samedi, décembre 30, 2006

N°209 - Journal de Palestine Special dossie r- 30-12

1 Les brèves
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc1-1 Ha'aretz : Les propos anti-arabes sont passibles de poursuites. Le procureur général Menahem Mazouz a averti jeudi le député Effie Eitam (Union nationale, extrême droite) qu¹il pourrait se voir poursuivre s¹il répétait son appel à expulser la grande majorité des Palestiniens et Cisjordanie et à interdire aux Arabes israéliens de participer à la politique israélienne.Dans une lettre adressée au député par le vice procureur, il est précisé à Eitam : "Le procureur général est arrivé à la conclusion que ces propos sont passibles de poursuites. Toutefois, malgré la gravité de cette affaire, le procureur général que pour le moment, aucune enquête ne serait engagée. Le procureur m¹a demandé de vous aviser que si de tels propos se reproduisaient, une procédure criminelle serait engagée contre vous."
Effie Eitam, leader de la branche religieuse sioniste du parti Union nationale, avait déclaré le 10 septembre lors d¹une commémoration dans la colonie de Cisjordanie d¹Eli : "La grande majorité des Arabes de Cisjordanie doit être expulsée Tous ces Arabes ne peuvent pas rester ici et l¹on ne peut pas renoncer à ce territoire. La plupart d¹entre eux devront partir."Concernant les Arabes israéliens, Effie Eitam avait déclaré : "Il nous faudra prendre une autre décision : interdire aux Arabes israéliens de participer au système politique. Là aussi, c¹est très simple. Nous avons nourri une cinquième colonne, un groupe de traîtres au sens propre, et en conséquence, nous ne pouvons pas permettre une présence aussi hostile et aussi prégnante dans le système politique israélien."Le bureau d¹Effie Eitam a déclaré en réaction : "La position du procureur général est étrange et frise la tentative de limiter la liberté d¹expression. Le procureur ferait mieux d¹enquêter sur les députés arabes qui se sont rendus dans des pays ennemis en temps de guerre et exprimé leur soutien et leur solidarité aux actes terroristes contre des citoyens israéliens."Le député Avhsalom Vilan (Meretz, gauche) a qualifié l¹avertissement de Mazouz de "carton jaune" aux propos racistes. Il a ajouté qu¹à l¹avenir, les hommes politiques seraient prévenus que des propos racistes sont passibles de poursuites criminelles.
http://www.haaretz.com/hasen/spages/807022.htmlHa¹aretz, 28 décembre 2006
Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant
1-2 De Marianne Blume : Rice à Lieberman: étranglez le Hamas!
"Il faut étrangler le Hamas": cette déclaration provient de la bouche même de la Secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice. Rice a tenu ces propos lors d'une rencontre tenue secrète il y a trois semaines avec le ministre des Affaires stratégiques, Avigdor Lieberman. Selon des sources haut placées à Jérusalem, Lieberman aurait entendu des propos très directs contre le Hamas de la part de la secrétaire d'Etat et des informations inquiétantes en provenance des services secrets américains.
jeudi 28 décembre 2006 -
7 Tevet 5767
De www.a7fr.com
1-3 Israël empoisonne les Palestiniens.
Le Ministre de l'environnement pour la Palestine, Territoires Occupés,Youssef Abou Soufia a participé à la conférence des ministres de l'environnement arabes ce jeudi 21 décembre à Alger.En marge des séances plénières, Abou Soufia a accusé le gouvernement de l'Occupation de recourir à des armes chimiques bannies par les Conventions Internationales et à de l'uranium appauvri dans les Territoires.Des quantités importantes de produits et de déchets chimiques dangereux sont transportés dans les Territoires qui fait office de dépotoir pour produits toxiques sans précaution aucune avec un risque très sérieux de pollution des eaux des nappes phréatiques.En 6 années, deux millions d'arbres ont été arrachés par les occupants, dont 500 000 oliviers.Israël refuse que la Commission pour le programme environnemental de l'ONU et que des membres de l'Agence Internationale pour l'Énergie Atomique accèdent aux Territoires pour contrôler et vérifier ces faits.
22-12
http://www.convergencedescauses.com/breves/internationale/israel-empoisonne-les-palestiniens.html
2 Dossier
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
2-1 Point de vue de Kim Petersen : La malfaisance de la collaboration.
.Dans certains contextes, la collaboration symbolise le progrès : les gens travaillent ensemble pour un mieux-être. Mais la collaboration a aussi son côté noir, qui est l’anathème des principes progressistes : travailler contre sa propre société. En d’autres mots : trahison et sédition
Dans la société occidentale, ceux qui collaboraient avec l’ennemi étaient condamnés comme traîtres. En Europe, le nom de famille de Vitus Quisling, un Norvégien qui a collaboré avec les Nazis pendant l’occupation de la Norvège, est devenu le synonyme de « traître », de la même manière que celui de Benedict Arnold, loyaliste duplice, signifie « traître » dans la société américaine.Au Moyen-Orient, deux hommes de premier plan sont en compétition pour une reconnaissance éponyme de traîtres : le Premier Ministre Fouad Siniora et le Président palestinien Mahmoud Abbas, qui cherchent à solder leurs frères aux sionistes et aux impérialistes.La trahison de SinioraSiniora est le “dirigeant” connu pour avoir pleuré en face des dignitaires arabes, pendant que les forces sionistes bombardaient le Liban. Le Premier Ministre-banquier, dont la politique a aidé à endetter lourdement le Liban et à le laisser à la merci des requins néolibéraux comme le Fonds Monétaire International et le Paris Club, attend des recettes de l’administration traîtresse de George Bush aux Etats-Unis (après tout, ce fut la secrétaire d’Etat US Condoleezza Rice qui a lancé des appels au cessez-le-feu, de manière à ce que l’agresseur israélien puisse finir ce qu’il avait commencé). Le Washington Post parle d’une « aide » de 1 billion de dollars US. Presque 500 millions de cette « aide » sera imputée à « l’armée et la police libanaises pour aider au renforcement des forces de sécurité, pour aider le gouvernement libanais assiégé » (1). Le Post ne dit pas pourquoi le régime libanais est assiégé, ni par qui.Le gouvernement libanais est assiégé par son propre peuple (en particulier par une coalition de Maronites et Shi’a), des gens appauvris par les politiques néolibérales et souffrant des ravages de la guerre causés par les pays avec lesquels Siniora fait copain-copain.Et quelles sont les intentions des régimes donneurs d’aide ? Le Post répond : « Cela fait partie d’un effort des Etats-Unis, de la France, de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et d’autres pour soutenir les forces de sécurité libanaises de manière à ce qu’elles puissent, si besoin, étendre leur contrôle à tout le pays. ». Voyons : Nous vous détruisons de l’intérieur et de l’extérieur, et ensuite nous vous envoyons de « l’aide » attachée à une ficelle pour que vous acceptiez de devenir les marionnettes de vos maîtres étrangers. Cela s’appelle un abandon de souverainetéLe Post ajoute que l' « aide est aussi destinée à renforcer la main du gouvernement pour contrer l’influence du Hezbollah ». Hezbollah est la résistance au crédit de laquelle on peut mettre l’expulsion d’Israël du Liban (à part les Fermes de Sheba’a) et d’avoir combattu récemment Israël jusqu’à l’immobiliser. Renforcer la main du gouvernement libanais sur le Hizbollah équivaut donc à renforcer la poigne impérialiste sur le Hizbollah.Le Post est encore plus prédictif : “Après l’Irak, le Liban est devenu le premier terrain de bataille de l’influence entre les Etats-Unis et l’Iran. » L’influence sur le Liban fait partie des efforts des US pour redessiner violemment le Moyen Orient. « Aider » avec de desseins géopolitiques plus larges.Maintenant que l’infrastructure du Liban a été saccagée et les fermes détruites par les bombes, pourquoi toute cette « aide » est-elle destinée à des fusils plutôt qu’à la nourriture et la reconstruction ?Les Etats-Unis sont le pays qui a donné le feu vert à l’armée sioniste pour dévaster le Liban, qui a empêché les Nations Unis d’agir pour arrêter la violence. Pourquoi le gouvernement libanais collaborerait-il avec une entité si néfaste, qui cherche à miner la société libanaise pour lui-même et ses intérêts clientélistes d’Etat égoïste ?Le Post cite des “officiels US” qui déclarent que l’Iran viole les résolutions des Nations Unies en faisant de la contrebande d’armes entre le Liban et la Syrie. Les grotesques Nations Unies fournissent le contexte dans lequel les US peuvent introduire des armes au Liban pour armer son régime mandataire, mais faire de même est interdit au Hizbollah.De plus, les Etats-Unis s’oppose aux pressions du Hizbollah pour des élections qui détermineraient le soutien public au gouvernement Siniora, mais poussent pour une élection en Palestine, dans l’espoir que les Palestiniens affamés se débarrasseront du gouvernement Hamas qui résiste aux sionistes, permettant ainsi aux régimes occidentaux de les nourrir de façon adéquate.La trahison d’AbbasLes régimes occidentaux sont tellement déterminés à affamer les Palestiniens que l’argent collecté « légalement » par le Premier Ministre palestinien Ismail Haniyeh a été bloqué au passage de Rafah entre l’Egypte et Gaza.Citant une « source très bien informée », United Press International (UPI) (2) rapporte qu’un membre du Fatah, Saeb Erakat, s’était assuré de la complicité de l’Egypte pour boycotter le Hamas. (3)Le Premier Ministre Hamas revenait avec de l’argent levé pendant son voyage en Iran, au Qatar et au Soudan. Les Israéliens ont demandé au Lieutenant Général Pietro Pistolese, commandant de la Mission d’Assistance aux Frontières de l’Union Européenne – officiers de police et de douane de 17 pays – European Union Border Assistance Mission (EUBAM), de fermer la frontière, et il a accepté.Selon un porte-parole israélien, Shlomo Dror, les Palestiniens « ont promis de faire des efforts pour mettre un terme à la contrebande d’argent ». Depuis quand un Ministre apportant de l’argent à son gouvernement « fait de la contrebande » ? Ce n’était pas de l’armement. Ce n’était pas de la drogue. C’était de l’argent pour un pays dont la population meurt de faim. Quelle sorte de Palestinien ferait une promesse qui aggrave la famine de son propre peuple ?UPI écrit :« C’est une confrontation très large. Les Etats-Unis, l’Union Européenne, la Russie et les Nations-Unies, qui forment le Quartet, le Président Mahmoud Abbas du Fatah et Israël, veulent obliger le gouvernement dirigé par le Hamas à renoncer à la violence, accepter Israël et honorer les accords conclus avec lui. Le Hamas islamique refuse de le faire et est sujet à un boycott politique et économique. »Pourquoi faire allusion à l’affiliation religieuse du Hamas ? Pourquoi cet article est si orienté ? Pourquoi n’est-il pratiquement jamais fait mention que la Palestine veut obliger le gouvernement dirigé par les sionistes à renoncer à la violence, accepter la Palestine et honorer les accords conclus avec elle – et que le parti juif Kadima refuse de le faire ?Le gouvernement de la Palestine dirigé par le Hamas se retrouve confronté à plusieurs régimes occidentaux qui ont gelé « leur aide ». A part la promesse de rendre 100 millions de dollars de taxes palestiniennes, Israël a gelé tout transfert. Mais Israël n’a aucun droit de geler les transferts ; en fait, Israël, en tant que puissance occupante, est « légalement » (pas la peine de faire appel à la morale dans le cas de l’Etat sioniste) responsable des besoins du peuple qu’il occupe.A cause du boycott financier, le Hamas a été forcé à faire rentrer de l’argent liquide (estimé à 60 millions de dollars par Pistolese) par Rafah. Ainsi, pendant qu’Haniyeh était à la recherche d’argent pour nourrir son peuple, Abbas et sa coterie cherchaient les moyens de bloquer cette action destinée à la famine.Et la démarche vient d’Abbas. Comme le révèle UPI :"Les hommes du Président Abbas contrôlent le passage de Rafah. Toutefois, il n’y a aucune loi palestinienne qui interdise d’apporter de l’argent par cette voie. L’importateur doit seulement le déclarer. L’employé de l’EUBAM dit que la loi appliquée au passage est une loi palestinienne. Et les Palestiniens n’ont pas non plus violé la loi égyptienne, puisque l’argent ne venait pas d’Egypte mais avait juste traversé le pays."Le Président Abbas est cité : “Nous avons entendu dire qu’il (Haniyeh) a des fonds pour faire de la contrebande dans le pays ; nous disons ici que nous avons besoin d’argent, mais pas de l’argent de la contrebande. » Que veut dire Abbas ? Comme l’a clairement expliqué UPI, aucune loi n’a été violée en tentant de faire entrer de l’argent en Palestine. Il n’y a donc eu aucune contrebande ! Comment Abbas peut-il se mettre à genou devant les diktats sionistes lorsque ses propres frères ont faim ?Le rejet des collaborateursEn masse, le peuple libanais cherche à renverser le gouvernement collaborationniste de Sionora. Les oppositions transcendent les affiliations religieuses (4). Les intérêts impérialistes et sionistes soutiennent le régime de Siniora.Au Liban, les gens dénoncent la collaboration de Siniora. En Palestine, la situation a tourné à la violence. Le régime US a poussé à la confrontation Hamas-Fatah pour obtenir l’accord du Congrès sur les 100 millions de dollars destinés à la garde présidentielle d’Abbas.En Palestine, “une profonde insatisfaction” au sujet du Parti Fatah d’Abbas – “sa corruption, son inefficacité, son manque de résultats dans la réalisation des buts nationaux des Palestiniens pour leur indépendance et un règlement juste avec Israël » - ont vu le Hamas l’emporter d’une victoire claire (5).La volonté démocratique des Palestiniens a été coincée par les machinations occidentales qui ont plongé les Palestiniens dans plus de pauvreté. Avec comme toile de fond cette manœuvre d’extorsion, Abbas, soutenu par ses amis impérialistes sionistes, tente un nouvel essai de victoire électorale. En clair : « Votez pour le Fatah et mangez » ou « Votez pour le Hamas et crevez de faim ».Le choix revient au peuple. Mais des choix soumis au peuple dans des circonstances répressives ne peuvent pas prétendre à la démocratie. Les interférences sionistes-impérialistes sont de retour pour les mordre. Le Hamas, après tout, est une création sioniste (6) et le poste de Premier Ministre palestinien est le résultat des tentatives US pour réduire le pouvoir politique de Yasser Arafat.Depuis des décennies, les Palestiniens incarnent le courage du héros révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata, qui déclarait : « Je préfère mourir debout que vivre à genoux. » Les sionistes-impérialistes ne devraient pas être surpris que le peuple palestinien, qui souffre, résiste et reste debout depuis si longtemps, même face à une élection à la vie-à la mort, rejette encore la puanteur de la collaboration – nourriture ou pas.
Kim Petersen > kim@dissidentvoice.org Kim Petersen, co-editeur de Dissident Voice, vit en République de Corée.
Palestine - 28-12-2006
Notes de lecture :[1] Robin Wright, "U.S. Readies Security Aid Package To Help Lebanon Counter Hezbollah," Washington Post, 22 Decembre 2006.[2] UPI appartient à News World Communications, qui appartient à un mouvement religieux anti-communiste, de tendance droite dure, appelé «Unification Church » dirigé par le Reverend Moon Sun Myung.[3] Joshua Brilliant, "Analysis: Can Hamas be reined-in?" United Press International, 21 Decembre 2006.[4] Pakinam Amer, "Lebanon's faiths mingle at Christmas Eve rally," m&c news, 25 Decembre 2006. Un Chrétien, Hoda al-Farjiya, ext cité : “Par le passé, nous avions l’habitude de dire : Il est Chrétien, il est Musulman. Maintenant, nous nous tenons tous ensemble et nous disons : La religion est pour Dieu et le Liban pour chacun. ».[5] Q&A, "Hamas election victory," BBC News, 26 Janvier 2006. (6) Ndt. A ce sujet, lire l'interview de Khaled Meshaal, qui qualifie cette assertion de "bobard"
Source : Dissident Voice
Traduction : MR pour ISM

