mercredi, février 21, 2007

N°220 : Journal de Palestine : 20-02

Editorial ou tiré à part :
18-02
Jamal Abu Haija, un des leaders du mouvement du Hamas, a affirmé que l’accord de la Mecque avait posé une « victoire historique sur le plan américano-sioniste de soumission de notre peuple ».
Le leader détenu a appelé toutes les forces palestiniennes à participer à la mise en application de l’accord pour mettre fin au « plus cruel chapitre dans l’histoire de notre peuple » et à déclarer la naissance d’un nouveau gouvernement d’union nationale qui est devenu un « rêve pour tous les Palestiniens libres, respectables ».
Abul Haija, parlait de sa cellule dans la prison d’Ashkelon, où il purge une peine de 9 fois la perpétuité.
CPI
18-02
Israël et les Etats-Unis se disent prêts à boycotter le futur gouvernement palestinien d'union nationale s'il ne répond pas a leurs exigences …Olmert et Bush :. "Un gouvernement palestinien qui n'accepte pas les conditions du Quartet, ne peut pas prétendre à la reconnaissance et il n'y aura pas de coopération avec lui".
EuroNews
19-02
Yasser Abed Rabbo, un des principaux collaborateurs d’Abbas, a estimé que les Etats-Unis demandaient à Abbas de suivre une ligne qui conduirait tout droit à une véritable guerre civile.
(AP)
18-02
Le parlementaire Issa Qaraqui’a a révélé, que les autorités israéliennes permettaient aux médecins de faire des expérimentations sur les prisonniers palestiniens.WAFA
Cathy & Marc
Résistance
1 Politique Palestinienne (en Palestine toujours occupée)
2 Politique Israélienne
3 Politique internationale des territoires occupés
4 La Palestine en chiffre & au jour le jour
Détails par région:
Décompte des pertes humaines
5 Médias/Vidéos
5-1 George Galloway's Speech To UK Parliament.
5-2 Mr Kirsh, met Palestiniens et Israéliens sur la même longueur d'onde …
6 Les brèves
6-1 Haniyeh : nous serons aux côtés du Président Abbas en vue de protéger l’accord de la Mecque.
6-2 Discussions tripartites Etats-Unis-Israël-Palestine sans une percée.
6-3 Haniyeh : La position de Washington contre l’unité injustifiable.
6-4 Rachid Hillal - PNN : Le gouvernement sera "inflexible" face aux pressions israélo-américaines.
6-5 Rencontre entre Mahmoud Abbas et un représentant du Département d’Etat américain.
6-6 Gouvernement d’union ... Non !!!
7 Dossier
7-1 Point de vue de Al-Oufok : Israéliens et Palestiniens en décalage pour le sommet de lundi.
7-2 Point de vue de Al-Oufok : Haniyeh s’apprête à former un gouvernement palestinien d’union avec le Fatah.
7-3 Point de vue de Al-Oufok : Poutine courtise les alliés de Washington au Proche-Orient.
7-4 Point de vue de Avi Issacharoff : Le nouveau gouvernement palestinien : un vrai problème pour Israël.8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Ginette Hess Skandrani : Soutien au gouvernement palestinien.

1 Politique Palestinienne
MM Abbas & Haniyeh.
Abbas
19-02
# M. Abbas a affirmé " Je ne peut pas promettre à notre peuple que le siège sera levé". "Nous allons nous battre pour obtenir sa fin mais des obstacles existent toujours"M. Abbas, "Pour la première fois nous sentons qu'il existe une volonté américaine sérieuse de lancer des négociations en vue de clore le dossier palestinien", estimant qu'un accord pourrait être conclu dans "un an, plus au moins".
(AFP)
19-02
# Abbas, expliquent ses collaborateurs, a fait valoir à Rice qu'il avait conclu avec le Hamas le meilleur accord possible. Il a également souligné que c'est lui, et non le gouvernement palestinien, qui dirigerait toutes négociations.
AP
Haniyeh.
18-02
Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a affirmé : "Nous soutenons le président (Abbas) pour la défense de cet accord et pour faire face à la pression internationale, que ce soit de l'administration Us ou d'autres",
AP
20-02
## Ismaïl Haniyeh : "regrette que l'administration américaine se comporte toujours selon la logique de l'isolement et du boycott qui a démontré sa faillite". "La position américaine n'est pas justifiée du tout et la pression qu'elle exerce sur les Palestiniens, le président, le gouvernement et le peuple est rejetée et inacceptable", "Nous attendons des Américains qu'ils se montrent plus logiques et qu'ils changent leur positions."
(AP & AFP)
1-1 Processus de paix.
17-02
# "Nous allons demander à l'administration US de traiter avec le nouveau gouvernement et de presser les Israéliens de relancer le processus de paix s'ils souhaitent réellement renforcer le président Abbas", a déclaré à Reuters un responsable palestinien.
(Reuters).
19-02
"Les Américains nous ont dit que cet accord (de coalition) ne remplit pas les conditions du Quartette", faute de reconnaissance explicite d'Israël, a expliqué Yasser Abed Rabbo, un des collaborateurs de M. Abbas. Mais, a-t-il confirmé, les Américains "attendront de voir ce gouvernement déclarer son programme".
AP
1-2 Futur Etat palestinien.
16-02
"La rencontre entre Abbas, Olmert et Rice ajoute plus de pression sur les Palestiniens"Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a été d’avis que la rencontre prévue entre le chef de l’autorité palestinienne Abbas et le premier ministre Olmert et la secrétaire d’état Rice ne fera qu’ajouter plus de pressions sur les Palestiniens.
Le Front Populaire dit que la rencontre tripartite essaiera de trouver des solutions partielles et sécuritaires à travers le plan de la feuille de route vouée à l’échec.
# Il a accusé "Israël" et les Etats-Unis d’être toujours en train d’essayer d’imposer leur vision d’un état palestinien avec des « frontières temporaires » et ne sont pas intéressés par de « sérieuses négociations ».
CPI
19-02
# "Abou Mazen (Mahmoud Abbas) est prêt à reprendre les négociations avec Israël, avec l'accord du peuple et de tous les partis palestiniens, y compris le Hamas", a assuré Mohammed Dahlane.
Abbas a affirmé que l'objectif de la réunion tripartite était "d'explorer l'horizon des relations bilatérales israélo-palestiniennes et les perspectives de paix en général".
M. Abbas souhaite "consacrer la réunion tripartite à l'application de la vision" du président US sur la coexistence de deux Etats, palestinien et israélien, a indiqué à l'AFP le principal négociateur palestinien Saëb Erakat.
(AFP)
1-4 Les grandes manœuvres.
17-01
Le Chef du département des négociations à l’OLP, M. Saéb Ereikat a appelé, l’Union Européenne (UE) à lever le siège imposé au peuple palestinien depuis janvier 2006.WAFA
1-6 Gouvernement cherche coalition désespérément...
15-02
Ismaïl Haniyeh a annoncé la démission de son cabinet,
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas lui a aussitôt demandé de former un nouveau gouvernement de coalition, sous cinq semaines.
Cet exécutif doit permettre de sortir de la spirale des affrontements interpalestiniens,
Il laisse espérer aussi un retour de l'aide internationale directe au gouvernement palestinien, bloquée par l'Union européenne et les Etats-Unis depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas, ainsi que le transfert des taxes collectées pour les Palestiniens par Israël.
(AP
16-02Il n’y a aucune crise empêchant la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, affirme Fawzi Barhoum, le porte-parole du "Hamas".Il n'y a aucunes conditions, ni différences de points de vue, comme veulent le montrer les médias. Les affaires vont de façon normale. Tous les obstacles ont été brisés à la Mecque. S'il en reste encore quelques-uns, ils seront résolus ici, en Palestine, pour que ce produit national voie le jour.
