vendredi, février 16, 2007

N°219 - Journal de Palestine - 15-02

Tiré à part:
PALESTINE : UNE LUEUR D’ESPOIR DANS LES TÉNÈBRES
Un espoir de paix civil est né en Palestine. Hamas et Fatah ont pris la mesure des ravages que causait leur affrontement.
L’Occident qui ne demande rien à l’occupant exige du Hamas la reconnaissance de l’État d’Israël sans contre partie. Or cette reconnaissance de facto, le Hamas l’avait exprimée. La reconnaissance de jure, n’a pas de sens car il n’y a pas d’État palestinien.
Pendant ce temps L’occupant poursuit ses exactions, ses provocations, comme les travaux sous l’esplanade des mosquées, interrompus à l’heure où nous écrivons ces lignes.
Mais, contexte défavorable à des initiatives de paix, Israël continue d’être agité par le fiasco de l’opération libanaise et patauge dans la boue des scandales qui disqualifient les plus hautes autorités, généraux, chef d’État, Premier ministre. C’en est fini du mythe de l’État juif pur et dur.
Marc
Résistance
1 Politique Palestinienne (en Palestine toujours occupée)
2 Politique Israélienne
3 Politique internationale des territoires occupés
4 La Palestine en chiffre & au jour le jour
Détails par région:
Décompte des pertes humaines
6 Les brèves
6-1 Accord de la Mecque
1 Accords de La Mecque : Marwan Al Barghouti s’exprime.
2 Hamdan : Le sommet arabe à venir à Riyad fournira une couverture politique à l’accord de la Mecque.
3 La communauté internationale, dont les Etats-Unis, doivent respecter la volonté des Palestiniens.
4 Haniyeh demande la fin des sanctions.
5 Redwan espère que l’Union Européenne reconnaisse l’accord avec le nouveau gouvernement d’unité.
6 Israéliens et Palestiniens en décalage pour le sommet de lundi.
7 Accord de principe sur une répartition des postes ministériels dans un gouvernement d'union.
7 Dossier
8-1 Plusieurs barrières à la formation d’un gouvernement d’union nationale palestinien.
8-2 Point de vue de Smadar Perry : Sommet de La Mecque : l'influence saoudienne.
9 Annexe
9-1 Détails sur la composition du nouveau gouvernement.
Résistance
Au jour le jour
12-02
# Le Jihad Islamique menacer de donner "une réponse forte" aux initiatives israéliennesDes sources israéliennes ont annoncé que la résistance armée palestinienne a tiré quatre projectiles depuis le nord de la Bande de Gaza. Les roquettes ont atterri sur Sderot sans faire de blessés.
Les Comités de résistance populaire ont récemment annoncé un retour à cette forme d'attaques si l'armée continuait d'agresser la population et la mosquée Al Aqsa.
Le Jihad Islamique a menacé de donner "une réponse forte" aux destructions dans Jérusalem.
Alors que les intiatives israéliennes autour de la mosquée Al Aqsa provoquent la colère en Palestine, deux colons ont été légèrement blessés par des tirs de pierres à Jabal Zeitoun (Mont des Oliviers) dans Jérusalem-Est. Leur véhicule a été fortement endommagé par l'attaque.
PNN
12-02## Les brigades des martyrs d’Al-Aqsa ont annoncé le lancement de leur nouvelle opération armée nommée « l’appel d’Al-Aqsa », qui visera les colonies israéliennes autour de la bande de Gaza en réplique aux excavations continues de l’autorité de l’occupation israélienne à la mosquée d’Al-Aqsa.Dans les premières heures de lundi, les brigades ont tiré trois missiles artisanales améliorées Aqsa-103 sur la colonie israélienne de Sderot à l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948. CPI
12-02
#La branche armée de la faction du Fatah, les brigades des martyrs d’Al-Aqsa, a appelé le gouvernement d’unité de l’autorité palestinienne, à adopter et à protéger la résistance palestinienne légitime contre le gouvernement de l’occupation israélienne.
La position des brigades crée une harmonie avec la position du gouvernement de Haniya qui a supporté et qui continue de supporter la résistance palestinienne contre "Israël" « jusqu’à l’entière libération de la Palestine ».
CPI
1 Politique Palestinienne
MM Abbas & Haniyeh.
Abbas
11-02
Le président Abbas a dit espérer que sa prochaine réunion à trois, le 18 février, avec Olmert et la secrétaire Rice puisse relancer le processus de paix de manière définitive…
(AP)
Haniyeh.
11-02
# Le gouvernement d'union palestinien, ne reconnaîtra pas Israël malgré les pressions occidentales, a réaffirmé un conseiller du Premier ministre Ismaïl Haniyeh.
(Reuters)

1-2 Les analyses (du processus de paix).
Accord de la Mecque.
08-02
# "La position du Hamas est connue: la non reconnaissance de l'entité sioniste", a réaffirmé le porte-parole Ismaïl Radwane. "Le Hamas est une chose et le gouvernement en est une autre", a-t-il ajouté, laissant entendre que le cabinet d'union pourrait se plier aux souhaits de M. Abbas."L'accord de La Mecque représente le nouveau langage politique du Hamas", a ensuite déclaré M. Mechaal, en s'engageant à "respecter cet accord".
De sources proches des négociations, on indique que le Hamas est prêt à les "respecter" à condition qu'ils ne soient pas "contraires aux intérêts palestiniens".
Abbas cherche toutefois à obtenir un engagement plus ferme afin de garantir la levée des sanctions, ajoute-t-on.
"Il y a de grandes chances de surmonter cet obstacle", a assuré un responsable du Hamas ayant requis l'anonymat.
(AFP)
11-02
Pour le porte-parole du Hamas, Faouzi Barhoum, "le gouvernement d'union respectera les engagements de l'OLP et les accords que celle-ci a signés d'une façon qui préserve les droits du peuple palestinien".
"En conséquence, la commission du Quartette doit respecter l'accord de La Mecque".
(Reuters)
11-02
Le porte-parole du gouvernement Hamad a appelé l’Union Européenne à ouvrir le dialogue avec le nouveau gouvernement et soulever le siège. palestine-info.cc
CPI
11-02
# Hamad : Les Etats-Unis ne doivent pas dicter les conditions après l’accord de la MecqueLe gouvernement de l’autorité palestinienne a appelé samedi la communauté internationale à accepter le nouveau gouvernement palestinien d’unité nationale qui devrait être déclaré dans une semaine sur la base de l’accord de la Mecque.
Dr. Ghazi Hamad, porte-parole du gouvernement, a affirmé que l’Arabie Saoudite, qui a parrainé l’accord signé à la Mecque jeudi, ralliera une reconnaissance internationale de cet accord.Il a souligné que le nouvel accord est la seule garantie pour la stabilité au Moyen-Orient.
palestine-info.cc
CPI
11-02
# Selon un responsable présent au conseil, Olmert pense que l'accord de La Mecque ne répond pas aux conditions posées par le Quartet. "Nous attendons de tout gouvernement palestinien qu'il obéisse à ces principes (...) de manière claire, précise et explicite.
AP
12-02
Le premier ministre de l’autorité palestinienne Ismail Haniyeh devrait s’adresser lundi au peuple palestinien où il expliquera l’accord de la Mecque signé entre les factions du Hamas et du Fatah.