2-2 Point de vue de John V. Whitbeck : Au sujet du “droit d’Israël d’exister” - Ce qui est demandé est un jugement moral
Maintenant qu’une guerre civile, recherchée depuis longtemps par Israël, les Etats-Unis et l’Union Européenne, est sur le point d’éclater, il est temps d’examiner la justification mise en avant par Israël, les Etats-Unis et l’Union Européenne de la punition collective infligée au peuple palestinien en représailles à son "mauvais" choix lors des élections démocratiques de janvier dernier – c’est-à-dire le refus du Hamas de "reconnaître Israël" ou de "reconnaître l’existence d’Israël » ou de « reconnaître à Israël le droit d’exister". Ces trois formulations ont été utilisées de façon interchangeable par les médias, les politiciens et même les diplomates, comme si elles signifiaient la même chose. Ce qui n’est pas le cas.“Reconnaître Israël” ou n’importe quel autre Etat est un acte officiel légal/diplomatique par un Etat envers un autre Etat. Il est inapproprié – et même absurde – de parler d’un parti ou d’un mouvement politique, même appartenant à un Etat souverain, qui donnerait reconnaissance diplomatique à un Etat. Parler de la «reconnaissance d’Israël» par le Hamas est tout simplement nul, un raccourci trompeur qui sème la confusion sur la demande réelle qui est faite.“Reconnaître l’existence d’Israël” n’est pas un non-sens logique et implique, à première vue, la reconnaissance manifeste d’un fait de la vie – comme la mort et les impôts. Pourtant, cette formulation comporte de sérieux problèmes pratiques. Quel Israël, à l’intérieur de quelles frontières, cela concerne-t-il ? • Les 55% de la Palestine historique recommandés pour un Etat juif par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1947 ? • Les 78% de la Palestine historique occupés par Israël en 1948 et considérés maintenant partout dans le monde comme « Israël », ou « territoire israélien » (« Israël proper » en anglais) ?• Les 100% de la Palestine historique occupés par Israël depuis juin 1967 et montrés comme étant « Israël » sur les cartes des livres de classe israéliens ? Israël n’a jamais défini ses propres frontières, puisque le faire le limiterait nécessairement. Cependant, si c’est tout cela qui était demandé au Hamas, il lui serait possible de reconnaître, comme un fait avéré, qu’un Etat d’Israël existe aujourd’hui à l’intérieur de quelques frontières spécifiées.“Reconnaître à Israël le droit d’exister”, la demande réelle, est d’un niveau totalement différent. Cette formulation ne concerne pas des formalités diplomatiques ou une simple acceptation de réalités présentes. Elle appelle un jugement moral.Il y a une différence ENORME entre « reconnaître l’existence d’Israël » et « reconnaître à Israël le droit d’exister ». D’un point de vue palestinien, la différence est de même niveau que de demander à un Juif de reconnaître que l’Holocauste a eu lieu et lui demander de reconnaître qu’il était « juste » que l’Holocauste ait eu lieu – que l’Holocauste (ou, dans le cas des Palestiniens, la Nakba) était moralement justifié.Demander aux Palestiniens de reconnaître « à Israël le droit d’exister », c’est demander à des gens qui ont été traités, depuis presque 60 ans, et continuent d’être traités, comme des sous-hommes de proclamer publiquement qu’ils SONT des sous-hommes – et, au moins implicitement, qu’ils méritent ce qui a été fait, et continue d’être fait contre eux. Même les gouvernements US du 19ème siècle n’ont pas demandé aux Natifs américains survivants de proclamer publiquement la "justesse" de leur nettoyage ethnique par les Visages Pâles comme préalable à toute discussion sur la réserve dans laquelle ils seraient enfermés – sous blocus économique et menace de famine jusqu’à ce qu’ils perdent tout ce qui leur reste de fierté et concèdent ce point.Certains croient que Yasser Arafat a accepté cette reconnaissance pour en finir avec la sauvagerie de la diabolisation et gagner le droit d’être sermonné directement par les Américains. En fait, dans sa fameuse déclaration de Stockholm en 1988, il a accepté "le droit à Israël d’exister en paix et en sécurité". Cette formulation, d’une manière significative, concerne les / conditions / de l’existence d’un Etat qui, de fait, existe. Elle n’implique pas la question existentielle de la "justesse" de la dépossession et de la dispersion du peuple palestinien de sa terre natale pour faire de la place à un autre peuple venu de l’étranger.L’invention de la formulation “droit à Israël d’exister" et son utilisation comme excuse pour ne discuter avec aucun gouvernement palestinien qui défendrait les droits fondamentaux du peuple palestinien, est attribuée à Henry Kissinger, le grand maître ès-cynisme diplomatique. On peut douter que les Etats qui continuent à utiliser cette formulation le fassent en pleine conscience de ce qu’elle sous-entend, moralement et psychologiquement, pour le peuple palestinien et dans le même but cynique – une sorte de barrage empêchant toute avancée vers la paix et la justice en Israël/Palestine et une manière de donner encore plus de temps à Israël pour créer des situations irréversibles et blâmer en même temps les Palestiniens pour leurs propres souffrances.Cependant, de nombreux citoyens honnêtes et de bonne volonté peuvent se laisser tromper par la simplicité superficielle des mots « le droit à Israël d’exister » (et encore plus aisément par les deux autres raccourcis) et croire qu’ils constituent une demande raisonnable et évidente, et que le fait de refuser une telle demande raisonnable est certainement un signe de perversité (ou d’"idéologie terroriste") plutôt que la nécessité de se raccrocher au respect de soi-même et à la dignité comme des êtres humains à part entière, ce que ressentent profondément et comprennent parfaitement, du fond de leurs coeurs et de leurs esprits, des gens trompés depuis longtemps qu’on a dépouillés de presque tout ce qui fait que la vie vaut le coup d’être vécue.Ceci est avéré par les sondages montrant que le pourcentage de Palestiniens qui approuvent la fermeté du Hamas et son refus de plier devant cette demande humiliante de l’ennemi, malgré l’intensité des souffrances et douleurs économiques infligées par le siège israélien et occidental, dépasse de façon significative le pourcentage de population qui a voté pour le Hamas en janvier dernier.Il n’est peut-être pas trop tard pour que les esprits honnêtes de par le monde attirent l’attention sur le caractère déraisonnable – et même immoral - de cette demande et sur la formulation verbale qui la sous-tend, dont l’utilisation abusive a déjà causé tellement de souffrances et menace d’en causer encore bien d’autres.
John V. Whitbeck John V. Whitbeck, avocat international, est l’auteur de "The World According to Whitbeck" (“Le monde selon Whitbeck
jvwhitbeck@awalnet.net.sa
Source : CounterPunch
Traduction : MR pour ISM
Israel - 26-12-2006
2-3 Point de vue de Abed Charef : L’Irak en Palestine. La nouvelle orientation de la politique israélienne : plutôt que d’utiliser sa force, avec des risques de pertes en vies humaines, Israël privilégie l’action politique qui amène l’ennemi à s’autodétruire. La guerre civile risque de provoquer en Irak ce que l’occupation américaine n’a pas réussi à atteindre : détruire le pays. Et la Palestine risque de basculer vers la même situation. Le Premier ministre israélien Yehud Olmert s’est découvert un nouvel ami. En recevant le chef du gouvernement britannique Tony Blair, lundi soir, Olmert a affirmé son soutien au chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas ! Oubliés, les meurtres au quotidien perpétrés par l’armée israélienne en Palestine. Oubliées, les attaques meurtrières contre les civils, décimant des familles entières. Oubliée, la destruction de l’infrastructure palestinienne, qui a réduit les Territoires occupés en terre de désolation. Il ne reste plus que cette compassion du Premier ministre israélien envers un dirigeant palestinien « modéré », contesté par des « hordes » intégristes. Cet homme « modéré » est pourtant à la tête de l’Autorité palestinienne depuis le décès de Yasser Arafat. Il a fait preuve d’une telle modération que nombre de ses compagnons ont commencé à se demander comment ce dirigeant historique du Fatah a pu se transformer au point de demander moins que le minimum. Farouk Kaddoumi, un des derniers dirigeants historiques du Fatah encore en vie, l’a d’ailleurs vertement critiqué cette semaine, mettant en doute sa capacité à incarner les revendications palestiniennes. Mais la modération de Mahmoud Abbas n’a guère donné de résultats. Israël a maintenu son acharnement contre les Palestiniens, semant la mort et la désolation, réduisant les Territoires occupés en champs de ruines, détruisant l’infrastructure du pays et aggravant la déstructuration sociale d’un tissu meurtri par des décennies de guerres. Il n’y a, pourtant, guère de secret dans cette soudaine « sympathie » palestinienne pour Mahmoud Abbas. Le Premier ministre israélien s’adresse en premier lieu aux Occidentaux, auxquels il veut montrer qu’il est prêt à discuter avec un modéré, et même à « l’aider ». A contrario, ce sont les Palestiniens qui refusent d’être « aidés ». Dans le même temps, Yehud Olmert enfonce le dirigeant palestinien aux yeux de ses Palestiniens, le présentant comme l’homme d’Israël et des Etats-Unis, faisant le jeu du Hamas. Mais au-delà de cet effet de propagande, les déclarations de Yehud Olmert révèlent la nouvelle orientation de la politique israélienne : plutôt que d’utiliser sa force, avec des risques de pertes en vies humaines, Israël privilégie l’action politique qui amène l’ennemi à s’autodétruire. Avec les conseils avisés des Etats-Unis, Israël est en train de transposer la situation irakienne en Palestine, en l’améliorant si possible. Ce changement montre la principale force d’Israël. Car plus que son armée, ou sa maîtrise de la technologie, la force d’Israël réside dans sa capacité à tirer les conclusions de ses expériences, en premier lieu de ses échecs, et d’utiliser au mieux les expériences des autres. Cela se vérifie encore une fois au Proche-Orient. Israël n’a pas réussi à détruire le Hezbollah, cet été. Il en a tiré une conclusion essentielle : il est inutile de s’engager dans des guerres qui nécessitent une forte intervention humaine. De l’expérience américaine en Irak, Israël a noté que l’occupation d’un pays provoque une puissante action de résistance, même si le régime antérieur était honni. Venir à bout de la résistance se révèle comme un objectif impossible à atteindre. Par contre, amener cet ennemi à se détruire est possible. Et c’est la principale piste que veut privilégier Israël, aussi bien au Liban qu’en Palestine. Cet été, durant l’agression israélienne, le Hezbollah a réussi à préserver son organisation, et il en est même sorti renforcé. Par contre, enivré peut-être par ses succès (ce qui serait exceptionnel pour un parti islamiste), le parti de Hassan Nasrallah s’est lancé dans une bataille libanaise moins consensuelle, et qui risque de se révéler beaucoup plus périlleuse que l’agression israélienne. L’épreuve ne fait que commencer, et il ne suffit pas de montrer sa force pour gagner, dans un pays où les équilibres sont si précaires que le moindre souffle peut déstabiliser tout l’édifice. En Palestine, Hamas et Fatah s’orientent vers l’affrontement. Même si elles évitent la guerre civile, les deux formations se sont laissées entraîner si loin dans une logique de compétition qu’il leur sera difficile de revenir vers ce qui les unit et qui constitue l’objet même de leur existence. Un fossé, difficile à combler, s’est creusé. Il risque de faire plus de mal que les opérations militaires israéliennes. Les conditions de la lutte ne permettent guère aux Palestiniens d’avoir la lucidité nécessaire pour rectifier le tir. Mahmoud Abbas gère la situation au jour le jour, sans pouvoir influer sur les événements. Le Premier ministre Mahmoud Hanyeh essaie encore d’allier ses positions dogmatiques avec une réalité dramatique. Et ce n’est pas un hasard si les initiatives les plus intéressantes viennent de ceux qui ne sont pas directement impliqués dans la confrontation inter-palestinienne : les prisonniers. Ce tableau est largement suffisant pour provoquer le bonheur de Yehud Olmert, et le pousser à verser une larme sur le sort de Mahmoud Abbas. Celui-ci se trouve dans une position très difficile, dont il lui appartient de tirer les leçons. Comme Israël a tiré les leçons de ses échecs. En aura-t-il l’envergure ? Abed Charef
Sources Global Research
Posté par Adriana Evangelizt