Il a enfin ajouté que depuis longtemps, il y avaient des rencontres entre les mouvements du Hamas et du
CPI16-02
# Michaal : Le Hamas souhaite un pluralisme politique sincère et solide avec toutes les factions.Le chef du bureau politique du Hamas Khaled Michaal a affirmé que son mouvement était et est toujours concerné par la mise en application de l’accord d’union nationale palestinienne avec le reste des factions palestiniennes.CPI
17-01Le Premier ministre palestinien Ismaël Haniyeh a annoncé. "Nous espérons que nous serons à mesure de former le gouvernement en moins de trois semaines
''Nous allons procéder à des consultations avec les factions, les groupes parlementaires et les personnalités indépendantes pour former le gouvernement d'union '', a-t-il ajouté.
IPC ..
18-02
Le Premier ministre désigné, Ismaïl Haniyeh, a poursuivi ses consultations Il dispose de cinq semaines pour mettre sur pied son équipe, qui sera composée de neuf ministres du Hamas et six du Fatah.
"A partir de demain nous allons procéder à des consultations avec les factions, les groupes parlementaires et les personnalités indépendantes pour former le gouvernement d'union",
M. Haniyeh a affirmé "que la levée du blocus" sera parmi les priorités du futur cabinet.
(AFP
19-02
## Le Hamas, le Fatah et d'autres factions ont entamé les tractations pour mettre sur pied le gouvernement d'union mais, reprochant au Hamas d'avoir fait volte-face au sujet des accords d'Oslo, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a annoncé qu'il n'y participerait pas.
(Reuters).
19-02
Yasser Abed Rabbo, un des principaux collaborateurs d’Abbas, a exhorté les Etats-Unis à traiter malgré tout avec le gouvernement d’union tel qu’il se présentera, à lever les sanctions et à relancer les pourparlers avec Israël.
Les dirigeants palestiniens espèrent que l’Arabie saoudite, proche alliée des Etats-Unis au Moyen-Orient, saura persuader les USA
"Si les Américains sont sérieux quand ils parlent de faire avancer la paix, alors ils doivent laisser une chance à ce gouvernement", a déclaré Nabil Abou Rdaïnah, porte-parole d’Abbas.
"Ce gouvernement d’unité jouit du soutien de tous les Arabes et un refus des Etats-Unis de traiter avec lui reviendrait à défier le consensus arabe", a-t-il affirmé.
(AP)
19-02
# Mahmoud Abbas compte défendre dimanche auprès de la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice son accord avec le Hamas sur la formation d’un gouvernement palestinien d’union, à l’égard duquel les Etats-Unis réservent encore leur jugement, ont déclaré des collaborateurs du président palestinien.
CRI Online
19-02
# Le porte-parole du Hamas Ismaïl Radouane a "rejeté les pressions et le chantage exercés par l'administration américaine sur l'Autorité palestinienne" et l'a appelée à "reconnaître le gouvernement palestinien et ne pas lui poser d'obstacle".
19-02
"La position américaine reste trouble: un coup c'est une menace de boycottage, un autre c'est 'wait and see'", a estimé Ghazi Hamad, porte-parole de Haniyeh, qui compte former son nouveau cabinet d'ici trois semaines. "Peut-être auront-ils une position plus claire une fois que le gouvernement sera mis sur pied et nous espérons qu'elle sera plus logique et plus souple."
(AP & AFP)
19-02
Le porte-parole du Hamas Ismaïl Radouane a "rejeté les pressions et le chantage exercés par l'administration américaine sur l'Autorité palestinienne" et l'a appelée à "reconnaître le gouvernement palestinien et ne pas lui poser d'obstacle".
(AFP)
20-01
Avec regret, Ismaël Haniyeh, le Premier ministre a qualifié la position Us à l’encontre de la formation du gouvernement palestinien d’union nationale de "négative".
"Dommage ! a ajouté le premier ministre, l'administration américaine continue à traiter [le peuple palestinien] avec la même logique consistant au boycott et à l'isolement ; une affaire qui avait montré ses limites".
## Les Etats-unis doivent savoir que le peuple palestinien a maintenant un programme politique et un gouvernement d'unité nationale qui représente tout le peuple, toutes ses tranches politiques. Pour cette raison, leur politique n'a aucune raison d'être.
CPI
20-01
Ismaël Haniyeh, il dit qu'il est concerné par l'accélération de la formation du gouvernement d'union nationale afin qu'il pratique ses devoirs, notamment l'enlèvement de l'état de siège imposé sur le peuple palestinien. Puis il doit imposer la sécurité, l'ordre public et il doit travailler pour l'amélioration de niveau de vie du peuple.
CPI
1-9 Action & déclaration palestinienne contre la politique colonialiste en général
Selfit 17-02
Les villages et communes de Selfit souffrent d’une situation de misère et de déchirement à cause des opérations de colonisation sioniste et de la construction continuelle du mur de séparation ethnique, malgré la décision de la cour internationale de La Haye qui a appelé à l’arrêt sa construction.CPI
1-13 Déclaration et situation dans les geôles israéliennes - Prisons & tortures
16-02
# Le Hamas appele le peuple palestinien, notamment les factions palestiniens, les partis politiques et les sociétés civiles parmi d’autres secteurs en Palestine occupée, à organiser la plus grande campagne en faveur des prisonniers pour attirer l’attention internationale sur la souffrance des captifs palestiniens dans les prisons israéliennes.CPI
16-02
Le Ministères des détenus et des ex-détenus dénonce la déportation en 2006 d’une femme palestinienne en Jordanie. Le ministère prête attention à ce cas au moment où les arrestations des membres des familles des prisonniers politiques par l’Etat hébreux sont en augmentation.PNN
17-01# Un certain nombre de leaders politiques emprisonnés, ainsi que d’autres figures palestiniennes, ont appelé jeudi le président Mahmoud Abbas à annuler sa rencontre prévue avec le premier ministre israélien Ehud Olmert pour protester contre la dernière agression israélienne à l’encontre la mosquée d’Al-Aqsa. CPI...
17-01
# Les prisonniers d’Aitsiyon, prison israélienne à Bethléem, ont entamé, samedi, une grève de la faim, protestant contre le mal- traitement et le torture.WAFA
18-02Les détenus dans la prison sioniste A’tsyoun, au sud de la bande de Gaza dont le nombre atteint plus de 60 prisonniers, ont lancé une grève contre les mesures inhumaines et illégales imposées par la direction de cette prison.CPI
2 Politique Israélienne
Olmert
18-02
## Olmert a déclaré que les Etats-Unis et Israël étaient d'accord pour ne pas reconnaître le gouvernement palestinien.
"Un gouvernement palestinien qui n'acceptera pas les conditions du Quartette ne recevra ni reconnaissance, ni coopération""Les positions américaines et israéliennes sont totalement identiques sur ce sujet"., a-t-il affirmé.
Olmert a expliqué qu'il avait eu une communauté d’esprit avec Bush (ndlr : entre fasciste) sur l'accord de partage de pouvoir, conclu entre le Fatah (parti du président Abbas) et le Hamas (du Premier ministre Ismaïl Haniyeh) qui, selon lui, ne respecte pas les conditions du Quartette (ONU, UE, Etats-Unis et Russie).
AP
19-02
## Olmert s'est d'ores et déjà targué d'une entente avec Bush sur une ligne dure (…)
"Un gouvernement palestinien qui n'accepte pas les conditions du Quartette ne pourra pas obtenir de reconnaissance et il n'y aura pas de coopération avec lui",
(AFP)
2-1 Processus de paix.
17-02
La ministre Livni a répété que l'accord de partage de pouvoir "ne respecte pas les conditions" du Quartette.
AP
2-4 Les grandes manœuvres…
17-02
De sources gouvernementales israéliennes, on avertit que l'Etat juif refusera de reprendre les transferts de taxes qu'il prélève au nom de l'Autorité palestinienne.
Ces taxes constituent l'une des principales sources de revenus des Palestiniens.
(Reuters).
2-6 Pays corrompu cherche …
15-02
Une commission parlementaire a entamé le débat sur la destitution du président Katsav accusé de viol et de harcèlement sexuel.
Les partisans de cette destitution doivent obtenir les voix de 90 des 120 députés de la Knesset. …
(AP)
19-02
Le chef de la police Karadi, impliqué dans une affaire liée à une famille du milieu israélien, a présenté e sa démission.