Haniyeh devrait aussi rendre la démission de son gouvernement au chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en préparation au commencement de la formation du gouvernement d’unité nationale basé sur l’accord, comme stipulé dans l’accord de la Mecque.Des appareils médiatiques ont été d’avis qu’Abbas acceptera la démission du gouvernement de Haniya avant de le mander à former le gouvernement d’unité de l’autorité palestinienne, comme cela a été accepté en détails dans la ville de la Mecque.Au cours d’une conférence de presse avec le président égyptien Husni Mubarak quelques jours plus tôt,
CPI
12-02
Dr. Mahmoud Al-Zahhar, ministre des affaires étrangères de l’autorité palestinienne, a affirmé que le sommet historique de la Mecque a posé la base de travail pour le futur, pour des relations inter-palestiniennes durables.
CPI
12-02
# Le ministre de l’éducation de l’autorité palestinienne Dr. Nasser Al-Din Al-Shaer a révélé que l’Union Européenne pensait à de nouveaux mécanismes pour traiter avec le gouvernement d’unité de l’autorité palestinienne à venir à la suite de l’accord de la Mecque.
Il a aussi affirmé que les Européens ont pris des positions relativement positives et encourageantes sur l’accord, en ajoutant que le gouvernement de l’autorité palestinienne lui-même avait des impressions positives sur la manière dont l’Union Européenne allait traiter avec le gouvernement d’unité palestinienne une fois établi.Mais il n’était pas satisfait de la position des Etats-Unis (sur l’accord), bien que, a-t-il expliqué, l’accord réponde au niveau minimum des demandes internationales, et par conséquent, ne pas l’accueillir est quelque chose d’injustifiée.
CPI
13-02
Le Président Mahmoud Abbas a affirmé lundi que l’"accord de la Mecque est une affaire intérieure palestinienne et Israël n’a aucun droit de le rejeter." La chaîne de télévision Al Arabyia a cité Abbas indiquant que "nous espérons que l’accord sous l’égide d’Arabie saoudite dans laquelle Fatah et Hamas étaient d’accord sur la forme d’un gouvernement commun à sembler acceptable à d’autres."
Au sujet de sa réunion avec le Roi Abdullah II de la Jordanie, Abbas a indiqué qu'il y était traité l'accord de Mecque et la visite prévue par le secrétaire d'état Condoleezza Rice à la région aussi bien que la réunion tripartite et les négociations du statu final qui les palestiniens de la Jordanie également s'inquiètent de.IPC
13-02# La Quartet a réitéré que tous les membres du futur gouvernement palestinien devaient s'engager en faveur de la non- violence, de la reconnaissance d'Israël et de l'acceptation des accords et obligations précédemment souscrits, y compris la Feuille de route. IPC
13-03La réunion du Conseil des ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne a accueilli positivement l’accord Hamas/Fatah de La Mecque.
PNN
1-6 Gouvernement cherche coalition désespérément...
08-02
Au second jour des négociations, les dirigeants du Hamas et du Fatah ont concentré leurs efforts sur deux questions-clés: la composition d'une équipe de coalition et les engagements que devrait donner ce cabinet à l'Occident pour obtenir la levée de l'embargo financier qui pèse sur l'actuel gouvernement palestinien dirigé par le Hamas.
Le choix précis des mots utilisés dans cet accord pour définir la ligne du nouveau gouvernement sur les accords de paix conclus avec Israël était devenue la question centrale. Le Hamas a refusé d'accepter que le nouveau gouvernement "s'engage" par rapport à ces accords, ce qui, pour le Mouvement de la résistance, reviendrait à reconnaître l'Etat hébreu.
Toutefois, le Hamas était disposé à approuver le "respect" de ces accords.
L'acceptation internationale est cruciale pour la fin de l'embargo financier qui frappe les Palestiniens. A moins qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne n'acceptent les termes utilisés, cet embargo ne sera pas levé et il sera alors difficile de faire avancer le processus de paix.
AP
08-02
# Un accord de principe sur une répartition des postes ministériels dans un gouvernement d'union a été obtenu jeudi,
Les Fatah et Hamas sont convenus de confier la tête du futur gouvernement d'union nationale à Ismaïl Haniyeh, l'actuel Premier ministre, a affirmé Azzam Al-Ahmad, chef du groupe parlementaire du Fatah au Conseil législatif .
(AFP)
10-02
Le Premier ministre Haniyeh, espère dévoiler la composition du cabinet d'union avant la prochaine réunion du Quartet, le 21 février.
(AFP & reuters)
10-02
Un conseiller politique du Premier ministre Haniyeh a affirmé que le prochain gouvernement d’unité nationale ne reconnaîtrait pas Israël.
L'agenda politique du gouvernement d'unité ne prévoit pas la reconnaissance d'Israël, car il est basé sur le Document de l'accord national des prisonniers, a précisé M. Ahmed Yousef à Xinhua.
Le document prévoit le maintien du droit des Palestiniens à la résistance contre l'occupation israélienne, bien qu'il appelle à un Etat indépendant palestinien aux côtés d'Israël.
CRI Online
10-02
Abbas a affirmé : « Selon la constitution [de l’autorité palestinienne], le gouvernement de Haniya démissionnera, et je l’autoriserai immédiatement à former le gouvernement de coalition le quinze de ce mois ».
CPI
11-02
# Ahmed Youssef a précisé que le nouveau gouvernement,"respecterait" les accords passés entre l'OLP et Israël tout en ne se sentant pas engagés par eux.
"La question de la reconnaissance (d'Israël) n'a pas du tout été abordée" lors des discussions de La Mecque, a affirmé Youssef.
"Dans la plate-forme du nouveau gouvernement il n'y aura rien sur une telle reconnaissance, quelles que soient les pressions des Etats-Unis et du Quartet."
(Reuters)
13-02
Le Premier ministre a annoncé qu'il remettrait sa démission et celle de son cabinet d'ici quatre jours, conformément à l'accord passé entre le Hamas et le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour la formation d'un nouveau gouvernement de coalition."Nous sommes convaincus de la nécessité d'accélérer la démission (pour la rendre) dans les prochains jours, peut-être mercredi, jeudi ou vendredi".
IPC+agences
1-8 Violations colonialiste et action contre le Mur de la Honte
11-02
Dr. Nizar Rayyan, éminent leader du mouvement du Hamas dans la bande de Gaza, a dit samedi que les factions de la résistance palestinienne devaient mettre fin à la trêve avec "Israël" pour ses excavations à la mosquée d’Al-Aqsa.CPI
12-02
Joda Murkus, ministre du tourisme de l’autorité palestinienne, a dit lundi que les excavations du gouvernement israélien à la porte de Magharba de la mosquée d’Al-Aqsa étaient une violation flagrante des lois internationales.Sana
12-02
##Le porte-parole actuel du Conseil Législatif Palestinien et membre politique senior du Hamas Dr. Ahmad Bahar a appelé les pays arabes et musulmans ayant des liens diplomatiques et commerciaux avec l’état hébreu à immédiatement couper ces relations pour protester contre les travaux actuels de destruction de l’autorité de l’occupation israélienne à la mosquée d’Al-Aqsa.« Les pays arabes et musulmans sont appelés à agir rapidement pour défendre la mosquée et pousser la communauté internationale à dénoncer les travaux d’excavation injustifiés d’Israël contre les murs de la mosquée », a ajouté Bahr dans une conférence de presse, CPI
palestine-info.cc
12-02
# Colonisation : Bilin refuse de s’avouer vaincueLa résistance non-violente contre le mur continue à Bilin (ouest de Ramallah). Ses habitants ainsi que plusieurs sympathisants internationaux ont tenté dimanche de se rendre sur les terres du village, coupées de celui-ci par le mur. Cette initiative survenait dans le contexte d’une campagne visant à replanter des oliviers sur les terres dévastées par les bulldozers.