2-4 Point de vue de Khalid Amayreh : La scandaleuse ingérence US en Palestine.
Au moment où l'administration Bush est absolument incapable ou peu disposée à obtenir d’Israël-nazi d'enlever même un seul barrage routier en Cisjordanie, le gouvernement US semble vouloir alimenter à tout prix le feu de la guerre civile en Palestine. Plus tôt cette semaine, la Secrétaire d'État Condoleezza Rice a dit qu'elle demandera au Congrès des « dizaines de millions de dollars pour renforcer la force de sécurité » du Président Mahmoud Abbas de l’Autorité Palestinienne. Mais renforcer Abbas contre qui ? Contre Israël qui attaque sauvagement les palestiniens, occupe leur pays et viole gravement leurs droits humaines, civils, politiques et nationaux ? Ou peut-être veulent-ils le renforcer de sorte qu’il puisse obliger Israël à démanteler le mur colossal qu'il a construit au cœur des centres de population palestiniens afin de voler toujours plus de leurs terre pour l'expansion de la colonisation juive ? Hé bien, tout le monde sait pourquoi la mensongère administration US cherche à renforcer Abbas. Elle tente simplement de faire en Palestine ce qu’elle a fait en Irak, au Liban, en Somalie et en Afghanistan pour ne citer que quelques pays. Les USA ne cherchent rien de moins qu’à déclencher la rage d’une guerre civile en Palestine afin de favoriser et de hâter les ambitions sionistes et, par là même, faire avorter les aspirations palestiniennes, la liberté et l'indépendance de l'impérialisme juif. Il est infiniment déplorable (et honteux), en effet, que Abbas et sa clique de sycophantes et de parasites mettent leur confiance là où elle ne devrait pas être, à savoir dans l’administration Bush et dans cette Rice fourbe. Quand se rendront-ils compte que les bourreaux des palestiniens sont les USA et pas le Hamas ? Rice n'a-t-elle pas demandé à John Bolton il y a exactement deux semaines de mettre son veto sur une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU qui condamnait les massacres israéliens de Beit Hanoun ? Est-ce que cette Rice sans cœur et sadique, n’a pas il y a seulement quelques semaines publiquement félicitée son homologue israélienne, Tsipi Livni, d’avoir réussi à pousser des centaines de milliers, probablement des millions, de palestiniens au bord de la famine ? Et enfin, ces soi-disant chefs stupides n'ont-ils pas compris la signification de l’incessante demande teigneuse de Rice que Abbas et le Fatah ne se joignent pas dans un gouvernement d'unité nationale avec le Hamas ? Mon Dieu, quand se rendront-ils compte que rien de bon ne pourra jamais venir des USA, l'empire du mal qui a tué plus d’un million d’enfants irakiens afin de punir un homme, Saddam Hussein. Et voyez simplement ce que les USA ont fait en Irak à la suite de leur invasion, l’occupation et la destruction de ce pays arabe ! ! Comme nous le savons, les USA ont proposé de soi-disant « initiatives de paix » dans le milieu des années 50, quand ils avaient classé les dirigeants et les gouvernements du Moyen-Orient Arabe et Musulman en extrémistes et en modères. Mais qu'ont obtenu des USA ces soi-disant « modérés » en retour de leur action mercenaire trahissant leur propre peuple ? Les administrations US successives ont-elles jamais réussi à obtenir d’Israël l’enlèvement d’un avant-poste de colonisation juive de notre terre, ou seulement l’arrêt de la démolition d’une maison palestinienne, ou même l’arrêt du déblaiement au bulldozer d’une oliveraie palestinienne ? Si Abbas et les cohortes réalisent cela, pourquoi nous déchirent-ils le cœur avec le mirage étasunien ? Pourquoi sont-ils aussi aveugles et avancent-ils aussi obstinément vers ce même piège qui nous a fracassé les pieds et brisé le dos maintes et maintes fois ? Sont-ils si crédules, si stupides et si démoralisé qu'ils n’ont d’autre choix que d'être dupés encore et encore par le démon US ? Les USA ne veulent pas la paix en Palestine, les USA, qui sont contrôlés des cornes aux sabots par les diaboliques lobbies sionistes, ne peuvent pas vraiment parvenir à la paix en Palestine. Les USA ont dispose de plus de cinquante ans pour réaliser la paix, même lorsque Israël était plus faible et le monde Arabe plus fort qu'ils le sont aujourd’hui. En bref, les USA font partie du problème et pas de la solution. Je suis sûr qu'Abbas et compagnie comprennent cela au fond de leurs cœurs. Mais, si c’est le cas, pourquoi placent-ils tous leurs œufs dans le panier US ? N’ont-ils pas appris la leçon de l'expérience de Yasser Arafat avec les USA et Israël ? Arafat a reconnu Israël, a abrogé la Charte Nationale Palestinienne, a baisé les mains de l'épouse de Yitzhak Rabin, et a établi des « cours de sécurité d'état » dans son état policier sans nation afin de punir au plus vite les « ennemis de la paix » avec Israël. Il a même ordonné que ces « ennemis de la paix » soient torturés et emprisonnés, tout cela pour obtenir un certificat de bonne conduite des criminels et des voleurs de Tel Aviv et de leurs sympathisants, leurs protecteurs et alliés de Washington. Et qu'a-t-il reçu en échange de toute cette « bonne volonté » qui frisait l'hypocrisie et la flagornerie ? Ils l'ont assiégé dans son propre bureau de Ramallah pendant trois ans avant de le tuer à la fin avec du poison. Je ne demande pas à Abbas de braver les USA, ou même Israël. Il est trop sainte nitouche et trop obséquieux pour le faire. Cependant, il doit au moins défendre fidèlement les palestiniens et refuser d'être aux ordres des USA en appelant aux dépens de notre cause immuable et de nos droits légitimes inaliénables. Il doit résister et rejeter toutes ces interventions US dans les affaires internes palestiniennes, rejeter l'argent et les armes US que chacun sait être dans l’intention de mettre à feu la Palestine, un feu qui pourrait, à Dieu ne plaise, causer une guerre civile dans chaque ville palestinienne, dans chaque rue palestinienne, si ce n’est pas dans chaque clan et famille palestiniens. Oui, M. Abbas. Les porte-parole du Département d’État de la Maison Blanche vous louangeraient bien comme il faut de « montrer des qualités de chef » et de « force » vis-à-vis du Hamas ? Mais que feriez-vous de toutes les éloges du monde si vous perdez votre peuple et tuez leur cause, tout en rendant Israël, l'occupant de notre patrimoine national et le bourreau de notre peuple, vraiment joyeux et fasciné par la satisfaction de voir le sang palestinien, beaucoup de sang palestinien, répandu par des mains palestiniennes. Khalid AmayrehKhalid Amayreh est journaliste à Jérusalem. Original : http://www.palestine-info.co.uk/am/publish/article_20920.shtml
Sources Global Research
3 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
3-1 Meron Benvenisti : Les temples de l’occupation.
A ce jour, pas un seul barrage n’a encore été retiré en Cisjordanie sur les dizaines de barrages qu’il avait été décidé d’enlever pour faire un « geste » à l’égard de Mahmoud Abbas.

Le projet de « levée des barrages » est repoussé, sous l’un ou l’autre prétexte, depuis quelques années déjà et, en attendant, leur nombre a augmenté. On peut supposer avec un bon niveau de certitude que cette nouvelle tentative visant à faciliter la vie des Palestiniens échouera elle aussi, tout comme les précédentes. Parce que le régime des barrages n’est pas l’affaire d’un geste insignifiant, marginal, ni une question de nombre dont la réduction serait susceptible d’indiquer un changement quelconque dans la situation existant dans les Territoires occupés. Les barrages constituent le pilier central du contrôle israélien sur la Cisjordanie et ils remplissent trois fonctions fondamentales : symbolique, géostratégique et sociopolitique. Dès lors, à celui qui ne leur reconnaîtrait qu’une signification tactique sécuritaire ou un lien de dépendance aux colonies, il manquerait l’essentiel.

De ce point de vue, les officiers de l’armée israélienne (qui sabotent toute tentative de lever des barrages) sont plus fidèles et dévoués aux conceptions de base d’Israël que le Premier Ministre et le Ministre de la Défense qui utilisent les barrages comme un moyen politique à court terme. Les centaines de barrages fixes ou mobiles, construits ou improvisés, blocs de béton ou barrières tournantes, monceaux de terre ou tranchées, sont tous conçus dans un même but : marquer qui a le pouvoir de contrôler la vie des Palestiniens.

De petits groupes de jeunes soldats font office d’agents d’une autorité qui force des centaines de milliers de personnes à se conformer à des lois arbitraires qui désorganisent leur vie au niveau le plus élémentaire. Ce contrôle est mis en œuvre, pour l’essentiel, sans qu’il soit besoin de recourir à la force mais en jouant sur la peur et l’inquiétude des Palestiniens.

Le mépris pour les Palestiniens et le recours à une mentalité de soumission ne se manifestent pas seulement par les barrages, mais aussi par les procédures de « contrôle » qui sont appliquées sans égard pour la dignité des Palestiniens ni leurs besoins. On attend d’eux qu’ils attendent, en file, en silence et dociles. Sinon, on les « punit ».

Les régimes coloniaux se sont toujours appuyés sur l’arrogance de soldats peu nombreux, qui administraient la vie de millions d’autochtones par un recours minime à la force et en se fiant à une « dissuasion » assurant un statut inférieur aux sujets placés sous leur autorité. Israël a perfectionné la méthode coloniale : au lieu que les forces d’occupation gèrent la vie des autochtones au niveau de l’existence quotidienne, dans leurs villes et leurs villages, elles imposent aux autochtones un contrôle indirect par enfermement dans des enclaves clôturées et en interférant avec la routine de leur vie. Le maître ne pénètre pas dans leur domaine, mais les autochtones sont obligés de l’implorer dans les temples de l’occupation – les barrages – et tant qu’ils se plient aux règles qui leur sont dictées, l’occupant sait que sa position est solide.

Les barrages servent de moyen géostratégique de premier ordre : institutionnalisant l’expropriation de l’espace physique et de l’infrastructure publique de Cisjordanie et leur cession à l’usage exclusif des Israéliens. La carte des centaines de barrages installés à l’intérieur des centres de population palestiniens dessine le partage physique de la Cisjordanie en territoires qui ont été annexés de fait – l’ouest de la clôture de séparation et la vallée du Jourdain coupée de ce qui l’entoure – et en dix enclaves palestiniennes, de Jénine au nord jusqu’au sud du mont Hébron.

Les monceaux de terre et les blocs de béton placés sans ordre apparent constituent en réalité tout un système géostratégique, et l’enlèvement de quelques tas de terre ou de fermetures de routes pourrait altérer un dispositif planifié avec tellement de méticulosité. Ceux qui croient que l’idéologie du Grand Israël a disparu, évanouie, feraient bien de comprendre que les barrages sont le symbole de l’expropriation des territoires de la Cisjordanie, sans annexion, en sus de la création de « réserves » palestiniennes.

La division géographique crée une réalité sociale et politique qui entraîne l’éclatement de la communauté palestinienne en sous-communautés faibles et pauvres, où ce qui domine c’est la coupure entre le centre et la périphérie, la dégénérescence des centres urbains et l’appauvrissement de l’espace villageois, la séparation des familles, l’empêchement mis aux soins médicaux et aux centres d’enseignement – le tout avec l’espoir que ce blocus politique et social conduira à des problèmes démographiques et peut-être à un émigration.

Les planificateurs du régime des barrages ont voué d’importants efforts à l’élaboration du système et à sa mise en œuvre, mais ils semblent avoir mal évalué l’efficacité de leur méthode. La société palestinienne montre une cohésion et une capacité d’adaptation aux conditions de vie pénibles, impitoyables, qui lui sont imposées, et on ne voit pas de signes que les objectifs stratégiques programmés auraient été atteints. Les concepteurs des barrages ont dès lors l’impression qu’il leur faut en augmenter le nombre chaque année. Il y en a déjà 522, soit un barrage pour 3.500 Palestiniens.