Une commission d'enquête présidée par un juge avait plus tôt dans la journée recommandé dans un rapport la destitution notamment de Moshé Karadi et du chef de la police de Jérusalem Ilan Franco.
Ces deux officiers de police sont accusés d'avoir favorisé la promotion d'un commissaire, alors qu'il était soupçonné d'avoir des liens avec une famille mafieuse, les Farinyan,
L'affaire dans laquelle Moshé Karadi est impliqué, , a débuté en septembre 1999 lorsqu'un policier en uniforme, Tzahi Ben-Or, a participé au meurtre d'un membre du milieu, tué dans son lit d'hôpital près de Tel-Aviv, pour le compte de la famille Farinyan.
Ce policier arrêté par la suite pour sa participation à un cambriolage, a avoué le meurtre et mis en cause des officiers de police liés à la famille du commanditaire du meurtre. Placé en résidence surveillée à son domicile, il s'est échappé au Mexique où il a été abattu en avril 2001 par un tueur engagé par les Farinyan, selon les médias.
(afp- 18h01)
2-10 Politique colonialiste israélienne. (Colonisation & colonies)
17-02# Les autorités de l’occupation israélienne ont informé un certain nombre de Palestiniens de leur intention de confisquer leurs terrains qui se trouve autour de colonies juives dans le département de Tulkarem.
Suhail Al-Salaman, chef du comité populaire pour la résistance au mur d’apartheid, a dit que le comité et les fermiers palestiniens ont commencé un processus légal pour empêcher la confiscation et a souligné que tous les fermiers avaient des bons prouvant qu’ils sont propriétaires de leurs terrains.
CPI
3 Politique Internationale des térritoires occupés
1 Pays Arabes & voisins
Arabie
11-02
## Contrairement à ce qu'espéraient les Palestiniens, l'Arabie saoudite, sous l'égide de qui se sont tenues les discussions ayant abouti à l'accord interpalestinien, n'ont aucune intention d'aider à convaincre la communauté internationale de l'accepter.
Ap
Jordanie
20-02
Le Roi Abdullah II a souligné, aujourd’hui, l’importance du rôle de la communauté internationale, notamment les Etats-Unis dans le processus de paix.
Dans ce contexte, il a dit " les Etats-Unis a le devoir de résoudre tous les problèmes qui ralentissent l'implémentation immédiate de la feuille de route et de l'initiative arabe pour la paix. " Le Roi a ajouté " Nous devons aider le peuple palestinien dans le processus des négations afin que ce dernier obtienne ses droits. "
WA
Iran
18-02
Ali Khamenei, a affirmé que les Etats-Unis ne parviendront pas à leurs objectifs au Proche-Orient.
"Les réalités dans la région montrent que le front arrogant, dirigé par les Etats-Unis et leurs alliés, sera le principal perdant dans la région",
AP
2 Le Monde
1 Usa (le parrain)
2 Rice
Futur Etat palestinien
17-02
La secrétaire d’Etat Rice a indiqué que le sommet tripartite prévu lundi avec le Premier ministre Olmert et le président Mahmoud Abbas devrait être basé sur une vision de deux Etats, israélien et palestinien.
Nous nous attendons à ce que les parties du sommet reconnaissent les accords internationaux basés sur une vision de deux Etats", a déclaré Mme Rice, en présence de son homogue israélienne Tzipi Livni.
La secrétaire a souligné l'importance de l'idée de créer un Etat palestinien à côté d'un Etat hébreu, malgré les complications causé par la formation d'un nouveau gouvernement palestinien ayant un leader du Hamas à sa tête.
CRI Online
19-02
Rice "J'espère que nous allons avoir l'opportunité, et je sais que tous les deux ont l'intention de le faire, d'explorer l'horizon politique""Je pense qu'il serait une bonne chose de commencer à explorer les moyens d'avancer vers une solution à deux Etats. Une telle solution donnera au peuple palestinien un Etat indépendant et au peuple israélien un voisin qui peut l'aider à bénéficier de la sécurité dont il a besoin", a-t-elle ajouté.
Concernant le gouvernement qui est le fruit d'un accord intra palestinien : Rice. "Je n'ai rien vu pour l'instant qui suggère que le gouvernement répondraaux principes" du Quartette pour le Proche-Orient,
(AFP)
Gouvernement d'union
19-02
Rice : "C'est une période compliquée, et elle a été rendue encore plus compliquée par le gouvernement d'union" Rice a souligné, que les USA attendait sa formation effective pour se prononcer….
# Et à également dit : "Le président (palestinien) et le Premier ministre (israélien) ont convenu de se revoir prochainement. Ils ont réitéré leur souhait de voir les Etats-Unis participer et conduire ces discussions pour surmonter les obstacles et rallier le soutien régional et international afin d'avancer vers la paix" "Nous avons tous trois réaffirmé notre engagement envers la solution à deux Etats, avons convenu qu'un Etat palestinien ne peut pas naître de la violence et du terrorisme, et avons réitéré notre acceptation des engagements et obligations précédents, y compris de la feuille de route.
AP
20-01
# La secrétaire d’état Rice, après sa rencontre avec le chef de l’autorité palestinienne Abbas et Olmert, a exigé du nouveau gouvernement d’unité nationale de reconnaître "Israël".
Décrivant la rencontre tripartite de « fructueuse et constructive », elle a dit : « Nous trois avons affirmé notre engagement dans une solution à deux états, avons accepté qu’un état palestinien ne peut naître de la violence et de la terreur ».
CPI
3 Les grandes manœuvres
15-02
Selon des collaborateurs du président, Abbas a reçu mercredi soir par un appel téléphonique du vice-secrétaire d'Etat US Welch l’informant de ce que les Etats-Unis boycotterait le futur gouvernement.
# Les Etats-Unis, refuseraient tout contact avec le futur gouvernement, y compris ses membres issus du Fatah ou indépendants. En revanche, ils maintiendraient des relations avec le président de l'Autorité et ses services.
(AP)
17-02
D'après des diplomates occidentaux, le département d'Etat US a d'ores et déjà mis en garde Abbas du boycottage du gouvernement,d’union y compris de ses membres non issus du Hamas, parce que il correspond pas aux vœux US.
Sans un soutien américain, les banques régionales et internationales seront 'réticentes' à exécuter des transferts de fonds à destination du gouvernement palestinien.
(Reuters).
5 Quartette (composé des États-unis, de l'Union européenne, de la Russie et des Nations unies)
19-02
Le Quartette exige (ndlr …) que ce gouvernement reconnaisse explicitement Israël, les accords signés avec lui et renonce à la violence, alors que l'accord de La Mecque stipule simplement qu'il s'engagera à "respecter" les accords passés.
(AFP)
2 Europe
5 Russie
13-02
Le président Vladimir Poutine a déclaré : "Nous espérons que très bientôt, les conditions seront créées pour la levée du blocus. Il sera levé pour vous permettre de prendre les prochaines initiatives en vue d'un règlement global"
Il a également dit à qu'il serait "très utile" qu'un caporal israélien enlevé en juin soit libéré.
(Reuters)

Conférence internationale sur le Proche-Orient
13-02
Poutine : "Nous confirmons notre appel pour une conférence élargie au Proche-Orient et nous constatons le nombre croissant de partisans de cette proposition",
Le président a souligné que la réunion qu'il propose devrait "être bien préparée" et concerner aussi bien le contentieux israélo-palestinien que celui qui divise l'Etat juif et la Syrie.
Cette approche globale d'un règlement au Proche-Orient s'oppose à celle, compartimentée, des Etats-Unis qui privilégient un règlement du conflit entre Israël et les Palestiniens par rapport aux autres questions régionales.
(Reuters-Ap & Afp)
13-02
##La politique étrangère russe est une alternative à "l'unilatéralisme" des Etats-Unis dans la recherche d'une solution aux problèmes du Proche-Orient.
"Nous nous efforçons de créer un ordre mondial plus juste basé sur les principes d'égalité", a-t-il affirmé lors "Le temps a montré que nos prises de position trouvaient un écho dans les pays arabes et musulmans."
(Reuters-Ap & Afp)
13-02
# Lors de la conférence annuelle sur la sécurité, le dirigeant russe a accusé les Etats-Unis de vouloir imposer une vision "unipolaire" du monde qui ne fait qu'attiser les conflits.