Les colons sont ensuite intervenus et ont tenté de d'interrompre l'initiative. Cependant, aucune des personnes présentes n'est partie. L'armée est ensuite arrivée sur les lieux et a mis fin à la manifestation en frappant et en arrêtant plusieurs agriculteurs ainsi que des étrangers, retenant d'autres résistants aux checkpoints.
1-10 Politique extérieure & économique.
12-03
# Le premier ministre Ismaïl Haniyeh, a appelé, lundi 12 février, l’Union européenne (UE) et le Quartet international (Etats-Unis, Russie, Nations unies et UE) à rétablir leurs aides financières à l’Autorité palestinienne. Cette exhortation fait suite au récent accord interpalestinien signé le 8 février à La Mecque, qui prévoit la mise en place d’un gouvernement d’union nationale entre Hamas et Fatah, les deux groupes politiques antagonistes de Palestine.
CRI Online
2 Politique Israélienne
Olmert
11-02
Olmert « "Tout comme la communauté internationale, nous étudions ce qui a été obtenu précisément, ce qui a été dit, et ce qui constitue la base de cet accord, si elle existe, et si elle est complète", »
Olmert a réaffirmé que le gouvernement palestinien en gestation doit respecter les exigences internationales: reconnaissance d'Israël, renonciation à la violence et acceptation des accords de paix existants.
Un responsable du ministère de la guerre a précisé que pourraient en outre être remises en cause les relations de travail d'Israël avec Mohamed Dahlan, l'homme fort de Gaza qui a supervisé les négociations de La Mecque.
(Reuters)
11-02
# Olmert va exigé des Palestiniens l'application "totale" des conditions posées par le Quartette
M. Olmert s'est toutefois donné du temps avant de se prononcer définitivement sur l'accord conclu jeudi à La Mecque. "Israël ne rejette pas et n'accepte pas cet accord. ", aurait ‘il affirmé, selon la radio militaire.
Il a toutefois prévenu qu'Israël romprait tout contact avec le président Abbas, chef du Fatah, si le prochain gouvernement palestinien n'acceptait pas l'application des conditions du Quartette, selon la même source.
Une insistance a également laissé entendre qu'Israël pourrait distendre ses liens avec Abbas si ce dernier finit par gouverner avec le Hamas.
Mais, en Israël, "la rupture des contacts avec Abou Mazen fait partie des options qui sont actuellement sérieusement discutées", a déclaré un dirigeant israélien souhaitant rester anonyme,
La porte-parole du gouvernement s'est cependant montrée très prudente. Lors de la réunion, "tout le monde a dit +Attendons de voir+. Nous en sommes toujours au stade de l'étude de la situation", a affirmé Miri Eisin.
(AFP)
2-4 Les grandes manœuvres…
14-02
# Olmert a jugé "possibles" des négociations avec les Palestiniens.
Le sommet tripartite doit se tenir le 19 février à Jérusalem, selon des diplomates occidentaux. "Nous espérons qu'ils seront en mesure de discuter d'un horizon politique pour de possibles négociations dans le cadre de la Feuille de route, susceptibles de faire concrétiser la vision de deux Etats", israélien et palestinien, a déclaré un haut responsable gouvernemental israélien.
Des proches d’Olmert ont indiqué que les négociations avec les Palestiniens ne porteraient à ce stade ni sur le statut de Jérusalem, ni sur les réfugiés palestiniens, ni sur un retour d'Israël sur ses lignes antérieures à la guerre israélo-arabe de juin 1967…
(AFP)
11-02
Le cabinet israélien réuni en conseil s'est prononcé à une large majorité en faveur de la poursuite de travaux de rénovation controversés près de l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem.
Trois ministres se sont abstenus mais aucun n'a voté contre, a fait savoir le gouvernement.
Les ministres ont également rejeté à l'occasion de ce vote interne les appels à l'arrêt des travaux lancés par les Palestiniens et des représentants du monde arabe.
AP
2-6 Pays corrompu cherche …
11-02
Soupçonnée dans une affaire de pots-de-vins, Shula Zaken, la directrice de cabinet de Olmert, a été suspendue pour six mois, le temps de l'enquête, a annoncé samedi le commissaire à l'administration publique Shmuel Hollander, suivant les recommandations du parquet.
Assistante depuis de longues années d'Olmert, Shula Zaken est soupçonnée d'être intervenue pour faire obtenir des réductions d'impôts pour son frère.
L'enquête dans cette affaire de corrution impliquaent de hauts responsables des services fiscaux,
AP
2-10 Politique colonialiste israélienne. (Colonisation & colonies)
12-02
Le porte-parole des passages Waél Abou Dahab a déclaré la réouverture du passage de Rafah aujourd’hui.Dans un communiqué de presse, M. Abou Dahab a indiqué que les observateurs européens avaient repris leur travail au passage à 8h30.PNN
2-13 Prisons & tortures.
12-02
Les forces occupantes Israéliennes ont exécuté une vaste offensive contre une manifestation d’élèves dans la ville de Bethléem, au sud de la Cisjordanie.Selon des sources des droits de l’homme, 20 élèves palestiniens ont été enlevés au cours des dernières 24 heures, sous prétexte d’avoir participé à des activités pour soutenir la mosquée d’al Aqsa, en jetant des pierres sur les postes militaires de l’armée de israélienne.
CPI
12-02
## Les forces israéliennes ont lancé une vaste campagne d’arrestations à travers la Cisjordanie. Les attaques, qui ont touché Jénine, Naplouse, Tulkarem, Ramallah et Bethlehem, ont mené à l’arrestation de 15 membres du Fatah, du Hamas et du Jihad Islamique.PNN
12-02La Société de Prisonniers Palestiniens (SPP) a indiqué,aujourd’hui, les prisonniers palestiniens vivaient dans des conditions difficiles dans la prison d’Al-Damoun en Israël.Dans un communiqué, la PPS a fait remarquer que " les prisonniers sont, quotidiennement, torturés et insultés par les autorités de la prison qui les ont privés des besoins humains comme l’eau et la nourriture.
PNN
12-02
Une famille d’un prisonnier malade a appelé, mardi, les organisations de droits de l’homme à intervenir pour sauver la vie de son fils.La famille d’Ismail Jammal a indiqué que ce dernier avait été arrêté par les Forces d’Occupation Israélienne en 2004 et qu’il avait été condamné à 10 ans de prison.
PNN
3 Politique Internationale des térritoires occupés
1 Pays Arabes & voisins
Syrie
10-02
# Le président Bachar el Assad s'est engagé à continuer de soutenir le Hezbollah et le Hamas, malgré les pressions américaines sur la Syrie pour les priver de tout soutien.
"Le président a été clair sur le fait que le soutien de la Syrie aux deux mouvements va se poursuivre et que leur résistance pour récupérer les terres occupées est un droit légitime", a déclaré à Reuters un responsable du parti Baas, Mostafa al Mekdad.
Rappel : Washington a imposé des sanctions à la Syrie en 2004, essentiellement pour son soutien à ces deux organisations, et a menacé en septembre dernier d'étendre son embargo.
Certains dirigeants en exil du Hamas, dont le chef du bureau politique Khaled Méchaal, vivent en exil en Syrie.