Celui qui aspire sérieusement à ce qu’il soit mis un terme à cette marche folle – dont même la maigre utilité au plan sécuritaire est mise en doute et dont le préjudice est clair pour tout le monde – celui-là est tenu d’ordonner le démantèlement de tous les barrages qui ne sont pas situés à la frontière d’Israël souverain, et de ne pas se soumettre au maquignonnage que les officiers de l’armée tentent d’imposer.
Meron Benvenisti
Haaretz, 28 décembre 2006
www.haaretz.co.il/hasite/spages/806538.html
Version anglaise : The temples of the occupation
www.haaretz.com/hasen/spages/806575.html
source : http://www.ism-france.org/news/article.php?id=5992&type=analyse
(Traduction de l'hébreu : Michel Ghys)

3-2 Lettre du Parti communiste de Grèce à tous les députés du Parlement grec : L'idéologie bourgeoise.
Cette semaine, le groupe parlementaire du Parti communiste de Grèce (KKE) a envoyé une lettre à tous les députés du Parlement grec sur les événements anti-communistes récents survenus en Europe et sur l'atmosphère qu'ils ont créée.

L'idéologie bourgeoise :
Actuellement les bourgeoisies qui appuient l'impérialisme US commencent à être effrayées devant le chaos qu'elles ont créé.
Elles pressent leurs gouvernements, leurs militaires, leurs médias, leurs intellectuels et leurs technocrates :

1) à faire la guerre militaire avec toujours plus d'intensité, de sauvagerie, avant que les peuples ne se rendent compte du chaos et ne se révoltent;
2) à faire la guerre idéologique : la bourgeoisie a à sa solde des mercenaires : idéologues, politiciens, politologues, éditorialistes, historiens.
La guerre idéologique consiste à faire croire aux peuples que le mouvement communiste est un mouvement terroriste, comme celui un mouvement fasciste de Mussolini, qui obéissait aux capitalistes italiens, ou comme celui du mouvement national-socialiste d'Hitler, qui obéissait aux capitalistes allemands, vaincus en 1918 et qui devaient étendre l'hégémonie allemande.
Hitler qualifié de terroriste les mouvements de la Résistance européenne, alors qu'il pratiquait le terrorisme d'État en Allemagne et dans les territoires envahis et occupés par le Troisième Reich.
Bush qualifie aujourd'hui de terroristes les mouvements qui résistent à l'impérialisme US alors qu'il pratique le terrorisme d'État, légalise la torture, révoque le droit à l'Habeas Corpus, truque les élections, bombarde et massacre des peuples entiers.

Partout à travers le monde, la bourgeoisie intellectuellement et moralement nulle, commence à se rendre compte, entre deux digestions et trois cocktails :
- que les peuples les plus pauvres de la terre, presque sans défenses, résistent héroïquement et avec toujours plus de détermination aux attaques des armées canadiennes, états-uniennes, britanniques, dotés d'un arsenal militaire digne des hordes de nazis qui déferlaient sur l'Europe, des tanks et des armes de plus en plus puissantes d'une troisième guerre mondiale en gestation;
- que terrorisés, les peuples se tournent vers le fondamentalisme religieux chrétien, juif, musulman, vers les positions les plus dures et les plus violentes qui soient pour se protéger;
- que les peuples du monde dénoncent les forces militaires d'invasion et d'occupation de leur propre pays, ont honte de leurs gouvernements de lâches qui terroristent, torturent, bombardent des peuples entiers; qu'un jour les militaires, comme au Viêt-Nam, déserteront ou tourneront leurs armes contre leurs propres généraux, que leurs familles commenceront à comprendre que l'impérialisme US veut occuper la région pour les siècles à venir et que la bourgeoisie est assez stupide pour croire aux faux rapports militaires qui déclarent que nous sommes en train de gagner la guerre;
- que les peuples d'Amérique latine, malgré toutes les dictatures militaires fascistes installées par les USA et les secteurs réactionnaires de chaque pays après la grande frousse qu'ils ont eue en 1960, avec la victoire de la Révolution cubaine sur la dictature de Batista.
- que les peuples d'Amérique latine veulent se sortir de l'immense misère dans laquelle le capitalisme les a plongés, et continuent de se battre
- toujours plus conscients de la nécessité du socialisme,
- malgré les coups d'États fascistes, les renversements de gouvernements progressistes et populaires prêts à servir le peuple,
- malgré les milliers d'assassinés, d'emprisonnés, de torturés, de disparus,
- malgré le Plan Condor de concertation de toutes les polices du sous-continent sud-américain,
- malgré le terrrorisme d'État (en Colombie, aux Philipinnes, en Haïti) les assassinats sélectifs de syndicalistes, de défenseurs des droits de la personnes, de journalistes objectifs et courageux, les massacres de populations par la violence des paramiltaires, des militaires et le silence de la justice, pour faire fuir (en Colombie 3 millions de paysans pauvres et d'indigènes chassés de leurs territoires) pour céder ces terres pétrolifères et riches en minerais aux transnationales, continuent de lutter et lutteront toujours jusqu'à l'avènement du socialisme et, ensuite, à l'avènement de la société sans classe.
Orestis Kolozof,
Lettre, signée par Orestis Kolozof, porte-parole du KKE au Parlement grec,
- Montréal Jeudi le 28 décembre 2006
3-3 L'ACI et l'aéroport de Tel Aviv.
Madame, Monsieur,
Les médias nous ont appris que l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv figurait en première place du classement des aéroports européens, dans un sondage que Airports Council International aurait réalisé auprès de clients voyageant en classe d'affaires. Nous découvrons grâce à vous qu'Israël se trouve en Europe. Qui l'eût cru ?
Nous voilà mis en demeure de revoir nos notions de géographie élémentaire. Jusqu'à présent, nous savions Israël au Proche-Orient, et donc, faisant partie de l'Asie. Il vous faudra expliquer à nos enfants que s'il est parfois vrai que la foi déplace des montagnes, ACI , lui, déplace des continents. Et cela sans le moindre effort...
Bien à vous,
Nadine et Michel Ghys
5 Annexes
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
5-1 Jimmy Carter : Palestine : la paix, pas l’apartheid.
Une vive polémique s’est développée aux États-Unis après la parution du livre de l’ancien président Carter, Palestine : la paix, pas l’apartheid !.
Répondant à ses détracteurs juifs, le politicien et précheur baptiste a circonscrit son propos.
Il a maintenu sa dénonciation de la situation dans les territoires occupés et a retiré ses critiques relatives au régime politique en Israël même.
À défaut de calmer l’AIPAC, ce compromis semble avoir satisfait l’électorat juif états-unien.

Au cours de ma récente tournée de dédicaces de mon livre, j’ai signé plus de 100 000 exemplaires, et j’ai été interviewé par plus de cent médias.
Le plus impressionnant fut pour moi ma rencontre avec les dirigeants du Consistoire de l’Agglomération de Phoenix, qui avaient annoncé, avant mon arrivée, qu’ils manifesteraient afin de protester contre mon ouvrage. Quand ils m’ont invité à les rencontrer, j’ai immédiatement accepté. Les six rabbins (trois hommes et trois femmes) et moi-même, nous fûmes les seules personnes présentes, à l’exception d’une équipe de cameramen sous la direction de Jonathan Demme, qui réalisait un documentaire sur moi et l’ action du Carter Center. M. Demme a indiqué alors qu’il y avait [dehors] un groupe tout aussi important de citoyens juifs, qui manifestaient leur soutien à mon livre, et [plus important] à l’exhortation à la paix dont il se veut le vecteur.
Nous avons tout d’abord débattu du traité de paix que j’ai négocié [personnellement] entre Israël et l’Egypte, en 1979, ainsi que de la Commission sur l’Holocauste, dont j’ai annoncé la création à l’occasion du trentième anniversaire de la création d’Israël. Cinq de mes interlocuteurs avaient lu la totalité de mon livre, et un autre ne l’avait lu qu’en partie. J’ai répondu à leurs questions sur le texte et sur son titre : Palestine : la paix, pas l’apartheid !. J’ai souligné, comme je l’avais d’ailleurs fait tout au long de ma tournée de dédicaces, que le livre porte sur les conditions et les événements dans les territoires palestiniens, et non en Israël, où existe une démocratie comportant toutes les libertés dont nous jouissons aux États-Unis, et où les Israéliens, juifs et arabes, se voient garantir les mêmes droits, en tant que citoyens.
Nous avons débattu du mot « apartheid », que j’ai défini comme la ségrégation forcée entre deux peuples vivant sur le même territoire, l’un d’ entre eux dominant et persécutant l’autre. J’ai dit clairement dans le livre, et dans ma réponse à ces rabbins, que le système d’apartheid prévalant en Palestine n’est pas basé sur le racisme , mais sur la convoitise d’une minorité d’Israéliens pour les terres palestiniennes et sur la répression des protestations qui en résultent, et qui impliquent la violence. Mgr Tutu, Nelson Mandela et d’ éminents Israéliens, dont l’ex-procureur de la République Ben Yair, qui a été en fonctions sous des Premiers ministres tant du Likoud que du Parti travailliste, ont utilisé et explicité cette qualification en des termes bien plus durs que moi, faisant observer que cette cruelle oppression est contraire aux préceptes de la religion juive ainsi qu’aux principes fondamentaux de l’État d’Israël.
Ayant voyagé partout dans la Terre Sainte au cours des trente-trois années écoulées, en particulier dans les territoires occupés, je suis qualifié pour décrire la situation à partir de mes propres observations. De plus, le Carter Center a supervisé les élections palestiniennes de 1996, de 2005 et de 2006, ce qui exigeait un engagement intime et exhaustif avec des citoyens palestiniens : des candidats, des édiles publics et aussi les plus hauts dirigeants politiques israéliens, qui contrôlaient les checkpoints partout à l’intérieur de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, et toutes les facettes du déroulement de ces élections à Jérusalem Est.
J’ai dit très clairement que je n’ai jamais clamé que les juifs états-uniens contrôleraient les médias, mais j’ai réitéré que le parti pris écrasant en faveur d’Israël a pour origine des chrétiens comme moi-même, à qui on a enseigné depuis l’enfance à honorer et à protéger le peuple élu de Dieu, duquel est issu notre sauveur, Jésus Christ.
Un facteur supplémentaire, en particulier dans l’arène politique, est la puissance influence de l’AIPAc, qui exerce sa mission légitime consistant à expliciter les politiques actuelles du gouvernement israélien, et à susciter un maximum de soutien dans notre pays.
Or, il n’y a aucune expression d’opposition à cela.
Je connais bien les actes d’extrême violence qui ont été perpétrés contre des civils innocents, et je comprends la peur qu’ont beaucoup d’Israéliens que les menaces contre leur sécurité et même contre leur existence, en tant que nation, restent présentes. J’ai redit ma condamnation catégorique de tous ces actes de terrorisme.
La question des propositions que je formule pour le Moyen-Orient m’ayant été posée, je les ai résumées par l’appel aux membres du Hamas et aux autres Palestiniens les exhortant à renoncer à la violence et à faire leur l’ engagement pris par les nations arabes en 2002 : reconnaissance totale du droit d’Israël à se joignent à cet effort collectif.
Sincèrement
Jimmy CarterLe pasteur baptiste Jimmy Carter est ancien président des États-Unis (1977-1981). Il a reçu le prix Nobel de la paix 2002 et préside le Carter Center à Atlanta.Les articles de cet auteur Traduction Marcel CharbonnierMembre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique (transtlaxcala@yahoo.com).

vendredi, décembre 29, 2006

N°208-Journal de Palestine- 28-12

Tirer à part:
19-12Israël" se prépare pour une guerre ouverte . # L’armée israélienne se prépare pour un affrontement ouverte, ce qui n’est qu’une question de temps, a dit lundi la radio hébreu en citant des officiels dans les bureaux du premier ministre israélien et de son ministre de la guerre.CPI
18-12
Mouine Rabbani, de l'International Crisis Group :
"Israël a fabriqué la réalité de deux entités territoriales distinctes et de deux économies distinctes",. "L'hypothèse de voir (Gaza et la Cisjordanie) devenir deux entités politiques distinctes doit être appréhendée dans ce contexte."
(Reuters)
19-12.
Le gouvernement rejette les conditions posées par la communauté internationale pour un dialogue portant sur : reconnaissance d'Israël et des accords passés entre Israéliens et Palestiniens et renoncement à la violence.
Khaled Méchaal, chef du Hamas en exil en Syrie, a une nouvelle fois jugé illégal l'appel d'Abbas à des élections anticipées. Il a prévenu que son mouvement prendrait des initiatives concrètes pour empêcher la tenue de ces scrutins, ceci par le biais d'une "pression pacifique, populaire et non par la violence", a rapporté la BBC.
(Reuters)
20-12
Le ministre de l’intérieur de l’autorité palestinienne Sa’eed Siyam a accusé des mains étrangères qui étaient impliquées dans la situation interne dans l’arène palestinienne et qu’elles causaient des troubles parmi les Palestiniens. CPI
21-12Les Israéliens font venir 100'000 colons supplémentaires chaque année à Jérusalem: ce sont les chiffres annoncés par le directeur de la section de cartographie pour la Société des études arabes de Jérusalem. Le spécialiste affirme que le plan israélien de judaïsation de la ville sainte prévoit l'arrivée de 500'00 colons d'ici 2010.PNN
Marc
Résistance
1 Politique Palestinienne (en Palestine toujours occupée)
2 Politique Israélienne
3 Politique internationale des territoires occupés
4 La Palestine en chiffre & au jour le jour
Détails par région:
Décompte des pertes humaines
5 médias
5-1 Résolution 1738.
5-2 Rapport, "La poudrière de Gaza : Les journalistes palestiniens pris entre deux feux".
6 Les brèves
6-1 Bilan d'une semaine d'assassinats.
6-2 Suivant Reuters : 2006, année record pour les exportations d'armes israéliennes.
6-3 Bush ratifie une loi bloquant l'aide à l'Autorité palestinienne tant qu'elle sera dirigée par le Hamas.
6-4 Michaal : Une certaine partie palestinienne reçoit une aide militaire américaine pour renverser le gouvernement élu.
6-5 Leïla Chahid met en garde contre un risque de "guerre civile" dans les territoires palestiniens.
6-6 L'aide humanitaire aux Palestiniens va se poursuivre en évitant toujours le Hamas.
6-7 Elections anticipées - point de vue de Reuters.
Qaddoumi : Abbas s’occupe de la politique palestinienne d’une manière stupide.
6-8 Israël envisage de libérer des prisonniers palestiniens dans les jours à venir.
7 Dossier
7-1 Dossier M.Lemaire : Entretiens Abbas-Olmert.
7-2 Point de vue de Ilan Pappe : la situation actuelle en Israël/Palestine.8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 L’Iran critique le silence de l’ONU sur les armes nucléaires israéliennes.
8-2 L'Iran demande à l'ONU de forcer Israël à renoncer à l'arme nucléaire.
8-3 Le Premier ministre canadien Harper qualifie le Hamas de "génocidaire"
8-4 Yediot Aharonot : Israël craint un soutien égyptien au "Hamas".
9 Annexe
9-1 Al-Sayyed Nasrallah appelle à l’unité des musulmans.
18-12 au 28-12 : Peuple Palestinien : 14 tués - 27 blessés
Occupants : 0 tué - 4 blessé1
Résistance
Au jour le jour
21-12
Les résistants ont intensifié leurs attaques à la roquette cette semaine, quatre roquette ont été tirées jeudi.
(Afp).