Dans une interview à la chaîne de télévision Al Djazira, il a estimé que l'invasion américaine de l'Irak était l'exemple d'une décision unilatérale qui a aggravé la situation dans la région.
(Reuters-Ap & Afp)
4 La lutte pour la libération dans les territoires occupé
La Palestine au jour le jour
Détails par région
a) Cisjordanie occupée par Israël depuis 1967 : Au jour le jour
Hébron (Al-Khalil,)(sud de la Cisjordanie)
18-01
Des colons extrémistes ont blessé un citoyen à Hébron.Les colons ont attaqué le village de Yata, au nord de Hébron et agressé le citoyen Kalile Nawaji. qui a été grièvement blessé, selon des témoins.
Wafa
b) Bande de Gaza - Au jour le jour
Beit Hanoun. (Nord de la bande de Gaza)
18-01
Les Forces d’Occupation Israélienne (FO ont attaqué le camp de réfugiés d'Aroupe au nord de Hébron, et ouvert le feu sur le population, blessant le citoyen Mohamed Abu Warda 17 ans, selon des témoins.
Wafa
4-2 La Palestine en chiffre (Depuis le début de l'Intifada le 25 septembre 2000)
Civils & résistants tués : 5.247
Palestiniens blessés : 84.457
Internationaux blessés : 175 (chiffre tout a fait minimal)
(balles réelles ou caoutchoutées, gaz lacrymogène, autres moyens)
Arrêtés : : 47.065
En prison : : 9.970
Pacifistes en prison ou arrêtés : 92
Autres actes
Journalistes tués : 9
Journalistes blessés : ? + 32
Nombre de maisons palestiniennes détruites ou partiellement démolies : 66.275
2-2 Occupants:
Israéliens tués : 1.111
( 343 militaires/policiers)
Israéliens blessés : 6.133
( 286 militaires/policiers)
# Nb : j'ai imputé à Israël les morts et blessés lors des affrontements inter-palestiniens (la rédaction)
Les chiffres indiqués sont vérifiés par le recoupement des chiffres des pertes communiqués par la résistance & les médias occidentaux & XINHUANET (Chine
Les chiffres indiqués sont vérifiés par le recoupement des chiffres des pertes communiqués par la résistance & les médias occidentaux & XINHUANET (Chine)
5 Médias/Vidéos
5-1 George Galloway's Speech To UK Parliament.
http://www.informationclearinghouse.info/article17038.htm
Cette vidéo en anglais est excellente! Le texte devrait être traduit dans toutes les langues. Sur la Palestine, sur le Liban, sur l'Irak, sur les criminels qui nous dirigent aux États-Unis, au Royaume Uni, au Canada.
La vidéo diffusée par courrier électronique est le plus puissant moyen d'information libre de nos jours!
(January 2007
5-2 Mr Kirsh, met Palestiniens et Israéliens sur la même longueur d'onde …
Une radio’ RAM FM’ qui ambitionne de rapprocher RAM FM, commencera à émettre cette semaine à l'initiative du magnat Kirsh, qui est à l'origine d'une formule similaire pour 'réconcilier ' noirs et blancs.
RAM FM, aspire à combler le fossé les séparant et promouvoir le dialogue entre les deux peuples.
"J'y vois une opportunité de contribuer (au rapprochement). On jette des passerelles en permettant aux israéliens et palestiniens de se parler tout en leur faisant écouter la même musique", a affirmé M. Kirsh, qui est aussi directeur exécutif de la station.
"Elle est basée sur l'expérience que j'ai eue en Afrique du sud lorsqu'elle s'est transformée d'un régime d'apartheid en démocratie. Nous avions alors créé une plate-forme qui a permis aux auditeurs des différends bords politiques de débattre. Nous avons joué un important rôle en faveur de la paix en Afrique du sud", a-t-il ajouté.
RAM FM, se présente comme entièrement indépendante et ne percevant aucun financement gouvernemental ou d'organisations non-gouvernementales.
RAM a un double sens. C'est la première partie du nom de Ramallah, la ville palestinienne de Cisjordanie où la station a son siège mais veut aussi dire "haut" en hébreu, a expliqué M. Kirsh.
Le directeur de l'information, Andrew Bolton, venu d'Afrique du sud pour s'installer à Ramallah a affirmé, pour sa part, que la radio proposera une couverture "indépendante" et "exacte" de l'actualité et évitera d'employer des termes controversés comme "terroriste" ou "martyr".
Baptisée 93,6 RAM FM, la radio, qui dispose de studios à Jérusalem et en Cisjordanie émettra à partir de mercredi, ciblant près d'un demi-million d'auditeurs anglophones en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, a indiqué mardi le promoteur du projet, Issie Kirsh,
Vingt bulletins d'information quotidiens, musique occidentale et talk-shows recevant les appels du public seront au menu des programmes de la station
(AFP 20-02)
6 Les brèves
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc6-1 Haniyeh : nous serons aux côtés du Président Abbas en vue de protéger l’accord de la Mecque.18-02
Le premier ministre palestinien Ismail Haniyeh, chargé de former le nouveau cabinet d’unité nationale, a affirmé « nous maintenons le président Abass en vue de protéger l’accord de la Mecque et faire face aux pressions extérieures, américaines ou autres, qui tentent nous rendre en arrières, pour laisser le peuple palestinien vivre dans le désordre ».
Il a ajouté : « nous sommes tous unis pour protéger cet accord et faire face aux pressions extérieures, tout en affirmant que « l’accord de la Mecque » a exprimé la volonté du peuple palestinien dont tout le monde doit accepter et respecter ».
Dans le même contexte, il a souligné que le gouvernement d’unité nationale « notre marche sera claire et bien déterminée, et nos objectifs vont être orientés vers al Quds, al Aqsa et notre souveraineté. Les priorités de ce gouvernement d’union seront la protection du projet national, l’unité nationale et la garantie de ne pas retourner aux affrontements intérieurs.
Il a poursuivi : « nous travaillerons pour notre projet national et notre question palestinienne qui a était consolidée par le sang des martyrs. Il a souligné que les interventions extérieures visent détruire notre projet national.
Il a affirmé également que ce nouveau gouvernement « travaillera pour apaiser les souffrances du peuple palestinien et de soulever ce siège sévère après son choix libre et démocratique », et que cela ne pourra être réalisé qu’avec l’unité, le sérieux et l’efficacité.
D’autre part, Haniyeh a exprimé son refus décisif aux pressions américaines et israéliennes contre le peuple palestinien et son gouvernement.
Haniyeh s’est adressé à la direction américaine en disant : « cela est la volonté de tout le peuple palestinien, et vous devez respecter son choix électoral, ou sa volonté après son entente nationale »
CPI
6-2 Discussions tripartites Etats-Unis-Israël-Palestine sans une percée.Le 19, la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, en visite au Moyen-Orient, a réuni le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour tenter de remettre sur les rails la "feuille de route" du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie et Nations unies) pour la paix, sans obtenir une avancée à l’issue de la discussion tripartite.
Le jour même, Rice,Olmert et Abbas se sont entretenu pendant deux heures dans un hôtel de Jérusalème. Rice a rendu publique une brève déclaration après l'entretien selon laquelle ils ont discuté de la formation d'un nouveau gouvernement palestinien. La rencontre appelle la Palestine et Israël à respecter l'accord sur le cessez-le-feu parvenu en novembre dernier, à promouvoir le plan de la « feuille de route ». Condoleezza Rice a déclaré :
"Le président (palestinien) et le Premier ministre (israélien) ont convenu de se revoir prochainement. Ils ont réitéré leur souhait de voir les Etats-Unis participer et conduire ces discussions pour surmonter les obstacles et rallier le soutien régional et international afin d'avancer vers la paix. Dans cet esprit, je pense revenir dans la région prochainement" sans préciser cependant la date précise de son retour.