(Reuters)
Yemen
2 Le Monde
1 Usa (le parrain)
2 Les grandes manœuvres
09-02
# L’accord palestinien ne respecte pas entièrement les exigences US .
Les responsables américains se sont montrés peu diserts en public sur cet accord.
"Nous allons devoir attendre", a dit le chef du service de presse de la Maison Blanche Tony Snow. "Pour l'heure, nous disposons d'informations préliminaires et nous n'avons aucune occasion d'examiner ce qui a été conclu là-bas".
(AP).
09-02
Le Département d'Etat a fait une déclaration. "Nous restons attachés à la vision du président de deux Etats démocratique, Israël et Palestine, vivant côte à côte dans la pais et la sécurité, et nous restons attachés à la 'feuille de route' comme le moyen d'avancer vers cet objectif", a déclaré Gonzalo Gallegos, le porte-parole du Département d'Etat.
(AP).
11-02
# De source autorisée américaine, on souligne que, même si Washington a menacé dans le passé de boycotter tout responsable du Fatah qui se compromettrait avec le Hamas au sein du gouvernement, les relations avec Abbas ne seront pas affectées par les accords de La Mecque.
(Reuters)
5 Quartette (composé des États-unis, de l'Union européenne, de la Russie et des Nations unies)
09-02
Les négociateurs du "Quartette" sur le Proche-Orient ont salué l'accord conclu entre le Hamas et le Fatah sur le partage de pouvoir dans les Territoires palestiniens, exprimant l'espoir qu'il mène à la paix avec Israël, ont rapporté vendredi des représentants de l'UE.
"Nous espérons que les progrès effectués" pourront "contribuer à maintenir le calme sur le terrain", a déclaré Emma Udwin, porte-parole de l'UE.
Elle a expliqué que l'ensemble des parties étaient convenues de la nécessité de "prendre le temps" d'examiner l'accord, de "voir ce qu'est l'accord" et la façon dont il va être appliqué, avant toute décision sur une levée de l'embargo international qui pèse sur les Palestiniens.
AP
10-02
# Le Quartette sur le Proche-Orient (UE, Etats-Unis, Russie, ONU) a rappelé vendredi dans un communiqué commun la nécessité pour le prochain gouvernement palestinien d'union nationale de reconnaître Israël.(AFP)
6 Ue
11-02.
Par la voix de sa commissaire aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, l'Union européenne a laissé miroiter aux Palestiniens une reprise de l'aide financière du Quartet s'ils parvenaient à former un gouvernement internationalement acceptable.
(Reuters
12-02
Le Conseil des relations extérieures de l’Union Européenne (UE) a salué, le fait qu’un accord sur la formation d’un gouvernement d’union nationale a été conclu entre le Fatah et le Hamas à la Mecque.
# Lors de leur réunion lundi à Bruxelles, les ministres européens des affaires étrangères ont insisté : "L'Union européenne est prête à travailler avec un gouvernement palestinien légitime qui adopte une plate-forme reflétant les principes du Quartet."L'accord doit être revu par le Quartet lors de sa réunion prévue le 21 février à Berlin, après la réunion tripartite prévue le 19 février entre la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, M. Abbas et le Premier ministre israélien, Ehoud Olmert.
2 Europe
5 Russie
13-02
Le président Vladimir Poutine a déclaré : "Nous espérons que très bientôt, les conditions seront créées pour la levée du blocus. Il sera levé pour vous permettre de prendre les prochaines initiatives en vue d'un règlement global",
Il a également dit à son homologue palestinien qu'il serait "très utile" qu'un caporal israélien enlevé en juin par des activistes de la bande de Gaza soit libéré.
(Reuters)
13-02
## Poutine a présenté la politique étrangère russe comme une alternative à "l'unilatéralisme" des Etats-Unis dans la recherche d'une solution aux problèmes du Proche-Orient.
"Nous nous efforçons de créer un ordre mondial plus juste basé sur les principes d'égalité", a-t-il notamment affirmé "Le temps a montré que nos prises de position trouvaient un écho dans les pays arabes et musulmans."
Samedi, lors d'une conférence annuelle sur la sécurité à Munich en Allemagne, le dirigeant russe a accusé les Etats-Unis de vouloir imposer une vision "unipolaire" du monde qui ne fait qu'attiser les conflits.
Dans une interview à la chaîne de télévision Al Djazira, il a estimé que l'invasion américaine de l'Irak était l'exemple d'une décision unilatérale qui a aggravé la situation dans la région.
(Reuters)
4 La lutte pour la libération dans les territoires occupé
La Palestine au jour le jour
Détails par région
a) Cisjordanie occupée par Israël depuis 1967 : Au jour le jour
Al-Quds
"Il s'agit d'une nouvelle agression flagrante contre Al-Aqsa",
Les travaux lancés mardi à l'une des entrées de l'esplanade, celle dite des Maghrébins, ont suscité une levée de boucliers chez les Palestiniens et dans le monde arabo-musulman et des dignitaires musulmans ont proclamé une "journée de colère" vendredi pour protester contre le chantier.
09-02
Des heurts ont éclaté sur l'esplanade où la police a dispersé avec des tirs de grenades assourdissantes et autre, ainsi que du gaz lacrymogènes les manifestants. Lors de cette "journée de colère" décrétée par les dignitaires musulmans palestiniens, 20 Palestiniens et 15 policiers israéliens ont été blessés.
10-02
2.000 policiers ont été déployés en renfort à Jérusalem depuis le lancement mardi par Israël.
. "Il y a eu des émeutes près de la vieille ville auxquelles ont participé plusieurs dizaines de personnes. Ils ont été dispersés", a affirmé un porte-parole de l'armée israélienne.
40 personnes ont été arrêtées par l’armée israélienne à Jérusalem et en Cisjordanie lors de ces manifestations contre des travaux israéliens près de l'esplanade des Mosquées, annonce la police.
Des manifestations contre les travaux israéliens ont également eu lieu dans la région de Hébron en Cisjordanie, où un enfant à été grièvement blessé par des tirs israéliens, ainsi que près du barrage militaire de Qalandia, entre Jérusalem et Ramallah.A Nazareth en Galilée, plus de 10.000 Arabes israéliens ont participé à une marche de "soutien à Al-Aqsa" à l'appel du mouvement islamique en Israël. Haranguant la foule, son chef, Raëd Salah, a mis en garde les autorités israélienne "contre toute atteinte" contre l'esplanade des Mosquées.
Réactions :
Les israéliens ont annoncé qu'ils poursuivraient les travaux malgré les protestations dans le monde arabo-musulman
Le Waqf, chargé de la protection des biens religieux musulmans, rappelle que les travaux menacent les fondations de l'esplanade.
La Ligue arabe a condamné samedi "l'attaque criminelle" par Israël de la mosquée d'Al-Aqsa à Jérusalem, appelant l'ONU et le Quartette pour le Proche-Orient à faire pression sur l'Etat hébreu pour y mettre fin.