Sderot.( situé dans le désert du Neguev, tout près de la bande de Gaza.)
21-12
Dans la soirée, une autre roquette a atteint la ville, faisant des dégâts mais pas de blessé. Ce tir a été revendiqué par le Djihad islamique dans un appel téléphonique à l'Associated Press.
(AP)
21-12.
Trois roquettes se sont abattues sur Israël, sans faire de blessés, mais endommageant des propriétés. Une d'entre elles a explosé dans la ville de Sdérot.
(AFP
25-12
Deux roquettes ont été tirées lundi matin par des Palestiniens à partir de la bande de Gaza vers le sud d'Israël.
"Un roquette est tombé en secteur palestinien, et une seconds s'est abattu en Israël" a précisé une porte-parole militaire.
(Afp10h47)
26-12
"Une roquette Qassam est tombée près d'une maison à Sdérot, un jeune de 13 ans a été conduit dans un état critique vers un hôpital, et un autre adolescent a été légèrement blessé", ont indiqué les secouristes.
Au total, six roquettes palestiniennes ont été tirées mardi
(afp- 21h54)

Ashkelon (ville située au sud de Tel-Aviv où se trouve une importante centrale électrique.)
26-12
"Une roquettes s'est abattue sur un secteur considéré comme stratégique, de la ville d'Ashkelon", (ville située au sud de Tel-Aviv où se trouve une importante centrale électrique.) et a blessé deux habitants"
Auparavant, elle avait fait état d'une roquette tombée à Sdérot, dans le sud d'Israël, qui a endommagé plusieurs véhicules.
"Les impacts des trois autres roquettes tirées ce même jour contre Israël n'ont pas été repérés", a précisé une porte-parole militaire.
(afp- 10h04)

Analyse
26-12
Le Djihad islamique, a revendiqué le tir et a déclaré qu'il s'agissait d’une action suite à la poursuite d'opérations militaires israéliennes en Cisjordanie occupée.
(Reuters)
1 Politique Palestinienne
MM Abbas & Haniyeh.
Abbas
19-12
Blair à apporter son soutien au président Abbas
# Abbas a appelé Blair à "oeuvrer pour la fin du blocus économique" imposé aux Palestiniens et s'est dit prêt à des "négociations sérieuses" avec Israël
M. Abbas a insisté sur "la réouverture des points de passage, la libération des détenus palestiniens, dont les ministres, les députés et les dirigeants, et la fin de l'expansion des colonies.
(AFP)
22-12Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a indiqué le 21 décembre qu'il espérait pouvoir rencontrer le Premier ministre israélien, Ehoud Olmert, avant la fin de l'année. La veille, Ehmoud Olmert a, pour sa part, déclaré qu'il n'y avait pas de raison de refuser une telle rencontre. Après les violents conflits des six derniers mois, tout laisse à penser que les relations entre les deux dirigeants irons en s'améliorant, et l'espoir de voir reprendre les négociations pacifiques est permis.CRI Online

Haniyeh
20-12
# M. Haniyeh a rejeté l'appel de M. Abbas à des élections, le qualifiant d'"anticonstitutionnel".Cet appel "risque de nous ramener dix ans en arrière. Nous n'acceptons pas, nous rejetons cet appel et insistons sur la nécessité de respecter le choix du peuple palestinien".
(Reuters - ats / 21:49)
20-12
## Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a accusé les Etats-Unis de vouloir "provoquer la chute" de son gouvernement, qui est boycotté et privé de fonds par l'Occident en raison de son refus de reconnaître Israël et les accords passés.
Haniyeh : "Il existe une décision non déclarée de faire chuter ce gouvernement. Cette politique est menée par les Américains"
(Reuters - ats / 21:49 - afp- 18h27)
22-12
# Le chef du gouvernement Haniyeh, a pris la parole pour exhorter les deux parties à renoncer aux violences.
"Toutes les parties doivent s'en tenir à l'accord de réconciliation. Il faut nous retenir afin de préserver le sang palestinien et renforcer l'unité nationale",
Ismaïl Haniyeh a appelé les mouvements palestiniens opposés à cesser les affrontements et à s'unir contre Israël.
(Reuters - ats / 21:49)
1-1 Processus de paix.
20-12
# Haniyeh propose à Israël un armistice de longue durée assorti d'une seule condition Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement palestinien et leader du mouvement Hamas au pouvoir, a proposé à Israël un armistice de longue durée en échange de la création d'un Etat palestinien indépendant dans les frontières de 1967. Intervenant à la télévision, Ismaïl Haniyeh a promis que l'armistice durerait au moins 20 ans si Israël quittait la Cisjordanie et Jérusalem Est occupées depuis la guerre de 1967.
ps : Il est pourtant difficile de qualifier cette proposition du premier ministre palestinien d'idée nouvelle. On estime que cette initiative appartient au cheikh Ahmed Yassine, fondateur du mouvement Hamas, liquidé par les Israéliens en 2004.
nb : Invoquant la sécurité et l'évolution des réalités démographiques, Israël refuse d'accepter les frontières de 1967, même dans le cadre d'un accord sur le règlement définitif du conflit avec les Palestiniens.
RIA Novosti.
24-12
Al-Bardawil : La trêve en échange du retrait aux frontières de 1967 avec la ville d'Al-Quds et la libération de tous les captifs palestiniens Le porte-parole du bloc du changement et de la réforme qui appartient au mouvement du Hamas au conseil législatif, Salah Al-Bardawil, a dit que le mouvement du Hamas présente une trêve de 10 ans en échange d'un retrait israélien aux frontières des territoires occupés en 1967 avec la ville d'Al-Quds et la libération de tous les captifs palestiniens dans les prisons de l'occupation israélienne.CPI
1-2 Les analyses (du processus de paix).
21-12
## Le responsable du bureau politique du Hamas Khaled Mechaal a affirmé que le gouvernement actuel devait faire face à un "complot étranger" mais était décidé à "allier pouvoir et résistance".
"Le gouvernement affronte un complot étranger visant à le mettre en échec" "Les Palestiniens maintiennent toujours l'option de la résistance", a déclaré M. Mechaal en marge d'une conférence de nationalistes et islamistes arabes.
(Afp)
2312
# Hamas : La rencontre entre Abbas et Olmert n’est pas en faveur de la cause palestinienne Le mouvement du Hamas a affirmé samedi que les rencontres israélo-palestiniennes n’allaient pas servir la question palestinienne.Ismail Redwan, le porte-parole du Hamas dans la bande de Gaza, a dit à Quds Press que l’« ennemi sioniste » exploite de telles rencontre pour faire chanter politique l’autorité palestinienne.« Nous n’attachons pas de grands espoirs à de telles rencontres, car elles tombent toujours dans le rang des pressions à l’encontre des Palestiniens, niant leurs droits et rejetant leurs demandes légitimes », a-t-il expliqué.
Déposer 2003 par palestine-info.cc - CPI
23-12# Le président Abbas a rejeté les déclarations du conseiller politique du Premier ministre Haniyah, concernant l'accord sur une trêve temporaire avec Israël. (qui avait souligné que cette proposition israélienne pourrait être un piège de plus pour les Palestiniens.) Le président a déclaré samedi: "Nos sommes opposés à de telles déclarations et à un état aux frontières temporaires, et commencerons à discuter avec les Israéliens des questions de statut final telles que les colonies, les réfugiés, Jérusalem et les frontières, pour trouver une solution durable et signer un traité de paix permanent."
Les déclarations du président surviennent après la signature d'un schéma de réformes de son bureau, le premier du genre, après une étude des experts de la situation pendant 16 mois. Le président a affirmé qu'il espère faire les mêmes réformes avec le reste des institutions, des ministère et le Conseil législatif pour bâtir des structures basées sur des études scientifiques et une certaine méthodologie pour "construire un état palestinien moderne".
Le président a par ailleurs confirmé qu'il est prêt à entamer un nouveau dialogue interne sur le gouvernement d'unité nationale pour briser le blocus. Il a déclaré que le Fatah soutiendra le gouvernement, qu'il y participe ou non.
PNN
23-12
# Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se prononce contre un armistice de plusieurs années proposé par le Hamas à Israël.
"Nous sommes catégoriquement contre cette proposition", a déclaré samedi Mahmoud Abbas
Il a expliqué qu'il ne soutenait pas les mesures temporaires, qu'il préconisait un règlement définitif. "Nous nous prononçons pour le début d'un dialogue authentique et clair avec Israël sur les questions relatives au règlement définitif", a ajouté le leader palestinien.
Parmi ces questions, Mahmoud Abbas a cité les colonies israéliennes sur les territoires palestiniens, la démarcation des frontières, le retour des réfugiés et la définition du statut de Jérusalem.
Selon lui, il est nécessaire de rechercher des solutions définitives, ce qui permettra, à son tour, de conclure un traité de paix.
Les représentants du Hamas avaient maintes fois proposé un armistice avec Israël en échange de la libération des territoires palestiniens occupés pendant la guerre de 1967.
RIA Novosti.
1-3 Sur le terrain.
21-12
A Gaza, une manifestation contre l'insécurité, à l'appel de toutes les factions palestiniennes, a rassemblé des centaines de Palestiniens devant le siège du Parlement.Seul le drapeau palestinien était agité, les bannières des différents groupes ayant été laissées de côté.
(AFP)