Cette déclaration a été lu pendant un peu plus d'une minute par Condoleezza Rice qui n'a pas répondu aux journalistes. Tandis que ses deux interlocuteurs Ehud Olmert et Mahmoud Abbas ont quitté précipitamment le lieu de rencontre sans rencontrer les journalistes. Tout cela montre que le bilan de cette réunion a été maigre. L'opinion publique estime qu'il existe d'importantes divergeances entre les trois parties sur la formation d'un nouveau gouvernement palestinien.
Les Etats-Unis s'en tiennent à ce que le nouveau gouvernement palestinien remplisse les trois conditions formulées par la communauté internationale qui sont : reconnaître Israël, abandonner le recours à la force et honorer les accords de paix conclus par la Palestine et Israël. Le 18, Condoleezza Rice s'était entretenue séparément avec Abbas et Ehud Olmert tentant de coordonner les positions des différentes parties sur divers problèmes dont la formation du nouveau gouvernement palestinien. Condoleezza Rice a indiqué à l'issue de sa rencontre avec Abbas que Washington "réserve son jugement" en attendant de connaître le programme du gouvernement palestinien réunissant des membres des deux factions rivales du Hamas du Premier ministre Ismaïl Haniyeh et du Fatah du président Abbas. Pourtant, « Il paraît que le cadre du programme est loin de satisfaire à la demande de la communauté internationale. Auparavant, un officiel américain avait fait savoir que sans les conditions susmentionnées, les Etats-Unis contrecarraient ce gouvernement palestinien.
La position israélienne s'est durcie aussi. Ehud Olmert a dit le 19 qu'Israël ne reconnaîtrait pas tout gouvernement palestinien qui n'accepterait pas les trois conditions avancées par la communauté internationale, ni prendrait contact avec un ministre de ce gouvernement quel qu'il soit. Néanmoins, il a affirmé qu'il maintiendrait le dialogue avec Abbas.
Celui-ci s'est très « fâché », quant- à- lui, de la nouvelle sur la position américaine quant au nouveau gouvernement. Lors de sa rencontre le 18 avec Condoleezza Rice, il avait indiqué que « le pacte conclu à la Mecque »était le meilleur résultat qu'il puisse obtenir et que le nouveau gouvernement palestinien respecterait les accords antérieurs palestino-israëliens, qui signife de manière indirecte la reconnaîssance d'Israël et l'assouplissement de la position du Hamas. Abbas a souligné qu'il continuerait à dialoguer avec Israël.
Si Israël, les Etats-Unis et la Palestine n'attendaient pas beaucoup de cette rencontre tripartie, c'est parce que le programme du nouveau gouvernement palestinien n'est pas clair et que les trois parties se divergent sur ce dernier.
Il s'agit de la 4e visite au Moyen-Orient de la sécrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice ces cinq derniers mois.
CRI Online
6-3 Haniyeh : La position de Washington contre l’unité injustifiable.Le premier ministre Ismaël Haniyeh a appelé l’administration américaine pour réaliser que " les palestiniens deviennent unis sous l’agenda politique du gouvernement d’unité," se étonnant " la position américaine d’administration du gouvernement d’unité est absolument injustifiable."
Il a qualifié la position américaine à l'encontre de la formation du gouvernement palestinien d'union nationale de "négative"."Dommage ! a ajouté le premier ministre, l'administration américaine continue à traiter [le peuple palestinien] avec la même logique consistant au boycott et à l'isolement ; une affaire qui avait montré ses limites".Les Etats-unis doivent savoir que le peuple palestinien a maintenant un programme politique et un gouvernement d'unité nationale qui représente tout le peuple, toutes ses tranches politiques. Pour cette raison, leur politique n'a aucune raison d'être.Quant à lui, il dit qu'il était concerné par l'accélération de la formation du gouvernement d'union nationale afin qu'il pratique ses devoirs, notamment l'enlèvement de l'état de siège imposé sur le peuple palestinien. Puis il doit imposer la sécurité, l'ordre public et il doit travailler pour l'amélioration de niveau de vie du peuple..
IPC
6-4 Rachid Hillal - PNN : Le gouvernement sera "inflexible" face aux pressions israélo-américaines."Quoi qu’il arrive, le peuple restera aux côtés du président Abbas", a affirmé Mohamed Dahlan, président du comité de sécurité du Conseil législatif et membre du Fatah, au cours d’une conférence de presse dans ses bureaux de Ramallah.
Très sûr de lui, le représentant a ajouté : "Même si le blocus n’est pas brisé, le président a décidé de continuer son travail dans le sens d’un gouvernement d’unité et nous sommes tous derrière lui.
Mohammed Dahlan a ensuite affirmé: "Le président Abbas a participé aux négociations pour obtenir le calme sur la base de promesses israéliennes. Même si celles-ci ne sont pas tenues, la décision palestinienne a été prise à l'unanimité et notre point de vue ne changera pas, quoi qu'il nous en coûte."
Le membre du Fatah a déclaré que la réunion tripartite avec les Israéliens et les Américains n'a montré d'aucune manière que le gouvernement hébreu désirait un partenariat ou une solution. "Le gouvernement israélien a refusé de traiter avec le nouveau gouvernement." Selon lui, l'administration américaine reste pour l'instant dans l'expectative et a fait savoir qu'elle étudiait la situation.
Dahlan a ensuite souligné que le nouveau gouvernement subira des pressions énormes de la part des Etats-Unis, d'Israël et de certains pays européens. Il demande cependant aux Américains et aux Israéliens de respecter l'agtenda national palestinien. "Il est impossible de mettre plus de conditions à nos tractations internes que ce que les Etats-Unis et Israël font déjà."
PNN
6-5 Rencontre entre Mahmoud Abbas et un représentant du Département d’Etat américain.
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s’est entretenu samedi avec un haut responsable du Département d’Etat américain de la formation d’un gouvernement Hamas-Fatah qui suscite des inquiétudes à Washington.
La rencontre entre Mahmoud Abbas et David Welch s’est déroulée à Ramallah, en Cisjordanie. Au cours de cette entrevue, le dirigeant palestinien a déclaré à son interlocuteur que l’accord de La Mecque entre le Hamas et le Fatah sur un partage du pouvoir était "le seul accord possible" et que la communauté internationale devrait apprendre à vivre avec cette nouvelle coalition, a souligné Nabil Abou Rdeneh, conseiller de Mahmoud Abbas.
Un responsable palestinien présent à l’entretien a précisé de son côté sous couvert de l’anonymat que David Welch avait assuré au président Abbas que les Etats-Unis décideraient de l’attitude à adopter après l’entrée en fonction du nouvel exécutif.
Le négociateur palestinien Saeb Erakat a cependant souligné que le représentant américain avait une nouvelle fois fait valoir la position de Washington, qui insiste pour que le gouvernement de coalition accepte les conditions fixées par le "Quartette" pour la paix au Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne, Nations unies), à savoir que tout exécutif palestinien doit reconnaître l’Etat d’Israël, renoncer à la violence et honorer les précédents accords israélo-palestiniens.
"Nous allons juger ce gouvernement selon son engagement vis-à-vis des conditions du Quartette", a déclaré l’envoyé américain, selon Saeb Erekat.
Au cours de la semaine, David Welch avait appelé le président de l’Autorité palestinienne pour l’informer que Washington boycotterait tous les membres de l’équipe de coalition, y compris les indépendants et les représentants du Fatah, si le programme gouvernemental n’était pas conforme aux exigences internationales, selon des conseillers de Mahmoud Abbas.
Condoleezza Rice a déclaré qu’elle réservait son jugement jusqu’à ce que le gouvernement soit formé et sa politique clairement affichée. "Discuter de la reconnaissance ou de la non reconnaissance du gouvernement" est prématuré, a-t-elle dit jeudi.
Condoleezza Rice doit rencontrer Mahmoud Abbas à Ramallah dimanche, à la veille du sommet tripartite au cours duquel elle s’entretiendra avec le président de l’Autorité palestinienne et Ehoud Olmert. Au cours de cette rencontre, "le président Abbas va dire qu’une chance doit être donnée" au gouvernement palestinien de coalition, a précisé samedi M. Abou Rdeneh.