La Malaisie, présidente en exercice de l’Organisation de la Conférence islamique, a une nouvelle fois appelé vendredi l’autorité d’occupation à mettre fin à ces travaux
(AFP.& http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=3684)
4-2 La Palestine en chiffre (Depuis le début de l'Intifada le 25 septembre 2000)
Civils & résistants tués : 5.247
Palestiniens blessés : 84.455
Internationaux blessés : 175 (chiffre tout a fait minimal)
(balles réelles ou caoutchoutées, gaz lacrymogène, autres moyens)
Arrêtés : : 47.065
En prison : : 9.970
Pacifistes en prison ou arrêtés : 92
Autres actes
Journalistes tués : 9
Journalistes blessés : ? + 32
Nombre de maisons palestiniennes détruites ou partiellement démolies : 66.275
2-2 Occupants:
Israéliens tués : 1.111
( 343 militaires/policiers)
Israéliens blessés : 6.133
( 286 militaires/policiers)
# Nb : j'ai imputé à Israël les morts et blessés lors des affrontements inter-palestiniens (la rédaction)
Les chiffres indiqués sont vérifiés par le recoupement des chiffres des pertes communiqués par la résistance & les médias occidentaux & XINHUANET (Chine
6 Les brèves
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc6-1 Accord de la Mecque
1 Accords de La Mecque : Marwan Al Barghouti s’exprime.L’agence de presse PNN reproduit ici dans son intégralité la déclaration de Marwan Al Barghouti, figure de proue du Fatah, qui a suivi l’annonce d’accords Fatah/Hamas suite à la rencontre à La Mecque. Le texte a été traduit par CL et AFPS.
"Je félicite le peuple palestinien pour sa réussite à conclure l’Accord de la Mecque, un succès qui mènera à la création d’un gouvernement d’union nationale.
J’appelle la communauté internationale et en son sein les personnes qui partout dans le monde soutiennent la démocratie et la liberté, à annoncer sans délai qu’elle reconnaît le nouveau gouvernement palestinien, à traiter avec lui et à l’aider dans l’accomplissement de sa mission.
Je remercie le peuple palestinien qui, au nom de l’unité nationale, s’est levé en rempart contre le déclenchement d’une guerre civile et n’a jamais laissé son cap dévier de Jérusalem et de la Mosquée al-Aqsa.
Je suis aussi reconnaissant au roi Abdallah d’Arabie saoudite et à son peuple pour avoir fait preuve d’originalité et de clarté de pensée en se faisant les hôtes du sommet et de l’accord qui s’en est suivi.
Enfin je remercie mes camarades prisonniers, hommes et femmes, qui pendant la crise ont sans relâche appelé leurs partis respectifs à mettre fin aux combats fratricides et à aller vers l’unité. Ils et elles ont ainsi une fois encore fait la démonstration de leur intégrité morale.
Puisse ce moment important de notre histoire être l’ occasion pour nous de nous souvenir de notre martyr Yasser Arafat, qu’il repose en paix, lui qui a toujours voulu assurer l’unité de notre peuple. L’Accord de la Mecque doit servir de base pour élaborer une série d’accords entre les parties et doit définir un partenariat dont le rôle sera d’établir un front interne efficace contre l’occupation israélienne dans toutes ses manifestations.
Enfin, je voudrais remercier les Etats d’Egypte, de Jordanie, de Syrie, d’autres pays arabes et tous les pays de par le monde qui nous soutiennent, pour le rôle qu’ils ont joué et l’aide qu’ils ont apportée dans la résolution de nos différends et pour trouver une solution au récent conflit interne en Palestine.” AFPS - PNN
2 Hamdan : Le sommet arabe à venir à Riyad fournira une couverture politique à l’accord de la Mecque.12-02
Le représentant du Hamas au Liban Osama Hamdan a affirmé que les positions arabes, musulmanes et internationaux envers l’accord de la Mecque nouvellement conclu entre les mouvements du Hamas et du Fatah étaient positives en général.
Mais il a élevé des craintes sur de possibles tentatives américaines pour mettre la pression sur la communauté internationale pour ne pas accueillir favorablement l’accord.« Généralement, les positions internationales sur l’accord étaient bonnes, mais nous ne devons pas négliger de possibles pressions que les Etats-Unis pourraient exercer sur le comité du Quartet afin de ne pas négocier avec l’accord, bien que les pays européens l’ont jusqu’à présent accueilli, et nous espérons qu’ils traduisent leurs positions sur le terrain », a expliqué Hamdan.Soulignant l’importance du rôle arabe dans la diffusion de l’accord et pour mettre la pression sur le monde afin qu’il l’accepte et soulève le siège injuste sur le peuple palestinien, l’officiel politique du Hamas a révélé que son mouvement attachait de grands espoirs au prochain sommet arabe dans la capitale saoudienne Riyad pour qu’il fournisse à l’accord la couverture politique qu’il requiert.Il a aussi exprimé ses espoirs pour que le chef de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, accompagnera le Premier ministre de l’autorité palestinienne, Ismaïl Haniyeh, au sommet afin de confirmer l’unité palestinienne. CPI
palestine-info.cc
3 La communauté internationale, dont les Etats-Unis, doivent respecter la volonté des Palestiniens.
13-02
Le Premier Ministre palestinien, Ismail Haniyeh du Hamas, a déclaré que la communauté internationale, dont les Etats-Unis, devait respecter la volonté des Palestiniens.
il a assuré la nécessité que "Cet accord a permis à toutes les parties intéressées de traiter la politique palestinienne dans une harmonie entre les Palestiniens de façon à mettre fin à la souffrance incessante des Palestiniens."Nous avons maintenant deux volontés ; les élections démocratiques et le dernier accord de La Mecque, donc, le siège long de plusieurs mois devrait se terminer.", a souligné Haniyeh.Il a insisté que "Les Etats-Unis ne devraient pas avoir une politique du deux poids, deux mesures."."Nous nous adressons à l'Union européenne et au Quartet pour leur demander de respecter la volonté des Palestiniens et leur entente, et de lever le blocus dont le peuple palestinien a souffert pendant de longs mois", a déclaré Ismaïl Haniyeh dans un discours à Gaza. L'accord de La Mecque "a ouvert la voie à toute partie souhaitant discuter avec les Palestiniens de la levée du blocus ou du dossier politique", a-t-il ajouté. Conclu le 8 février, l'accord signé à la Mecque, en Arabie Saoudite, prévoit quatre points principaux: l'arrêt des combats internes, la formation d'un gouvernement d'unité, la restructuration de l'Organisation de Libération de la Palestine et l'adoption d'un partenariat politique.
4 Haniyeh demande la fin des sanctions.A la suite de l’accord interpalestinien de La Mecque prévoyant la mise en place d’un gouvernement d’union Hamas/Fatah, le Premier ministre issu du Hamas Ismaïl Haniyeh a appelé lundi 12 février l’Union européenne et le Quartet international à mettre fin à leur boycott.
"Nous nous adressons à l’Union européenne (UE) et au Quartette - Etats-Unis, UE, Russie et ONU - pour leur demander de respecter la volonté des Palestiniens et leur entente, et de lever le blocus dont le peuple palestinien a souffert pendant de longs mois", a déclaré Ismaïl Haniyeh. L'accord de La Mecque "a ouvert la voie à toute partie souhaitant discuter avec les Palestiniens de la levée du blocus ou du dossier politique", a-t-il ajouté. Conclu le 8 février, l'accord signé à La Mecque, en Arabie Saoudite, prévoit la mise en place d'un gouvernement d'union entre le Hamas et le Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas.