24-12
Un sondage montre l'augmentation de la popularité du Hamas et le refus des élections anticipées #De récents sondages soulignent l'augmentation des partisans du Hamas malgré le siège sévère imposé contre le peuple palestinien et son gouvernement depuis 9 mois, contrairement au mouvement du Fatah qui a obtenu un petit pourcentage. Le refus de l'appel d'Abbas à des élections anticipées est aussi à noter.
Le sondage du site de la chaîne d'Al-Jazerra a montré que 82.4% des participants à cette consultation, qui sont plus de 40 mille, ne soutiennent pas l'appel d'Abbas à des élections anticipées, contre 17.67% qui soutiennent cet appel.De son côté, le site du journal palestinien d'Al-Quds a organisé un sondage avec la participation de quelques 11 mille personnes.Ce sondage a montré que 48.52% des participants iront voter pour le mouvement du Hamas si Abbas organise des élections anticipées, alors que 30.35% sont avec le mouvement du Fatah.En réponse à la question du site d'Ikbariat : "Si les élections anticipées ont été organisée, pour qui vas-tu voter ?", les participants, 1200 personnes, ont été 56.3% à dire qu'ils voteront pour le mouvement du Hamas alors que 32.9% d'entre eux sont avec le Fatah.Le site de Palestine Aujourd'hui a aussi organisé un sondage au sujet de l'appel d'Abbas à des élections anticipées, avec une participation de mille personnes environ, dont 61.68% ont déclaré qu'ils refusent cet appel, contre 38.32% qui acceptent l'appel.
Déposer 2003 par palestine-info.cc - CPI
1-4 Les grandes manœuvres.
17-12
Un porte-parole du Fatah, Taoufik Abou Khoussa, a annoncé : "Le Fatah essaye de contrôler ses forces. Nous espérons qu'il y aura un cessez-le-feu. Nous avons de sérieuses intentions d'arrêter les combats. C'est maintenant à l'autre partie d'arrêter également les tirs", a-t-il dit.
D'après un responsable du Hamas qui a requis l'anonymat, le Hamas et le Fatah sont convenus d'un accord de principe pour arrêter les combats, mais ne l'ont pas finalisé.
AP
19-12
Le mouvement du Hamas a affirmé son engagement dans l’accord de cessez-le-feu avec la faction du Fatah qui avait été déclaré dimanche soir, et a apprécié la position responsable et nationale qui a contribué à calmer la dispute.CPI
20-12
# Le président Abbas, et le Premier ministre Ismaïl Haniyeh ont annoncé mardi soir l'entrée en vigueur d'un "cessez-le-feu total",
Le "cessez-le-feu ", devait débuter dans la bande de Gaza à 23H00 locales.
20-12
Le parlementaire Cheikh Hamed Al-Beitawi, le chef de la Ligue des Savants de la Palestine, a appelé mardi les forces et factions palestiniennes à arrêter les combats internes et à consolider les rangs face à l’occupation israélienne.CPI
20-12
Le président de l'Autorité Nationale palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre les groupes palestiniens Fatah et Hamas. "Un accord sur la cessation totale des hostilités interviendra à 11 heures ce soir", a déclaré Mahmoud Abbas. "Nous espérons que cet accord sera respecté par les deux parties", a-t-il ajouté.IPC- RIA Novosti.
21-12Le Centre palestinien pour les droits de l'homme a publié les résultats de ses enquêtes concernant le chaos sécuritaire. "Malgré les déclarations de retrait de la rue des hommes armés pour mettre fin aux tensions entre le Fatah et le Hamas, trois personnes ont été tuées et neuf autres blessées."
PNN
21-12
Cessez-le-feu.
Aucun incident n'a été signalé depuis la mort mercredi avant l'aube de deux membres du Fatah.Dans ce contexte, le président Abbas, et le gouvernement, ont multiplié les déclarations apaisantes.M. Abbas a ainsi appelé "à faire preuve de responsabilité et à consolider le calme",
Il a répété qu'il laissait "la porte ouverte, pour une période limitée, à la mise en place d'un gouvernement de technocrates"
(AFP)
# 21-12
(Zawahiri, a vivement critiqué --sans le nommer- le Hamas, estimant notamment que seul le Jihad, "et non des élections", pouvait "libérer la Palestine".)
Précisant ne pas vouloir "polémiquer" avec Zawahiri, Khaled Mechaal a émis le souhait que le cessez-le-feu actuel à Gaza entre le Hamas et le Fatah tienne, prônant "le dialogue" avec le parti du président palestinien Mahmoud Abbas.
"Il y a une forte volonté chez les Palestiniens d'éviter les affrontements internes", a-t-il souligné. "Il n'y a pas d'alternative à la formation d'un gouvernement d'union nationale", a-t-il ajouté.
(afp- 18h23 suivant une vidéo diffusée par Al Jazira
1-5 Négociations.
19-12
# Le Hamas a refusé l’intervention du premier Blair dans les affaires internes palestiniennes et lui a demandé de respecter le choix du peuple palestinien. CPI
24-12
Le Chef du Département des négociations à l'OLP, M. Saéb Ereikat a indiqué que la rencontre qui s'est déroulée, hier soir, entre le Président Abbas et le Premier Ministre israélien Ehoud Olmert avait été positive et que les deux parties étaient arrivées à s'entendre sur plusieurs points.CPI
1-6 Gouvernement cherche coalition désespérément...
19-12
# Le premier ministre Haniyeh a dénoncé la volonté du président Abbas de convoquer des élections anticipées : M. Abbas "a jeté une bombe politique en appelant à des élections (présidentielle et législatives) anticipées",. "Cet appel est anticonstitutionnel et risque de nous ramener dix ans en arrière. Nous n'acceptons pas, nous rejetons cet appel et insistons sur la nécessité de respecter le choix du peuple palestinien".
(ats - 18:52)
19-12
Kaddoumi : Les élections anticipées sont impossibles Farouk Al-Kaddoumi, le chef du département politique de l’OLP et secrétaire général du mouvement du Fatah, a réitéré lundi son opposition à l’appel du chef de l’autorité palestinienne et leader du Fatah Mahmoud Abbas à des élections législatives anticipées dans les territoires dirigés par l’autorité palestinienne.CPI
19-12# La Cour Suprême palestinienne a tranché: les décisions prises par le Conseil législatif actuel sont "nulles et non-avenues". Cette décision est motivée entre autres par le fait que la position de secrétaire général du Conseil est occupée par un membre du Bloc Réforme et Changement, appartenant au Hamas.PNN
20-12# Nahed Munir Al-Rayes, ancien ministre de la justice de l’autorité palestinienne, a affirmé que la loi palestinienne n’autorise pas le chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas à appeler à des élections législatives prématurées, en disant que la décision d’Abbas contredit ainsi les articles et principes constitutionnels. CPI
La Ligue des Savants de la Palestine retire son appel à des élections anticipées21-12La Ligue des Savants de la Palestine a appelé mercredi le chef de l’autorité palestinienne à annuler son appel à des élections législatives prématurées, étant d’avis que l’appel ne faisait que « compliquer encore les choses ».C.P.I.
22-12
Dr. Aziz Duwik, le porte-parole du Conseil Législatif Palestinien, a rejeté l'appel unilatéral du chef de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas à des élections législatives anticipées, en décrivant l'appel d'«illégal» et de «honte».CPI
23-12
Débat juridique sur la tenue d'élections anticipées # Le président Abbas a enfreint les lois palestiniennes les plus fondamentales en demandant des élections anticipées: c'est le constat du Dr Ahmed Khalidji, ministre de la Justice et professeur de droit constitutionnel à l'université Al Najah.PNN
24-12
Le chef du bureau politique du mouvement de la résistance islamique (Hamas), Khaled Michaal, a appelé toutes les factions palestiniennes à reprendre le dialogue pour former un gouvernement d'unité nationale. CPI
26-12
# Les sources officielles dans le bureau du président ont indiqué qu'Abbas avait donné au mouvement de Hamas dix jours pour former le gouvernement d'unité par le dialogue.
Le journal d'Al Hayat basé à Londres a cité la source disant qu'Abbas avait informé qu'il acceptait la reprise du dialogue avec Hamas. CPI
1-7 Des Canons ... pas du beurre.
26-12
## L'Egypte a envoyé une importante cargaison d'armes dans la Bande de Gaza pour venir en aide au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ont annoncé des responsables de la sécurité israélienne, jeudi.
La livraison de cette cargaison -2.000 fusils automatiques, 20.000 chargeurs et deux millions de balles- a été autorisée par l'Etat hébreu et a transité par son territoire à bord de quatre camions sous l'escorte de la police militaire, ont précisé ces responsables qui ont requis l'anonymat dans la mesure où cette livraison n'a pas été officiellement confirmée par Israël, les Palestiniens ou encore l'Egypte.
Les camions sont entrés dans la Bande de Gaza par le point de passage de Karni..
Cette livraison est un signal clair et fort du soutien égyptien et israélien au président palestinien…
Selon le quotidien "Haaretz", les détails de cette livraison ont été réglés par Olmert et Mahmoud Abbas lors de leur première rencontre officielle, samedi soir à Jérusalem.
AP
26-12
Selon des sources israéliennes citées par quotidien Haaretz, la cargaison d'armes a été livrée ces derniers jours avec l'approbation du gouvernement d'Ehud Olmert..
(Des responsables israéliens avaient indiqué précédemment que Washington avait facilité des livraisons d'armes et de munitions à la garde présidentielle d'Abbas à partir de l'Egypte et la Jordanie)
Le Hamas a affirmé que cette livraison était la preuve d'une ingérence étrangère en faveur du Fatah.
"Tout soutien à une partie contre une autre représente une intervention américaine et israélienne qui doit être rejetée", a déclaré Faouzi Barhoum, porte-parole du Hamas.
(Reuters)
27-12
# Le président Abbas a démenti des informations rapportées par des médias israéliens selon lesquelles ses forces de sécurité auraient reçu à Gaza plusieurs milliers d'armes et des munitions.
Le porte-parole d'Abbas, Nabil Abou Rdaïnah : "Les allégations concernant des armes reçues par les services de sécurité palestiniens sont sans fondement et totalement erronées", a déclaré le porte-parole.
(Reuters)
1-8 Violations colonialiste et action contre le Mur de la Honte
23-12
Manifestation dans le sud de la Cisjordanie contre des confiscations de terres par Israël.
"Halte aux confiscations de terres", "Halte aux barrages routiers (de l'armée israélienne) ont scandé plus de 800 Palestiniens, Les manifestants ont qualifié ce projet de "raciste" affirmant que la route servirait exclusivement les colons.
Ils défilaient aux abords de Beit Omar, une localité palestinienne proche de la ville de Hébron.
Plusieurs dizaines de pacifistes israéliens ont rejoint les manifestants qui protestaient contre des confiscations de terrains dans ce secteur, dont un est un projet routier devant relier la colonie de Karné Tzion au bloc d'implantations du Goush Etzion.
(afp- 14h54)
1-11 Situation économique.
24-12
# Mohammed Nazzal, membre du bureau politique du mouvement du Hamas, a accusé les fidèles au chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas d’exercer de grands efforts pour empêcher l’entrée de sommes d’argent via le terminal de Rafah à Gaza, bloquant ainsi le paiement des salaires de fonctionnaires palestiniens. CPI
1-13 Déclaration et situation dans les geôles israéliennes - Prisons & tortures
22-12
Osama Al-Mizaini, un des leaders politiques du Hamas dans la bande de Gaza, a affirmé que son mouvement souhaitait la libération de tous les prisonniers palestiniens des prisons de l'occupation, en ajoutant qu'"Israël" était l'élément retardant un accord sur l'échange de prisonniers. CPI
2 Politique Israélienne
Olmert
19-12
## Olmert a affirmé la nécessité de "soutenir les modérés parmi les Palestiniens favorables à des négociations". "Il faut tout faire pour renforcer Mahmoud Abbas", a-t-il dit.
"Nous avons d'ailleurs des contacts permanents par l'intermédiaire de conseillers", a conclu M. Olmert
(AFP)
26-12
Olmert projette de réunir les principaux preneurs de décisions afin d'étudier une possible riposte israélienne, a indiqué une source israélienne et ont rapporté des médias.
"Il est évident que la politique israélienne de retenue n'est pas illimitée et que ces attaques à la roquette doivent cesser", a déclaré David Baker, qui fait partie de l'entourage d'Olmert.
(Reuters
2-2 Des Canons ... pas du beurre.
21-12
# Le ministre de la guerre Peretz, s'est dit favorable à un "réexamen de la politique de retenue israélienne" afin de ne pas mettre en danger la sécurité des habitants des localités visées par les roquettes.
Peretz : "Cela suffit, c'est terminé. Nous ne pouvons plus rester les bras croisés face aux tirs de roquettes"
Selon l'armée israélienne, trois roquettes ont été tirées jeudi depuis la bande de Gaza vers Israël, 46 roquettes ont été tirées vers Israël depuis l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu le 26 novembre
(AFP)
21-12
# Plusieurs ministres ont appelé à un réexamen de la "politique de retenue" d'Israël face à la poursuite des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza en direction de son territoire.
a) "Plusieurs semaines après la conclusion du cessez-le-feu, il est respecté par un côté tandis que l'autre ne le respecte pas", a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Livni,
"Nous devons évaluer la situation au jour le jour et voir s'il y a des changements dans les conditions (du cessez-le-feu)", a-t-elle conclu.
b) De son côté, le ministre du Commerce(…) Eli Yshaï, a appelé le gouvernement à lancer un ultimatum aux Palestiniens pour faire cesser les tirs, faute de quoi Israël riposterait immédiatement, a rapporté la radio.
(afp- 17h30)
24-12
Le ministre de la guerre Peretz, a affirmé qu'il "n'est pas certain qu'empêcher l'armée d'agir contre les tirs de roquettes joue en faveur des Palestiniens modérés".
Peretz a ajouté que l'armée était en train d'identifier les cellules qui lançaient les roquettes, mais ne les prenaient pas pour cible.
(afp- 13h58)
24-12
Shaul Mofaz, ministre des Transports et ancien ministre de la Défense, membre de Kadima : "Israël doit envisager une opération décisive et de grande envergure pour arrêter les tirs de roquettes en visant plus particulièrement les responsables des organisations terroristes", "Une décision doit être prise dès que possible,"
(afp- 13h58)
24-12
Le ministre de la Sécurité publique Avi Dichter a demandé que l'armée "ouvre le feu sur les cellules de lancement des Qassams avant même qu'elles ne lancent les roquettes."
(afp- 13h58)
24-12
Le ministre des Infrastructures, Binyamin Ben Eliezer, ancien ministre de la guerre et membre du cabinet ‘sécuritaire’, s'est lui aussi prononcé pour une riposte.
"Nous devons frapper les lanceurs de roquettes chaque fois que nous les repérons", a-t-il poursuivi.
e) "Tout le monde a droit à l'auto-défense (...)", a renchéri le chef d'état-major, le général Dan Haloutz, (afp- 17h30)
Conclusion :
27-12
## Le Premier ministre Olmert, a ordonné la reprise des attaques.
"Les responsables de la défense ont reçu pour directive d'opérer des actions ponctuelles contre les équipes qui lancent des roquettes", fait savoir un communiqué officiel
"Dans le même temps, Israël continuera de respecter le cessez-le-feu(.. ?) et de travailler avec l'Autorité palestinienne pour qu'elle prenne des mesures immédiates contre les tirs", a ajouté le bureau.
Olmert conclu ; Israël a décidé de renouveler son engagement pour la trêve à Gaza( ???) mais ne renoncera pas à ses attaques ciblées.
(afp- 09h09 & AP)
2-4 Les grandes manœuvres…
Droits de douane
20-12
# Israël envisage de débloquer au bénéfice du président Abbas les millions de dollars de taxes et droits de douane perçus au nom de l'Autorité palestinienne depuis le début de l'année, rapportent des diplomates occidentaux et des sources palestiniennes.
Ces revenus atteignent aujourd'hui la somme cumulée de 500 millions de dollars.
Une source a précisé que "tout l'argent ne partirait pas en une seule fois". Mais plusieurs centaines de millions de dollars pourraient être transférés à la présidence palestinienne dès les premiers versements.
Avant de décider de débloquer les fonds, Israël voudra cependant avoir la garantie que l'argent contournera le gouvernement du Hamas.
(Reuters AP) -
23-12
Olmert a accepté de débloquer 100 millions de dollars (75,8 millions d'euros), a annoncé samedi le négociateur palestinien Saeb Erekat.
Ehoud Olmert, a précisé que ces fonds seraient versés à des fins humanitaires.
(AP)
24-12
Le cabinet israélien a approuvé dimanche le transfert de 100 millions USD au bureau de M. Abbas, prélevés sur environ un milliard USD gelés par Israël depuis que le Hamas a pris en main la destinée du pays (en mars) et perçus en taxes pour le compte de l'Autorité palestinienne sur des produits importés par les territoires de Cisjordanie et Gaza.
(AFP)