La visite de Rice, qui doit débuter samedi soir, était initialement présentée comme une étape vers une relance des discussions sur un accord de paix, mais elle devrait être éclipsée par les différends relatifs au gouvernement palestinien..
http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=3703
6-6 Gouvernement d’union ... Non !!!
17-02
La ministre des Affaires étrangères de l’autorité d’occupation, Tzipi Livni, a déclaré que l’accord sur le formation d’un gouvernement d’union conclu entre le président palestinien Mahmoud Abbas et le mouvement Hamas ne satisfaisait pas aux exigences de la communauté internationale.
Par ailleurs, selon des informations non confirmées d’une chaîne de télévision israélienne, George Bush et Ehud Olmert seraient convenus de boycotter le gouvernement palestinien à moins qu’il satisfasse à ces exigences.
Les propos de Livni marquent un durcissement de la position officielle de l’autorité d’occupation face à l’accord.
Ehud Olmert avait déclaré cette semaine qu’Israël ne rejetait pas mais n’acceptait pas non plus cet accord.
L’autorité d’occupation et le "Quartette" de médiateurs pour le Proche-Orient ont demandé au gouvernement palestinien de reconnaître Israël, de renoncer à la violence et d’accepter les accords provisoires de paix.
"Malheureusement, avant la formation du futur gouvernement palestinien, les accords ne répondent pas aux exigences de la communauté internationale", a déclaré Livni, qui s’exprimait avec à ses côtés Condoleezza Rice.
"Il est crucial de comprendre qu’Israël ainsi que la communauté internationale attendent de tout gouvernement palestinien qu’ils répondent complètement à ces exigences", a-t-elle insisté.
Rice a déclaré de son côté que les Etats-Unis attendaient la formation du gouvernement d’union avant de porter un jugement.
Mais la chaîne de télévision israélienne Canal 10 a rapporté qu’Olmert et Bush s’étaient mis d’accord vendredi lors d’une conversation téléphonique pour boycotter le gouvernement d’union.
Une porte-parole du secrétariat d’Olmert s’est refusée à tout commentaire dans l’immédiat.http://www.aloufok.net/
7 Dossier
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7-1 Point de vue de Al-Oufok : Israéliens et Palestiniens en décalage pour le sommet de lundi.
Le gouvernement palestiien devrait démissionner d’ici jeudi pour permettre la participation du Fatah à l’exécutif et ouvrir la voie à une reprise des négociations de paix israélo-palestiennes. Toutefois des déclarations faites mardi augurent mal du dialogue au sommet Abbas-Olmert-Rice de lundi prochain.
Le porte-parole du gouvernement palestinien Ghazi Hamad a affirmé mardi que l’équipe d’Ismaïl Haniyeh rendrait son tablier "dans les deux prochains jours", probablement même avant l’arrivée du président de l’Autorité Mahmoud Abbas jeudi dans la Bande de Gaza pour discuter avec M. Haniyeh de la future coalition.
En vertu de l’accord conclu la semaine dernière à La Mecque pour mettre fin aux affrontements interpalestiniens qui ont fait plus de 130 morts depuis mai, le Premier ministre dispose de cinq semaines à compter de sa démission pour former un cabinet d’union nationale comprenant neuf membres du Fatah, six du Hamas et neuf indépendants et représentants de groupes minoritaires.
Les négociations achoppent encore sur l’attribution des postes-clés de vice-Premier ministre et de l’Intérieur. Le sort de la Force exécutive, la milice de quelque 5.600 hommes créée par le Hamas, n’est pas non plus réglé. Avec ce nouvel exécutif, le président Abbas tente d’obtenir le soutien de la communauté internationale, malgré le refus du Hamas de reconnaître explicitement le droit d’exister d’Israël et de renoncer à la violence. Le Mouvement de la résistance islamique s’est seulement engagé à "respecter" les accords signés par l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) de feu Yasser Arafat.
"Nous espérons que la communauté international regardera le coté positif de l’accord", a insisté Rafiq Husseini, conseiller de Mahmoud Abbas. Mais la réaction circonspecte d’Israël, des Etats-Unis et de l’Union européenne ne suggère pas un prochain dégel des aides directes au gouvernement palestinien et des droits de douanes prélevés par l’autorité d’occupation pour le compte des Territoires. Ces mesures datent de l’entrée en fonctions début 2006 de l’exécutif dominé par le Hamas, vainqueur des législatives du 25 janvier, un an après l’élection de M. Abbas. Trois conditions ont été posées à la levée du boycott : le renoncement à la violence, la reconnaissance d’Israël et celle de tous les accords passés.
Les violences de mardi ne vont pas non plus dans le sens d’un apaisement. Des soldats des forces d’occupation ont tué un membre des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, mouvement se réclamant du Fatah, et en ont blessé un autre à la frontière entre Israël et la Bande de Gaza, selon le groupe et l’armée. Un soldat a aussi blessé deux Palestiniens dans ce secteur, d’après l’armée d’occupation.
L’autorité d’occupation a suspendu ses opérations militaires dans la Bande de Gaza après la trêve décrétée avec les Palestiniens fin novembre 2006, mais des fusillades sporadiques éclatent à la frontière et des roquettes palestiniennes sont tirées quotidiennement sur Israel.
L’armée d’occupation dit avoir découvert 18 bombes depuis ce cessez-le-feu.
Dans ce contexte, aucune "question de fond ne sera abordée" lundi au sommet réunissant Mahmoud Abbas, Ehoud Olmert et Condoleezza Rice, si l’on n’en sait pas davantage sur la politique du nouveau gouvernement palestinien, a prévenu mardi la porte-parole de M. Olmert, Miri Eisin. Washington tenait un discours similaire.
Le sommet de lundi risque donc de tenir davantage de l’examen de passage pour Mahmoud Abbas que du prélude à la reprise et au bouclage des négociations de paix qu’il appelait de ses voeux.
Al-Oufok : Mouvement Démocratique Arabe
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7-2 Point de vue de Al-Oufok : Haniyeh s’apprête à former un gouvernement palestinien d’union avec le Fatah.
Le Premier ministre palestinien issu du Hamas Ismaïl Haniyeh s’apprête à former un gouvernement d’union avec le Fatah, alors que la communauté internationale hésite encore à lever son blocus financier.
Le président palestinien et chef du Fatah Mahmoud Abbas, qui rencontre mardi à Amman le président russe Vladimir Poutine, doit officiellement charger le Premier ministre sortant de former le cabinet d’union lors d’une rencontre prévue jeudi à Gaza, a déclaré mardi à l’AFP le directeur de cabinet du Premier ministre.
"Le démission du Premier ministre et sa désignation par décret à la tête du nouveau gouvernement doivent avoir lieu lors de la rencontre, probablement jeudi, entre Ismaïl Haniyeh et le président Abbas", a dit Mohammad Al-Madhoun.
Avant de rencontrer M. Haniyeh, M. Abbas doit s’adresser jeudi aux Palestiniens dans un discours télévisé prévu à 12H00 (10H00 GMT), selon son bureau.
Entré en fonctions le 28 mars 2006, le gouvernement actuel du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l’Europe, a été paralysé par un boycottage diplomatique et financier occidental et a dû faire face à une crise politique interne sans précédent avec le Fatah.
Un accord sur la formation d’un cabinet d’union a été conclu le 8 février entre M. Abbas et le numéro un du Hamas Khaled Mechaal lors d’une réunion de réconciliation à la Mecque, en Arabie saoudite, après des combats meurtriers entre partisans de deux mouvements dans la bande de Gaza.
Aux termes de l’accord, le Hamas disposera, outre M. Haniyeh, de neuf ministres au gouvernement contre six pour le Fatah. Les postes clés des Affaires étrangères et des Finances iront à des indépendants, respectivement Ziad Abou Amr et Salam Fayyad, alors que celui de l’Intérieur reviendra à une personnalité indépendante choisie par le Hamas avec l’aval de M. Abbas.
Une fois sa démission présentée, M. Haniyeh, 44 ans, disposera de cinq semaines pour former le nouveau cabinet et le présenter au Parlement. Dans l’intervalle, le gouvernement actuel expédiera les affaires courantes.