Démission de pure forme En parallèle, Ismaïl Haniyeh a annoncé lundi qu'il remettrait sa démission et celle de son cabinet d'ici quatre jours, conformément à l'accord passé entre le Hamas et le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour la formation d'un nouveau gouvernement de coalition. Sa démission est de pure forme dans la mesure où il conserve son poste de Premier ministre. "Nous sommes convaincus de la nécessité d'accélérer la démission (pour la rendre) dans les prochains jours, peut-être mercredi, jeudi ou vendredi",
Points à régler Ismaïl Haniyeh a par ailleurs reconnu que les points qui avaient fait échouer les précédents accords, comme le contrôle des forces de sécurité et le sort de Force exécutive, la milice de quelque 5.600 hommes créée l'an dernier par le Hamas, n'étaient toujours pas réglés. La Force pourrait être démantelée et ses membres intégrés à différentes branches de la sécurité, globalement fidèle au président Abbas. Si les deux partis se sont entendus sur le nombre de portefeuilles détenus par chacun, ce n'est pas le cas pour ce qui est de désigner les futurs détenteurs de ces maroquins, surtout pour l'Intérieur, qui contrôle les forces de sécurité. Or ces questions avaient contribué au déclenchement des affrontements meurtriers entre Hamas et Fatah dans la Bande de Gaza. Cinq semaines pour composer le gouvernement En vertu de l'accord conclu la semaine dernière à La Mecque (Arabie saoudite), le Hamas doit proposer des candidats à l'Intérieur au Fatah qui fera son choix. Ismaïl Haniyeh, qui dispose de cinq semaines pour composer le gouvernement d'union nationale, doit rencontrer Mahmoud Abbas jeudi. Les ministères des Affaires étrangères et des Finances ont été attribués à des indépendants.
Nouvelobs.com /AP - PNN12-02
Olmert a déclaré qu'il attendait de voir la composition du nouvel exécutif palestinien pour évaluer la situation, selon des participants à une réunion avec la commission des Affaires étrangères et de la Défense au Parlement. Si le gouvernement mixte Hamas-Fatah maintient les mêmes exigences envers Israël, aurait-il ajouté, "cela montrera que la position d'(Abbas) s'est déplacée, vers le Hamas". Nouvelobs.com /AP - PNN
5 Redwan espère que l’Union Européenne reconnaisse l’accord avec le nouveau gouvernement d’unité.10-02
Le porte-parole du mouvement Hamas dans la bande de Gaza, Ismaïl Redwan, a salué samedi l’accueil initial arabe et international de l’accord entre le Hamas et le Fatah sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale.
Redwan a notamment décrit la réponse préliminaire de l’Union Européenne comme une « étape avancée vers la reconnaissance de la légitimité de ce gouvernement». Il a espéré que l’accueil prudent de l’Union Européenne se développera en un rapport avec le prochain gouvernement palestinien.Interrogé sur le refus israélien de traiter avec le gouvernement d’unité nationale, Redwan a dit qu'il n’était pas étrange qu’"Israël" rejette un tel gouvernement, particulièrement lorsque Olmert avait demandé au chef de l’autorité palestinienne Abbas de refuser de se joindre à un gouvernement de coalition avec le Hamas.Il a de plus noté qu’il était naturel que l’« ennemi sioniste » mette des obstacles devant ce gouvernement après que le peuple palestinien ait été capable d’unir ses rangs et de se mettre d’accord sur un gouvernement capable de briser le siège.
palestine-info.cc
CPI
6 Israéliens et Palestiniens en décalage pour le sommet de lundi.
Le gouvernement palestinien devrait démissionner d’ici jeudi pour permettre la participation du Fatah à l’exécutif et ouvrir la voie à une reprise des négociations de paix israélo-palestiennes. Toutefois des déclarations faites mardi augurent mal du dialogue au sommet Abbas-Olmert-Rice de lundi prochain.
Le porte-parole du gouvernement palestinien Ghazi Hamad a affirmé mardi que l’équipe d’Ismaïl Haniyeh rendrait son tablier "dans les deux prochains jours", probablement même avant l’arrivée du président de l’Autorité Mahmoud Abbas jeudi dans la Bande de Gaza pour discuter avec M. Haniyeh de la future coalition.
En vertu de l’accord conclu la semaine dernière à La Mecque pour mettre fin aux affrontements interpalestiniens qui ont fait plus de 130 morts depuis mai, le Premier ministre dispose de cinq semaines à compter de sa démission pour former un cabinet d’union nationale comprenant neuf membres du Fatah, six du Hamas et neuf indépendants et représentants de groupes minoritaires.
Les négociations achoppent encore sur l’attribution des postes-clés de vice-Premier ministre et de l’Intérieur. Le sort de la Force exécutive, la milice de quelque 5.600 hommes créée par le Hamas, n’est pas non plus réglé. Avec ce nouvel exécutif, le président Abbas tente d’obtenir le soutien de la communauté internationale, malgré le refus du Hamas de reconnaître explicitement le droit d’exister d’Israël et de renoncer à la violence. Le Mouvement de la résistance islamique s’est seulement engagé à "respecter" les accords signés par l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) de feu Yasser Arafat.
"Nous espérons que la communauté international regardera le coté positif de l’accord", a insisté Rafiq Husseini, conseiller de Mahmoud Abbas.
Mais la réaction circonspecte d’Israël, des Etats-Unis et de l’Union européenne ne suggère pas un prochain dégel des aides directes au gouvernement palestinien et des droits de douanes prélevés par l’autorité d’occupation pour le compte des Territoires. Ces mesures datent de l’entrée en fonctions début 2006 de l’exécutif dominé par le Hamas, vainqueur des législatives du 25 janvier, un an après l’élection de M. Abbas. Trois conditions ont été posées à la levée du boycott : le renoncement à la violence, la reconnaissance d’Israël et celle de tous les accords passés.
Les violences de mardi ne vont pas non plus dans le sens d’un apaisement. Des soldats des forces d’occupation ont tué un membre des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, mouvement se réclamant du Fatah, et en ont blessé un autre à la frontière entre Israël et la Bande de Gaza, selon le groupe et l’armée. Un soldat a aussi blessé deux Palestiniens dans ce secteur, d’après l’armée d’occupation.
L’autorité d’occupation a suspendu ses opérations militaires dans la Bande de Gaza après la trêve décrétée avec les Palestiniens fin novembre 2006, mais des fusillades sporadiques éclatent à la frontière et des roquettes palestiniennes sont tirées quotidiennement sur Israel.
L’armée d’occupation dit avoir découvert 18 bombes depuis ce cessez-le-feu.
Dans ce contexte, aucune "question de fond ne sera abordée" lundi au sommet réunissant Mahmoud Abbas, Ehoud Olmert et Condoleezza Rice, si l’on n’en sait pas davantage sur la politique du nouveau gouvernement palestinien, a prévenu mardi la porte-parole de M. Olmert, Miri Eisin. Washington tenait un discours similaire.
Le sommet de lundi risque donc de tenir davantage de l’examen de passage pour Mahmoud Abbas que du prélude à la reprise et au bouclage des négociations de paix qu’il appelait de ses voeux.
14-02
http://www.aloufok.net/
7 Accord de principe sur une répartition des postes ministériels dans un gouvernement d'union.
08-02
Un accord de principe sur une répartition des postes ministériels dans un gouvernement d'union a été obtenu jeudi,
Les Fatah et Hamas sont convenus de confier la tête du futur gouvernement d'union nationale à Ismaïl Haniyeh, l'actuel Premier ministre, a affirmé Azzam Al-Ahmad, chef du groupe parlementaire du Fatah au Conseil législatif
En nommant Ismaël Haniyeh à la tête du gouvernement d'union, M. Abbas lui a demandé de "respecter le droit international et les accords conclus par l'OLP", y compris avec Israël, ce qui revient à une reconnaissance implicite de l'Etat hébreu.