Train de mesures destinées à faciliter la vie quotidienne des Palestiniens...
25-12
"L'atmosphère de détresse et le blocus perpétuent la résistance, et nous voulons améliorer le climat" dans les territoires palestiniens, a expliqué à la radio militaire le vice-ministre de la Défense, Ephraïm Sneh.
"Le ministre de la guerre Peretz, doit présenter cet après-midi au chef du gouvernement un train de mesures destinées à faciliter la vie quotidienne des Palestiniens", a indiqué un important responsable sécuritaire israélien qui a revendiqué l'anonymat."Ce plan mis au point depuis plusieurs mois prévoit le démantèlement de 27 barrages routiers en Cisjordanie et la construction d'échangeurs routiers" qui réduiront les frictions entre Israéliens et Palestiniens, a-t-il précisé.
Un nouveau passage sera ouvert pour le transit des marchandises entre le nord de la Cisjordanie et Israël, et les contrôles sécuritaires devraient être assouplis pour faciliter l'accès au territoire israélien des commerçants palestiniens, apprend-on de même source.(AFP)
25-12
Selon un journal Israélien Olmert s'est engagé durant sa rencontre avec M. Abbas à "superviser personnellement" la levée des barrages en question. "Il y a parmi les Palestiniens des éléments modérés qui affirment s'opposer au terrorisme et aux attentats. A leur tête se trouve Abou Mazen (Abbas): nous sommes ennemis, mais il est possible de conclure un accord de paix avec lui", a a déclaré dimanche soir M. Olmert devant des militants de son parti à Ashkelon.
(AFP)
25-12
Le général Yaïr Naveh, commandant de la région militaire centre qui couvre la Cisjordanie s'est élevé contre le plan de M. Peretz. "Lever des barrages revient à gêner ma lutte contre le terrorisme (...) Ces barrages limitent et empêchent la liberté de mouvements de personnes recherchées", a-t-il affirmé dans des propos rapportés par Haaretz.
(AFP)
2-6 Pays corrompu cherche …
20-12
Olmert rend une visite surprise en Jordanie # Le premier ministre israélien Ehud Olmert a effectué un visite surprise de deux heures en Jordanie, mardi, pour des discussions avec le roi Abdullah II sur les moyens de réactivation des discussions avec les Palestiniens, a dit la cour royale. WAFA
2-10 Politique colonialiste israélienne. (Colonisation & colonies)
22-12
Le Centre d'Information pour les droits de l'homme dans le Territoire Occupé, B'tselem a appelé, vendredi, les autorités israéliennes à démanteler le Mur de l'Apartheid qui sépare le village de Ram de l'est de Jérusalem.PNN
Démantelement de 59 points de contrôle
25-12
# Le ministre israélien de la guerre Peretz a annoncé avoir ordonné à l'armée de se préparer à démanteler 59 des quelque 400 points de contrôle limitant les déplacements des Palestiniens en Cisjordanie.
Cette mesure permettra une circulation plus libre des marchandises dans l'ensemble de la Cisjordanie, où sont en place des centaines de barrages et de points de contrôle, …
Peretz a déclaré que le démantèlement aurait lieu en deux étapes.
Vingt-quatre points de contrôle seront levés dans un premier temps.(…)
Nb : Des responsables israéliens ont prévenu que la levée des barrages prendrait du temps et ils n'ont fourni aucune date pour le début de ce processus.
( AP & Reuters)
(Reuters)
25-12
"La levée (des barrages) est un pas dans la direction de la suppression de toutes les barrières intérieures afin de garantir la liberté de déplacement des biens et des personnes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est", a réagi Saeb Erekat, collaborateur d'Abbas, en estimant à 400 le nombre de ces barrages.
(Reuters)
nouvelle colonie en Cisjordanie
22-12
# L’autorité de l’occupation israélienne construit une nouvelle colonie à Al-Quds occupée L’autorité de l’occupation israélienne est en train de construire une nouvelle colonie au sud d’Al-Quds occupée (Jérusalem) sur les territoires du village palestinien de Walaja, a dit le comité populaire de défense des territoires.CPI
26-12
# Le gouvernement a donné son feu vert à la construction d'une nouvelle colonie en Cisjordanie, dans la vallée du Jourdain, suscitant l'indignation des Palestiniens.
Rappel de la rédaction : si il n’a pas eu de ‘nouvelle colonie’, les autorités israéliennes ont en revanche permis la construction de nouveaux quartiers dans des colonies existantes….
Emily Amroussy, porte-parole du conseil des implantations de Cisjordanie, la plus importante organisation de colons, a en revanche souligné qu'il "n'y a pas de quoi se réjouir de cette décision car il ne s'agit que de l'application d'une promesse faite aux expulsés de Goush Katif (ancien bloc de colonies de la bande de Gaza)".
Selon elle, la construction de cette colonie, surnommée Maskiot, devrait prendre "de deux à trois ans", les travaux devant commencer dans deux semaines.
Elle a également souligné que la localisation de cette implantation "fait l'objet d'un consensus en Israël. Les dirigeants israéliens ont à plusieurs reprises affirmé que l'Etat devait conserver la vallée du Jourdain dans le cas d'un règlement négocié ou unilatéral du conflit avec les Palestiniens.
Le site de cette nouvelle colonie a été abandonné récemment par l'armée qui y abritait une unité de soldats ultra-orthodoxes.
Nb : A l'heure actuelle, 260.042 colons vivent en Cisjordanie, sans compter Jérusalem occupé et annexé où sont installés plus de 200.000 Israéliens dans une douzaine de quartiers, selon des statistiques du ministère de l'Intérieur publié en septembre dernier.
(AFP) –
Réactions
# a) Le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a dénoncé la création de cette colonie. "Nous condamnons cette décision qui a été prise alors que la partie israélienne s'est engagée à cesser les actions unilatérales", Cela va gâcher l'atmosphère créée après la rencontre de samedi soir entre le Abbas et Olmert … a ajouté M. Erakat.
b) "Israël doit choisir entre la paix et les colonies, car il ne peut y avoir de paix avec des colonies", a également souligné ce proche du président Abbas.
c) Le directeur général de la Paix maintenant, Yariv Oppenheimer, a vilipendé cette décision. "C'est un véritable scandale d'autant plus que cette décision a été prise par Amir Peretz", le chef du Parti travailliste et ancien membre de la Paix maintenant, a-t-il indiqué.
"Cette décision va à l'encontre de la Feuille de route (le dernier plan de paix international en date) et du programme du gouvernement. De plus, elle n'a pas reçu l'aval du Parlement", a-t-il ajouté.
Selon la Paix maintenant, 121 colonies ont été construites avec une autorisation du gouvernement alors que 102 ont été créées de manière sauvage par des colons.
Ps : La communauté internationale ne fait pas la distinction entre colonies légales et sauvages, les considérant toutes comme illégales au regard du droit international.
22-12
Le Centre d'Information pour les droits de l'homme dans le Territoire Occupé, B'tselem a appelé, vendredi, les autorités israéliennes à démanteler le Mur de l'Apartheid qui sépare le village de Ram de l'est de Jérusalem.PNN
26-12
Le quotidien israélien Haaretz a révélé que le Ministère de " la guerre " israélien avait approuvé la construction d'une nouvelle colonie dans le Nord de la Vallée de Jourdain. WAFA
2-13 Prisons & tortures.
19-12
Deux résistants ont été arrêtés à Allar..
Selon l'armée, au total neuf résistants ont, été arrêtés dans la nuit de lundi à mardi en Cisjordanie.
(afp- 14h36)
# Des forces de l’occupation israélienne arrêtent 22 Palestiniens durant la nuit21-12Des forces de l’occupation ont arrêté mardi et dans les premières heures de mercredi 22 citoyens palestiniens dans divers villages et villes cisjordaniens dans leur campagne quotidienne d’arrestations dans les rangs des Palestiniens de Cisjordanie. C.P.I.
25-12
# Le cabinet de sécurité va examiner dans les jours à venir la libération de prisoniers palestiniens, selon la radio militaire. "Des représentants de l'administration pénitentiaire et du Shin Beth (sécurité intérieure) vont établir une liste de prisonniers libérables, surtout des femmes et des mineurs", a indiqué le haut responsable sécuritaire.Selon l'entourage de M. Olmert, de 20 à 30 Palestiniens pourraient profiter de cette mesure avant la fête musulmane de l'Aïd el-Adha, indépendamment du sort du caporal Gilad Shalir capturé le 25 juin.
Jusqu'à présent, M. Olmert exigeait que ce soldat soit relâché préalablement à toute libération parmi les 10.000 Palestiniens prisonniers d'Israël, dont 65 incarcérés avant les accords d'Oslo en 1993.(AFP)
3 Politique Internationale des térritoires occupés
19-12
Le secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, doit entamer mardi une médiation entre le Fatah de M. Abbas et le Hamas.
(AFP)
Zawahiri critique le Hamas,
20-12
# Zawahiri a vivement critiqué le Hamas, (sans toutefois les nommer), pour s'être engagés dans un processus électoral dans les Territoires palestiniens.estimant notamment que seul le Jihad, "et non des élections", pouvait "libérer la Palestine".
Les élections ont conduit à "se conformer à des résolutions internationales" et à accepter le principe d'un gouvernement d'union nationale, avant d'y renoncer, a affirmé Zawahiri.
Les musulmans ne gagneront pas la bienveillance de l'Occident s'ils capitulent, a-t-il estimé.
Seul le "jihad", la guerre sainte, "et non les élections", peut libérer la Palestine",
Il s'est également élevé contre l'attitude du Hamas pour avoir reconnu l'autorité du président Abbas.
"Accepter la légitimité de Mahmoud Abbas (...), l'homme des Américains en Palestine, et mandater l'OLP, qui reconnaît Israël, pour négocier avec les Israéliens est un abîme qui mènera au bout du compte à l'élimination du jihad (guerre sainte) et à la reconnaissance d'Israël", a estimé Zawahiri.
"Ceux qui tentent de libérer les territoires par des élections basées sur des constitutions séculières, ou sur des décisions de donner la Palestine aux juifs, n'obtiendront pas la libération du moindre grain de sable de Palestine",
Ps : cette vidéo n'a pu être confirmée de source indépendante. – ndlr : ainsi que de la rédaction de cette article
(AP- Afp- 18h23 suivant une vidéo diffusée par Al Jazira,)