Reste à savoir si le futur cabinet sera en mesure d’obtenir la levée du boycottage qui a laissé le gouvernement actuel dans un état de quasi cessation de paiements et a infligé un coup à un processus de paix israélo-palestinien déjà moribond.
Les arrangements de la Mecque stipulent que le nouveau gouvernement s’engagera à "respecter" les accords conclus par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), y compris ceux signés avec Israël, ce qui revient à une reconnaissance implicite de l’Etat juif.
Le refus du Hamas de reconnaître Israël et les accords passés, et de renoncer à la violence a provoqué le boycottage de l’Union européenne et des Etats-Unis qui exigent du gouvernement qu’il remplisse ces conditions pour reprendre leurs aides.
Le Quartette pour le Proche-Orient -Etats-Unis, UE, Russie, ONU- a affirmé la nécessité pour le gouvernement d’union d’accepter ces mêmes conditions et l’UE l’a rappelé lundi.
Mais M. Haniyeh a, le même jour, appelé l’UE et le Quartette "à respecter la volonté des Palestiniens et leur entente, et à lever le blocus dont le peuple palestinien a souffert pendant de longs mois".
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a pour sa part prédit "l’effrondrement" du futur gouvernement. "Mieux vaut ne pas réagir à l’accord intervenu, car ce gouvernement d’union s’effondrera de toute façon"
Al-Oufok : Mouvement Démocratique Arabe
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7-2 Point de vue de Al-Oufok : Poutine : "Pour la Russie, le Proche-Orient est stratégiquement extrêmement important"
Le roi Abdallah II de Jordanie et le président russe Vladimir Poutine ont affirmé mardi à Amman la nécessité d’accélérer les négociations pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant.
"Le président Poutine et moi-même sommes d’accord que les négociations vers l’établissement d’un Etat palestinien viable et indépendant doivent être accélérées", a dit le roi dans une déclaration lue à la presse au terme d’un entretien de plus de deux heures avec le président russe.
Les deux dirigeants ont réitéré leur "inquiétude profonde concernant les évènements dans les Territoires palestiniens occupés, et les actions unilatérales (d’Israël) en particulier dans la ville sainte de Jérusalem".
Pour le roi "il existe une opportunité unique de relancer les efforts pour la réalisation d’une paix globale au Proche-Orient". Il a souligné dans ce contexte le rôle "important" de la Russie, membre du Quartette qui compte également les Etats-Unis, l’Union européenne et l’ONU.
Les deux hommes ont également exprimé leur "inquiétude commune concernant l’Irak" et se sont "engagés à aider à assurer l’unité, la stabilité et la sécurité" de ce pays, a encore dit le roi.
Pour sa part, M. Poutine a salué "les traditionnelles bonnes relations" entre la Russie et la Jordanie. "Je veux citer le poète jordanien Arar qui a dit que la Jordanie est une maison où personne ne se sent étranger", a-t-il dit dans une déclaration lue devant la presse.
Il a estimé que les accords signés à Amman, notamment la création d’une chambre de commerce russo-jordanienne, "constituent la base nécessaire pour une coopération future active entre nos deux pays".
Le président russe a affirmé avoir constaté lors de sa tournée "un intérêt croissant à l’égard de la Russie de la part de nos partenaires arabes".
"Pour la Russie, le Proche-Orient est stratégiquement extrêmement important", a-t-il dit.
Cette tournée ouvre de "larges possibilités" pour la Russie. "Nous comprenons bien que ces possibilités d’actions doivent être réalisées de manière délicate et équilibrées", a-t-il dit en référence à la politique américaine.
La rencontre Poutine-Abdallah II intervient au dernier jour d’une tournée au Proche-Orient marquée par la volonté de la Russie de peser dans le pré carré américain et précédée par son réquisitoire contre la politique de Washington.
Le président russe s’était rendu auparavant en Arabie saoudite et au Qatar.
Après leur entretien, le roi et M. Poutine se sont recueillis sur la tombe du défunt roi Hussein, puis ont visité le site de Wadi Kharrar (Béthanie, dans les Evangiles), sur la rive est du Jourdain, où, selon la Jordanie, le Christ a été baptisé par son cousin Jean le Baptiste.
M. Poutine a par ailleurs remercié la Jordanie pour "avoir transféré (à la Russie) une parcelle de terre sur les rives du Jourdain, à exploiter sans limite de temps".
Il s’agit de quelques hectares de terre à Wadi Kharrar, pour une exploitation symbolique dans un lieu cher aux Orthodoxes russes.
Cette première visite à Amman de M. Poutine, arrivé au pouvoir en 1999 en surfant sur la vague de la guerre en Tchétchénie, revêt un caractère particulier compte tenu de la diaspora tchétchène datant du 19e siècle qui vit en Jordanie.
Le président russe est accompagné par plusieurs présidents de républiques musulmanes du Caucase russe, mais pas par le président tchétchène.
M. Poutine, qui s’efforce de réimposer la Russie sur la scène internationale après une longue éclipse dans la foulée de la disparition de l’URSS, a à coeur de contrebalancer l’influence américaine dans la région.
Avant son départ, M. Poutine doit rencontrer à l’aéroport le président palestinien Mahmoud Abbas, le chef du Fatah qui vient de conclure à La Mecque, en Arabie saoudite, un accord avec son Premier ministre, issu du Hamas, Ismaïl Haniyeh, prévoyant la mise en place d’un gouvernement d’union nationale..
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7-3 Point de vue de Al-Oufok : Poutine courtise les alliés de Washington au Proche-Orient.
Le président russe Vladimir Poutine doit rencontrer mardi en Jordanie le roi Abdallah ainsi que le président palestinien Mahmoud Abbas, à l’occasion de la dernière étape de sa tournée au Proche-Orient.
Le dirigeant russe s’était auparavant rendu en Arabie saoudite et au Qatar où il avait présenté la politique étrangère russe comme une alternative à "l’unilatéralisme" des Etats-Unis pour la recherche d’une solution aux problèmes du Proche-Orient.
"Nous nous efforçons de créer un ordre mondial plus juste basé sur les principes d’égalité", a déclaré Poutine lors d’une conférence à Ryad.
"C’est une ligne de conduite que la Russie suit partout, y compris dans la vaste péninsule arabe et dans le Golfe", a poursuivi le dirigeant russe. "Le temps a montré que nos prises de position trouvaient un écho dans les pays arabes et musulmans", a-t-il ajouté.
Samedi, lors d’une conférence annuelle sur la sécurité à Munich en Allemagne, le dirigeant russe a accusé les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux de vouloir imposer une vision "unipolaire" du monde qui ne fait qu’attiser et aggraver les conflits.
Dans une interview à la chaîne de télévision Al Djazira, il a estimé que l’invasion américaine de l’Irak était l’exemple d’une décision unilatérale qui a aggravé la situation dans le pays.
Au Qatar, Poutine a déclaré que la Russie, membre du Quartet de médiateurs internationaux pour le Proche-Orient, allait renouveler son appel en faveur de la tenue d’une conférence régionale sur le conflit israélo-palestinien.
Il n’a pas précisé quels pays pourraient y participer mais la Russie a milité en faveur d’une implication de la Syrie et de l’Iran dans les discussions.
Selon l’agence de presse RIA, qui cite le conseiller de Poutine pour la politique étrangère, Sergueï Prikhodko, le président russe devrait notamment évoquer avec Abbas sa participation à un sommet avec Condoleezza Rice et Ehud Olmert, qui doit se tenir le 18 février.
En Jordanie, les positions du président Poutine devraient recevoir un accueil favorable.
"Le roi Abdallah a été l’un des premiers à saluer le retour de la Russie dans l’équation, qui est nécessaire pour préserver l’équilibre des forces", a déclaré l’ambassadeur de Jordanie à Moscou, Abdoul Illah al Kourdi, cité par les médias russes.
Selon Prikhodko, le président russe devrait également mettre à profit sa visite en Jordanie pour renforcer les liens économiques entre les deux pays, et notamment pour renforcer la coopération dans le domaine de la construction des oléoducs, du transport et du raffinage du pétrole et de la construction de centrales électriques.