L'accord attribue au Hamas huit ministères, dont ceux de l'Economie, du Travail et de la Justice, et cinq reviendraient à la formation de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, et quatre à des représentants de quatre autres groupes parlementaires, selon un représentant du Hamas.
Selon l'accord, M. Haniyeh sera secondé par un vice-Premier ministre issu du Fatah et le poste de ministre de l'Intérieur reviendra à un indépendant.
Les parties sont aussi convenues de nommer deux indépendants aux ministères des Affaires étrangères et des Finances, tandis que l'Intérieur doit revenir à un indépendant nommé par le Hamas mais ayant reçu l'aval de M. Abbas
Mais les deux mouvements, n'arrivent toujours pas à se mettre d'accord sur le programme politique du futur gouvernement, a ajouté Al-Ahmad,
"Dans le cadre de la répartition des portefeuilles ministériels, nous sommes convenus avec le Hamas qu'Ismaïl Haniyeh dirigera le gouvernement d'union nationale", a dit M. Ahmad.
Pour sa part, "le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, nommera un vice-Premier ministre à choisir au sein du Fatah", son parti, a-t-il ajouté.
Mais "la formation d'un gouvernement reste tributaire d'un accord sur son programme politique, auquel nous ne sommes toujours pas parvenus", a-t-il indiqué.
"Nous sommes revenus à un +non-accord+ sur le programme politique du gouvernement (...)", a encore dit le responsable du Fatah.
"Les divergences persistent sur le programme politique, sur la base duquel sera formé le gouvernement palestinien pour obtenir une levée du blocus politique et économique. Sans accord sur le volet politique, les autres accords resteront sans valeur", a encore dit le responsable du Fatah.
"Sur cette question, le Hamas a fait des progrès par rapport au passé, mais ces progrès ne permettent pas une entente", a-t-il conclu.
L'accord prévoit aussi la fin des violences inter-palestiniens Il interdit l'effusion "du sang palestinien", "affirme l'unité nationale et adopte le dialogue comme seul moyen pour le règlement des conflits", selon le conseiller du président palestinien Nabil Amr.
(AFP)
7 Dossier
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
7-1 Plusieurs barrières à la formation d’un gouvernement d’union nationale palestinien.
CRI OnlineL’annonce a été faite officiellement lundi 12 : le gouvernement autonome dirigé par le Hamas, le Mouvement de résistance islamique de Palestine, doit démissionner d’ici quelques jours et ouvrir ainsi la voie à la constitution d’un nouveau gouvernement. Nouveau gouvernement au sujet duquel le Hamas va négocier cette semaine avec le Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas. Mais beaucoup d’analystes restent sceptiques, pointant les divergences non négligeables qui restent à aplanir.
Les officiels du Hamas et du Fatah sont revenus en fin de semaine dernière de la Mecque, où ils ont signé un accord jeudi dernier. Accord que le Premier ministre palestinien Ismail Haniyeh a présenté au public dans un discours télévisé prononcé vendredi soir. Selon lui, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas devrait se rendre sous peu dans la Bande de Gaza pour discuter avec le Hamas des derniers détails de la formation d'un gouvernement d'union nationale. Après quoi il mandatera Ismail Haniyeh pour constituer un nouveau cabinet à la suite de la démission du gouvernement actuel du Hamas. Ce dernier disposera de cinq semaines.
Pour beaucoup d'analystes, en dépit du cadre défini par l'accord de la Mecque sur la formation d'un gouvernement de coalition, les deux partis sont toujours confrontés à de sérieuses barrières à franchir avant de mettre ce cabinet à l'?uvre.
A commencer par l'attribution des différents postes ministériels. Certes, l'accord de la Mecque prévoit la répartition des portefeuilles entre le Hamas et le Fatah. Sauf que ni l'un ni l'autre n'ont encore fixé leurs candidats, et celui du ministre de l'Intérieur pose, semble-t-il, un problème particulièrement épineux à résoudre. Conformément à l'accord, le Hamas soumettra une liste de personnalités indépendantes qui pourraient assumer les fonctions de ministre de l'Intérieur à Mahmoud Abbas, à qui reviendra la décision finale. D'après une source proche du Hamas, une liste de deux candidats a été soumise au président palestinien, lequel n'aurait pas encore donné sa réponse. Dans la mesure où le ministère de l'Intérieur doit contrôler les forces palestiniennes de sécurité, ce portefeuille demeure un enjeu de dispute entre les deux partis, une pomme de la discorde autour de laquelle se cristallisent tous les heurts inter- palestiniens.
Second point d'achoppement, la persistance ou la suppression des forces armées du Hamas. Pour contrer les forces de sécurités palestiniennes contrôlées par le Fatah, ce en dépit de l'opposition de son chef Mahmoud Abbas, le Hamas a mis au point une « force exécutive », à savoir une unité paramilitaire forte à l'origine de 3.000 hommes, dont les rangs ont été grossis pour atteindre 6.000 hommes avec l'exacerbation des conflits inter-palestiniens. Dans les violents accrochages qui ont opposés ces derniers mois le Hamas et le Fatah, cette « force exécutive » a participé à la plupart des opérations militaires, dont plusieurs fusillades contre les forces de sécurités palestiniennes placées sous le commandement de Mahmoud Abbas. Et la tension entre ces deux unités reste d'autant plus vive que l'accord de la Mecque ne fait pas mention de l'avenir de ces troupes. Aussi, cette question est-elle un autre enjeu majeur des négociations de la semaine.
Mais le point le plus sensible reste sans doute le problème de la reconnaissance du nouveau gouvernement par la communauté internationale. Aux termes de l'accord de la Mecque, le nouveau gouvernement devra « respecter » tous les traités conclus entre l'Autorité palestinienne et Israël? Sans toutefois qu'il ait à reconnaître en termes explicites l'existence de l'Etat d'Israël, ni s'engager à renoncer à la violence, comme l'exigent Israël et les pays occidentaux. Qui plus est, un porte-parole du Hamas a clairement indiqué que le nouveau gouvernement « ne saurait reconnaître Israël ». Jusqu'ici, la plupart des pays occidentaux affichent une attitude circonspecte face à cet accord de la Mecque - ils observent. L'Union européenne a laissé entendre dimanche qu'elle n'envisage pas pour l'instant de rétablir son aide à la Palestine. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, pour sa part, a déclaré le même jour qu'il ne ferait pas de jugement avant la constitution du nouveau gouvernement. Et d'ajouter que si ce gouvernement ne reconnaît pas Israël, cela signifierait pour lui un changement de position de la part de Mahmoud Abbas. Mahmoud Abbas qui est toujours considéré par Israël comme le représentant des formes modérées palestiniennes, avec qui l'Etat hébreu maintient des contacts. Or, selon un porte-parole, Israël pourrait suspendre justement ces contacts, à titre provisoire, si le nouveau gouvernement ne satisfait pas les conditions formulées par la communauté internationale? Ce qui placerait Mahmoud Abbas sous une pression encore plus accablante.
Le président palestinien doit se rendre mercredi à la Mecque, pour de nouvelles discussions avec le Hamas sur ce gouvernement d'union nationale. Les Palestiniens suivront sans doute cela de très près car, après une année difficile tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, ils aspirent à ce nouveau cabinet capable de sortir la Palestine du marasme actuelSource : CRI Online
8-2 Point de vue de Smadar Perry : Sommet de La Mecque : l'influence saoudienne.
Extrait : partie Palestine Les photos parues la semaine dernière, prises dans l'élégant et spacieuxpalais al-Safa de La Mecque racontent l'histoire des coulisses du sommet"historique" entre les délégations du Fatah et du Hamas.Dans l'enthousiasme ambiant, le leader du Hamas Khaled Mesh'al a oublié uninstant que le président palestinien Mahmoud Abbas (Abou Mazen) avait tentéde renverser le gouvernement Hamas à Gaza, avec la bénédiction de Washingtonet de Jérusalem. Les deux hommes ont roulé dans la même voiture, de villesen villes saoudiennes, puis ont inauguré par une prière les conversations deréconciliation. Des serveurs portaient des plateaux chargés de nourriture,les délégations ont dormi, puis délibéré dans le palais où leurs hôtes sesont faits discrets, sauf quand on a eu besoin d'eux. Quelques jours plustard, les deux leaders palestiniens ont couronné leur accord par une visitetrès médiatisée sur le lieu saint, drapés de tuniques blanches symbolisantla pureté de leurs intentions.Il est rare que le palais royal, qui surplombe la Ka'aba (2), lieu saintpour des centaines de musulmans de par le monde, laisse pénétrer des camérasde télévision, bien que les organisateurs de la conférence se soient assurésque les médias seraient tenus à bonne distance des nombreuses scènes dedésaccords et de bouffées de colère. L'Arabie saoudite a tout misé sur lesommet de La Mecque, en faisant savoir dès le début que c'était la "dernièrechance" pour les deux parties. Le roi Abdallah a voulu une série derésultats diplomatiques, là où précisément ses prédécesseurs en Egypte, enJordanie, au Qatar et même dans une certaine mesure en Syrie, avaientéchoué. Pour autant que nous le sachions, au moins cinq des plus hauts dignitairesdu régime saoudien se sont mobilisés pour cette entreprise : le roiAbdallah, son frère Sultan, prince de la Couronne, le ministre des affairesétrangères Saoud al-Fayçal, le prince Mukrin bin Abdul-Aziz, nouveau chef durenseignement, et l'étoile montante de la nouvelle diplomatie d'ouverture duroi, le prince Bandar, conseiller pour la sécurité nationale. Lesconseillers ont recommandé d'utiliser un modèle américain de gestion decrise dans les négociations tout en l'adoptant aux conditions duMoyen-Orient. Ils ont fait se heurter de front Abou Mazen et Khaled Mesh'al,ainsi que leur important entourage respectif, jusqu'à l'obtention d'unaccord sur un gouvernement d'union nationale, même rédigé à la hâte, sous lapression, matelassé de généreuses promesses financières et plein deformulations qui paraissent fragiles et peu convaincantes. Tous les expertss'accordent à dire que le véritable test sera de voir si la promesse de lafin de l'effusion de sang en Palestine sera tenue sur le terrain. Israël aété à peine mentionné lors du sommet de La Mecque.Nous savons aujourd'hui qu'une semaine avant le début des négociations,Mesh'al avait pris soin d'envoyer à Damas une clarification claire et nette: le Hamas ne s'engageait pas à reconnaître Israël. La politique dumouvement, dictée par Mesh'al au premier ministre Haniyeh, n'allait donc paschanger radicalement. Mesh'al signalait ainsi au monarque saoudien qu'ilpouvait se débrouiller sans ses millions.L'accord de gouvernement d'union nationale était donc pré-formaté : iltraiterait des questions internes palestiniennes, contiendrait de vaguesformules de coopération entre Abou Mazen et un gouvernement dirigé par leHamas, et, plus important, accorderait une plus grande importance à leurshôtes [saoudiens] en tant que gestionnaires de crise et négociateurs. Si lesdeux camps palestiniens respectent leur accord, les Saoudiens ferontparvenir un milliard de dollars pour des projets économiques, des aides etdes reconstructions, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.Pour le royaume pétrolier, la question financière est secondaire. La maisonroyale saoudienne est prête à dépenser encore bien plus de centaines demillions de dollars pour atteindre son grand objectif. A Washington,l'administration divise le monde musulman entre "alliés" (Arabie saoudite,Egypte, Jordanie, Maroc et Fatah) et "méchants" (Iran, Syrie). Mais lesSaoudiens divisent la même carte selon des critères strictementcommunautaires : les musulmans sunnites sont les alliés de la famille royalewahabbite, contre les chiites d'Iran et du Hezbollah qui veulent abattre legouvernement libanais à majorité sunnite pour y établir l'empire du "bonIslam". Cette confrontation, autrefois refoulée, est devenue beaucoup plusaiguë depuis la chute de Saddam Hussein et la montée en puissance deschiites d'Irak. Malgré ses défauts, l'accord de La Mecque est aujourd'hui considéré parWashington et par le camp des "bons" dans le monde arabe comme pouvant menerà un premier pas dans les efforts de Riyad de renforcer ses positions dansle monde arabe. Fin mars, les 22 leaders arabes se réuniront lors d'unsommet destiné à relancer l'initiative de paix du roi Abdallah. L'équationdiplomatique est simple : le monde arabe, qui a déjà approuvé ce plan àBeyrouth en 2002, offre à Israël une paix totale et une normalisation desrelations (qui seront testées "sur le terrain", comme c'est le cas pourl'accord de La Mecque) en échange d'un engagement de la part d'Israël de seretirer sur les frontières de 1967(3).Jusqu'à maintenant, les premiers ministres israéliens ont évité de réagirdirectement à cette initiative. Mais les Saoudiens n'ont pas l'intention derelâcher la pression. Ils ont le soutien des Etats-Unis, qui a intérêt àvoir aboutir un processus de paix. Et la lutte continue contre l'OPAiranienne sur le leadership du monde musulman.(1) Smadar Perry est la responsable du desk Moyen-Orient pour le quotidienYediot Aharonot. (3) Sur l'initiative saoudienne, voir par exemple : "A propos del¹initiative de paix saoudienne :"http://www.lapaixmaintenant.org/article649et, plus récent : "Les Saoudiens poussent Bush à adopter leur plan de paix"http://www.lapaixmaintenant.org/article1506
Bitterlemons, 12 février 2007www.bitterlemons.org
Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant
9 Annexes
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
9-1 Détails sur la composition du nouveau gouvernement.
Un accord a été trouvé entre le Fatah et le Hamas concernant la formation du gouvernement d’unité nationale. Les différents points ci-dessous ont été publiés dimanche après-midi et font état de la composition du nouveau gouvernement :
1. Le Hamas aura à sa charge le ministère de l’éducation, les affaires religieuses, la jeunesse et les sports, le gouvernement local et l’économie ;
2. Le Fatah dirigera la santé, les affaires sociales, les travaux publics et le logement, les communications, l’agriculture et les affaires carcérales ;
3. Le Fatah désignera les ministres indépendants ;
4. L’information, le tourisme et les affaires féminines seront désignés par le Premier ministre et les blocs parlementaires ;
5. Le Premier ministre et le vice-premier ministre seront nommés par le président Abbas. Le ministère des affaires étrangères sera tenu par l’indépendant Ziad Abu Amar. Celui-ci est accepté par le Hamas et le Fatah. Salam Fayyad retourne au ministère des finances, et le ministre de l’intérieur doit être désigné par le Hamas et approuvé par le président Abbas.
12-02
Rashid Hilal - PNN

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