Au cours de sa tournée au Proche-Orient, Poutine a également tenté de faire avancer l’idée de la création d’une Opep du Gaz. Le Qatar, qui dispose des deuxièmes plus grandes réserves de gaz naturel mondiales, a décliné l’invitation.
"J’ai dit que ce serait une proposition intéressante", a déclaré Poutine lors d’une conférence de presse à Doha. "Mais entre discuter de la nécessité d’un cartel et évoquer sa mise en place éventuelle, il y a un pas", a-t-il expliqué.
(Mardi 13 février 2007 - Avec les agences de presse)
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7-4 Point de vue de Avi Issacharoff : Le nouveau gouvernement palestinien : un vrai problème pour Israël.
ExtraitsLe nouveau gouvernement palestinien d'union nationale crée un vrai problèmepour Israël. Il sera dirigé par un haut responsable du Hamas, IsmaïlHaniyeh. De plus, il ne reconnaîtra pas Israël et ne prétend pas respecterles conditions du Quartette, comme l'un des leaders du Hamas l'a déclaré.Pourtant, en même temps, ce n'est pas un gouvernement Hamas, et le Hamas n'yaura pas la majorité. Le ministre des finances proposé, Salem Fayad, et l'undes enfants chéris de la Maison Blanche. Le ministre des affairesétrangères, l'universitaire Ziad Abou Amar, a donné de nombreusesconférences aux Etats-Unis et n'a pas de positions extrémistes vis-à-visd'Israël. Et le ministre de l'intérieur, responsable des forces de sécurité,sera un indépendant, bien que nommé sur recommandation du Hamas.Dans ces conditions, Israël et les Etats-Unis auront du mal à exiger que leboycott économique du gouvernement palestinien demeure en place.Les autres membres du Quartette (Union européenne, ONU et Russie) sontdepuis longtemps perturbés par l'opposition américaine à un gouvernementd'union, et une fois que celui-ci sera en fonction, soit dans quelquessemaines, certains d'entre eux ou même tous pourraient annoncer la reprisedes relations avec l'Autorité palestinienne.Bien que le leader du Hamas Khaled Mesh'al et celui du Fatah, le présidentMahmoud Abbas, aient accepté les principes de l'accord de La Mecque il y aune dizaine de jours, ce n'est que cette semaine que les derniers doutes sesont dissipés, quand ils se sont rendu compte que le sommet de La Mecqueétait leur dernière chance de mettre fin à la guerre intestine à Gaza. Prèsde 100 Palestiniens ont été tués dans les affrontements depuis deux mois, etles violences et le sentiment de perdre tout contrôle ont poussé Abbas àbraver le mécontentement américain et Mesh'al à renoncer à son rêve d'uncontrôle exclusif par le Hamas.L'accord conclu a donné quelque chose à chacun. Mesh'al n'a pas dû renoncerau programme politique du Hamas ni reconnaître Israël. Abbas a ungouvernement que le Hamas ne contrôle plus. Mais de nombreux Palestiniensleur en veulent à tous les deux.Quiconque lit le document de l'accord pourrait ne pas comprendre pourquoi ila été retardé de plusieurs semaines sanglantes pour quelques mots. Parexemple, le document final déclare que le gouvernement "respectera" lesaccords passés avec Israël. Abbas voulait le mot "adhérera"..
http://www.haaretz.com/hasen/spages/824039.htmlHa'aretz, 9 janvier 2007

8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
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8-1 Ginette Hess Skandrani : Soutien au gouvernement palestinien.Je ne sais pas si la rencontre " cessez- le -feu " organisée par le roi d'"Arabie Sourdite " durera longtemps et évitera les attaques fratricides ? Je ne sais pas si les chefs du Hamas pourront longtemps résister aux pressions extérieures et surtout intérieures, sans s'aligner sur les thèses sionistes : reconnaissance du bourreau, arrêt de la résistance et alignement sur les accords de soumission ?Je ne sais pas si la présidence et le gouvernement arriveront à gouverner ensembles, dans l'intérêt du peuple palestinien ? Nous n'avons pas rencontré beaucoup de groupes ou d'associations qui n'acceptent pas de réduire l'attaque organisée et programmée par les sionistes contre le jeune gouvernement palestinien à une guerre civile entre deux factions ?Nous n'avons pas rencontré beaucoup de groupes ou d'associations qui osent dénoncer l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et de sa clique de revanchards dont Dahlan le super flic, coupables de vouloir s'aligner sur les thèses des occupants afin de reprendre le pouvoir perdu par les urnes en se foutant des aspirations de la rue palestinienne ?Par Ginette Hess SkandraniTous les jours sont montrés dans nos petits carrés éclairés qui servent à nous conditionner, des images de massacres inter palestiniens, de violences imputées aux uns et aux autres, de dénigrement du mouvement HAMAS, de dénonciations d'alliances inventées, d'enlèvements. On en oublie presque que l'armée israélienne continue à tuer, à massacrer des populations civiles, dont plusieurs enfants, à détruire des maisons, des champs de cultures ou d'arbres séculaires, à installer des barrières et des murs afin d'étouffer ce peuple victime d'une des colonisations les plus barbares et tenaces du monde, à empocher la TVA sur les produits vendus par des gens, victimes de la famine et l'oppression.Ce qu'on ne vous dit pas c'est que ce gouvernement palestinien, élu démocratiquement il y a tout juste une année, n'a jamais pu exercer le mandat pour lequel il a été désigné. Il a dû très vite se battre contre toutes les agressions extérieures (sionistes de tous pays, ONU, USA, Europe, faux amis et vrais ennemis) et intérieures (les mauvais perdants s'associant aux Israéliens). Ce gouvernement élu par un peuple opprimé, privé de tout, y compris de liberté, affamé et exproprié de ses terres et maisons, n'a été reconnu par aucun pays occidental. Quel manque de respect ! ! !Bien pire, il a été dénoncé par tous les défenseurs des valeurs occidentales et des droits de l'homme, donneurs de leçons le faisant passer pour un gouvernement terroriste. Tous ceux qui veulent imposer les valeurs démocratiques par des élections se sont détournés de ceux qui ont utilisé, sur leurs conseils, ces mêmes valeurs, car le résultat des urnes ne leur convenait pas. Quel manque de respect pour ces valeurs toujours exportées dans les quatre coins de la planète ! ! !Ce qui prouve bien que la démocratie institutionnalisée et encadrée par les nantis n'est qu'un leurre et ne peut profiter qu'aux riches et aux exploiteurs, comme ce fut le cas lors des élections algériennes en 1991, où tout démocrate un tant soit peu éclairé se devait de soutenir " l'arrêt du processus électoral " qui devait mettre l'Algérie dans des rails démocratiques. On voit bien où cette méthode a mené l'Algérie.Pourvu que ce désastre ne se renouvelle pas en Palestine ! ! !Quel pays européen aura le courage de reconnaître en premier ce gouvernement palestinien et d'accepter de créer des relations diplomatiques avec lui, afin de briser le silence honteux et lâche qui s'est installé suite à ces élections ? Quel pays européen aura le courage d'exiger que le Hamas qui est un mouvement de résistance, au même titre que tous les mouvements palestiniens, soit reconnu comme tel et non comme un mouvement terroriste ?Le chantage à la suppression de l'aide financière sachant que le peuple palestinien est un des plus miséreux de la planète du fait de son occupation est un chantage honteux et criminel de la part de l'Europe qui porte une lourde responsabilité dans le drame palestinien. Cette Europe-là ne peut nous inspirer que du mépris ! ! !Depuis quand les " donateurs européens ", atteints d'une générosité sélective, devraient-ils exiger la reconnaissance de leur bourreau par leurs victimes, avant de respecter leurs engagements ?Depuis quand ces donateurs devraient-ils restreindre leurs dons afin que la famine achève le génocide lent et programmé du peuple palestinien ?Nous devons insister afin que ce gouvernement soit reconnu par la communauté internationale et puisse enfin tenir son rôle et gérer les intérêts des Palestiniens.La lutte pour le pouvoir s'arrêtera d'elle même, le jour où ceux qui ont gagné les élections pourront enfin gouverner, tout en respectant les minorités.Paris, 2 février 2007
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