Conférence de Doha
21-12
Outre M. Mechaal, plusieurs autres dirigeants du Hamas ainsi que le chef du Jihad islamique, Ramadan Challah, participent à la conférence de Doha, qui réunit quelque 270 représentants des courants nationalistes et islamistes de 18 pays arabes.
Les participants à cette conférence de deux jours --une rencontre bi-annuelle -- discutent notamment des dossiers palestinien, libanais et irakien.
(afp- 18h23)
1 Pays Arabes & voisins
23-12
Des pays arabes s’attendent à ce que le Hamas remportent les élections anticipées Le rejet du Hamas de l’appel du président Abbas à des élections anticipées est soutenu par des pays voisins arabes, notamment l’Egypte, la Jordanie et l’Arabie Saoudite, d’après le journal israélien Haaretz.CPI
Égypte
21-12La délégation de la sécurité égyptienne, présente en permanence à Gaza, a réussi mardi soir à négocier un accord avec des commandants des appareils de la sécurité de l’autorité palestinienne et le ministre de l’intérieur Sa’eed Siyam pour l’arrêt des disputes inter-palestiniennes. C.P.I.
27-12
Mahmoud Abbas a rencontré Hosni Moubarak.
Au menu de leurs entretiens, la prochaine tournée au Proche-Orient de Condoleezza Rice, les 13 et 14 janvier et le processus de paix israélo-palestinien.
(EuroNews)
27-12
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit.a précisé que l'Egypte, s'employait à obtenir la libération du caporal Gilad Shalit. "Nous savons qu'il est en vie",
AP
Emirat
24-12
# Les Emirats arabes unis vont fournir 30 millions de dollars à l'Autorité palestinienne pour atténuer les difficultés liées au blocus financier levé par les Etats-Unis et l'Union européenne, rapporte l'agence officielle de presse Wam.
"Le président des Emirats arabes unis, Khalifa ben Zaïed al Nahaïane, a ordonné le transfert de 30 millions de dollars à l'Autorité palestinienne en geste de soutien de la part des Emirats arabes unis à l'égard du peuple frère palestinien et pour contribuer à l'atténuation de ses souffrances",
(Reuters)
Jordanie
18-12
Le roi pro-américain Abdallah II a exhorté Israël à adopter une position sur la question d'un Etat palestinien, ajoutant que son pays contacterait l'Etat hébreu pour aider à relancer le processus de paix.
"La Jordanie est prête à écouter les points de vue des deux côtés et de les aider à transformer les paroles en actes" pour relancer le processus de paix".
Un communique dit également "Sa majesté a appelé Israël à prendre position s'agissant de la création d'un Etat palestinien, et elle a dit que tout le monde, y compris Israël, en paierait le prix si un Etat palestinien n'était pas établi pour répondre aux aspirations du peuple palestinien"
(afp- 21h41)
20-12
# Abdallah II a jugé que 2007 serait une année "très cruciale" pour le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens, et il a mis en garde contre des conséquences "désastreuses" si aucun progrès n'était réalisé.
"2007 est une année très cruciale et si nous ne lançons pas un processus pour progresser dans les six ou sept prochains mois, alors je pense que nous n'y arriverons jamais. Les conséquences en seront désastreuses pour nous tous, y compris pour Israël",
le roi Abdallah a exhorté la communauté internationale à redonner espoir aux Palestiniens et à prouver à la fois aux peuples israélien et palestinien que la solution de deux Etats indépendants était "irréversible"..
"Je crois que la chance se réduit. Le moment n'est pas très loin où nous pourrons dire que les Palestiniens n'ont plus d'avenir", "Si nous n'avançons pas, je crains que nous nous retrouvions dans une situation où nous ne parviendrons jamais à une solution de deux Etats", a-t-il ajouté.
"Par conséquent, il n'y aura jamais de paix entre Israéliens et Palestiniens. Il n'y donc aura jamais de paix entre Israéliens et Arabes et nous condamnerons notre région à vivre une décennie ou deux supplémentaires de violence, ce que personne ne peut se permettre",
(afp- 10h54)
2 Le Monde
1 Usa (le parrain)
1 Les grandes manœuvres
19-12
# Les Etats-Unis ont défendu lundi le droit du président Abbas à convoquer des élections anticipées malgré les ambiguïtés légales, et réaffirmé leur soutien : "Le président Abbas fait ce qu'il peut, il prend les décisions qu'il juge prudentes, pour essayer de calmer la situation", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, S. McCormack. (AFP
27-12
# Les Etats-Unis ont dénoncé mercredi le projet de construction d'une nouvelle autre colonie israélienne en Cisjordanie estimant que cela violerait les obligations de l'Etat hébreu prévues dans la "Feuille de route" pour un règlement israélo-palestinien.
La nouvelle colonie sera construite dans la vallée du Jourdain, sur un site récemment abandonné par l'armée israélienne.
(afp- 20h28)
2 Otan - 3 Onu - 4 Nations Unies - Banque Mondiale- Mouvement des non-aligné (MNA)
Nations Unies
# Israël : plainte auprès des Nations unies "En raison de la poursuite des tirs de roquettes en direction d'Israël, le ministère des Affaires étrangères a ordonné à son ambassadeur auprès des Nations unies d'envoyer immédiatement une lettre de protestation au président du Conseil de sécurité et au secrétaire général" Ban Ki-moon
"Israël a fait preuve de retenue et a évité de réagir jusqu'à présent, mais nous prévenons le Conseil de sécurité que la retenue ne peut pas se prolonger très longtemps", conclu le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
(afp- 16h48)
2 Europe
2 France
27-12
La France a critiqué la décision d'Israël : L'autorisation de construire une nouvelle implantation pour y héberger d'anciens colons de la Bande de Gaza "va à l'encontre des engagements pris par Israël au titre de la 'feuille de route'" pour la paix au Proche-Orient, "Elle envoie un signal particulièrement négatif concernant la volonté de dialogue et de rétablissement de la confiance entre les deux parties."
Mais la France dénonce aussi les tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza et "demande que les parties respectent le cessez-le-feu conclu le 26 novembre".
La France "appelle les parties à la retenue, à s'abstenir de toute action unilatérale qui pourrait préjuger du statut final des Territoires palestiniens et à reprendre un dialogue de haut niveau dans le prolongement de la rencontre intervenue samedi entre le président (palestinien) Abbas et le Premier ministre Olmert".
AP
4 UK
18-12
## Blair a rendu un hommage appuyé a Abbas pour sa "modération", sa "tolérance" et son adhésion "à la vision de deux Etats", Israël et la Palestine, coexistant en paix.
Blair : "Il est important, que la communauté internationale mobilise ses efforts pour soutenir les vôtres (...) et soutenir le peuple palestinien".
Blair a en outre annoncé son intention d'élaborer une "initiative" pour soutenir les Palestiniens.
"J'espère que nous serons en mesure, dans les prochaines semaines, d'élaborer une initiative qui nous permettra de soutenir tout particulièrement le développement et la reconstruction, ce qui pourrait alléger la souffrance du peuple palestinien",
Il est "crucial", que cette initiative "nous donne un cadre dans lequel nous pourrons progresser vers une solution à deux Etats", prévue par la "Feuille de route", le dernier plan de paix international resté lettre morte depuis son lancement à l'été 2003.
"J'ai l'intention de tout faire dans les prochaines semaines, car cela est crucial et urgent, pour m'assurer que vous allez recevoir le soutien" promis, a conclu Blair.
Nb : Un haut responsable palestinien parlant sous couvert d'anonymat a affirmé que l'"initiative" annoncée par Blair était élaborée en concertation avec … Washington et devrait être dévoilée par la secrétaire Rice....
(AFP)
20-12
# Blair va exhorter les pays du Moyen-Orient à oeuvrer pour une grande "alliance des modérés".
"Nous devons soutenir et légitimer les populations et les gouvernements modérés et modernes partout dans la région", "Nous devons nous réveiller (...) et reconnaître la menace globale que représente le régime iranien, pas son peuple, pas nécessairement l'ensemble du pouvoir iranien mais ceux qui en ont actuellement la charge",
Blair achève mercredi une tournée régionale destinée à relancer le processus de paix au Proche-Orient….
(ats -01:24)
23-12
L'archevêque de Canterbury, a durement critiqué le gouvernement britannique en expliquant que "le manque de clairvoyance" et "l'ignorance" des politiques britanniques en Irak faisaient courir un risque aux communautés chrétiennes de la région.
AP
4 La lutte pour la libération dans les territoires occupé
La Palestine au jour le jour
19-12
Six habitants de palestine ont été tués depuis samedi après l'annonce par le président Mahmoud Abbas de la tenue d'élections anticipées, rejetées par le gouvernement.(AFP)
25-12
Le Hamas a averti qu’il perdait sa patience face aux attaques répétées contre ses leaders, la dernière étant les tirs sur la maison de son éminent leader et ministre des affaires étrangères de l’autorité palestinienne Mahmoud Al-Zahhar. CPI
Détails par région
a) Cisjordanie occupée par Israël depuis 1967 : Au jour le jour
Jénine.(au nord de la Cisjordanie)
Al Salh Harithiya, à l'ouest de Jénine,
20-12
Invasion ce matin à l'aube: deux mortsLes forces spéciales ont mené ce matin des raids dans plusieurs maisons dans Al Salh Harithiya, à l'ouest de Jénine, recherchant des membres de la résistance.
PNN L'armée israélienne s'est infiltrée dans la région de Jénine pour y chercher des membres de la résistance.
Les soldats ont menacé les habitants de Kafr Dan de mesures punitives s'ils aident les membres des diverses factions armées. PNN
Naplouse.(dans le nord de la Cisjordanie)
19-12
Un membre des brigades Al-Aqsa, Ammar Zaqzouq, 30 ans, blessé le 14 décembre par des tirs israéliens à Naplouse, est décédé mardi, selon des sources médicales.
(afp- 14h36)
19-12
Les forces spéciales israéliennes ont tué un homme de 24 ans, nommé Rami Annab, mardi matindevant un hôpital de Naplouse. tandis que deux autres membres ont été blessés
Annab était un activiste des brigades d'Al-Aqsa (l'aile militaire de Fatah) du camp de réfugié de Balata. IPC - afp- 14h36 - PNN)
20-12Pour le deuxième jour consécutif, les Forces d’Occupation Israéliennes (FOI) ont ravagé de vastes surfaces de terres cultivables.WAFA
22-12
Des hommes ont ouvert le feu vendredi sur des militants du Hamas qui se préparaient à tenir un meeting à Naplouse, faisant au moins 2 blessés, rapportent des témoins.
(Reuters)
Toulkarem
1712.
Une fillette, Doua Abdelqader, 13 ans, a été a été abattue de sang froid et est mortellement touchée par des tirs de soldats israéliens alors qu'elle jouait avec une amie près du mur de séparation dans les alentours du village de Far’on, au sud de Tulkarem, au nord de la Cisjordanie. selon les services de sécurité et des témoins palestiniens.
Ces mêmes sources ont confirmé que la fillette avait été "délibérément visée et sans sommation".
Ps : Un officier et un soldat israéliens aurait été suspendus après la mort d'une fillette palestinienne tuée par des tirs israéliens mardi en Cisjordanie, a indiqué mercredi une porte-parole militaire
(afp- 23h09 -AP)
Allar
19-12
Le résistant Mohammad Hamad, 24 ans, a été tué par des membres d'une unité spéciale israélienne à Allar, un village proche de Tulkarem, selon les services de sécurité palestiniens.
(afp- 14h36)
Autres villes
Sa’ir, au nord-est d’Al-Khalil,
22-12Dans le village de Sa’ir, Kemmel Fayez To’ma Al-Mottawar, 43 ans, et sa femme Hikmat, 38 ans, ont été tués.
Leur enfant Sanad, 16 ans, a été blessé. Il a été hospitalisé, étant dans un état critique. Ces victimes ne sont ni les premières ni les dernières dans l’histoire d’objets suspects délaissés par l’occupation israélienne.CPI
village de Qabatiya,25-12
Des troupes de l’occupation israélienne ont envahi le village, et ont arrêté quatre Palestiniens dont deux membres du Jihad Islamique et ont blessé un jeune homme à la tête. CPI
b) Bande de Gaza - Au jour le jour
Nord de la bande de Gaza.
20-12
Une explosion s'est produite mercredi à proximité d'un groupe du Djihad islamique. Des témoins ont affirmé qu'il s'agissait d'un raid israélien
AP
26-12
Un agriculteur a été grièvement blessé par des soldats alors qu'il travaillait sur ces terres, ont annoncé des responsables palestiniens.
AP
Beit Hanoun. (Nord de la bande de Gaza)
21-12
Une roquette palestinienne qui visait au départ Israël a raté sa cible jeudi, tombant sur une maison de la Bande de Gaza et blessant un garçon de deux ans qui dormait dans sa chambre, a-t-on appris de sources officielles hospitalières.
(AP
Ville de Gaza
19-12
Ismaïl Abou al-Kheir, 25 ans, a été tué près de l'hôpital Chifa(centre de la ville de Gaza) où s'affrontaient des membres de la Force exécutive, relevant du ministère de l'Intérieur et des services de sécurité, tandis que 11 personnes (passants) ont été blessés
(Afp- 06h23)
20-12
Deux membres des forces de sécurité et deux autres partisans Fatah ont été tués et une dizaine d'autres personnes, dont cinq écoliers, blessées dans des accrochages dans divers endroits dans la ville de Gaza, selon des sources médicales.
Jebaliya, (nord de la bande de Gaza)
18-12
Ahmad Ziyadah, 22 ans a été tué lundi et cinq autres blessés par des hommes armés qui ont ouvert le feu sur l'association la "Vie et l'Espoir" une association de bienfaisance du Fatah -t-on appris de source médicale.
(afp- 18h02)
Rafah (non loin de la frontière entre la bande de Gaza et de l'Egypte)
23-12
Un colonel de la Sécurité préventive, Hassan Jarboua, 33 ans, commandant adjoint du contingent de la Sécurité a été tué, une fillette de neuf ans, Amal Jaber, a été atteinte à la hanche.
Un autre passant, Ahmad Mansour, 20 ans, a lui aussi été légèrement blessé. .
(afp- 09h14)
4-2 La Palestine en chiffre (Depuis le début de l'Intifada le 25 septembre 2000)
Civils & résistants tués : 5.106
Palestiniens blessés : 83.950
Internationaux blessés : 175 (chiffre tout a fait minimal)
(balles réelles ou caoutchoutées, gaz lacrymogène, autres moyens)
Arrêtés : : 47.065
En prison : : 9.850 prisonniers (selon les statistiques du ministère palestinien)
Pacifistes en prison ou arrêtés : 92
Autres actes
Journalistes tués : 9
Journalistes blessés : ? + 32
Nombre de maisons palestiniennes détruites ou partiellement démolies : 66.275
2-2 Occupants:
Israéliens tués : 1.107
( 343 militaires/policiers)
Israéliens blessés : 6.113
( 270 militaires/policiers)
Les chiffres indiqués sont vérifiés par le recoupement des chiffres des pertes communiqués par la résistance & les médias occidentaux & XINHUANET (Chine)
5 Médias
17-12
Didier François, journaliste au quotidien français "Libération", a été légèrement blessé par des tirs à Gaza dimanche après-midi, selon Raja Abou Daka, son traducteur palestinien qui se trouvait avec lui quand il a été touché.
AP
5-1 Résolution 1738.
24-12
L'organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans Frontières (RSF) "se félicite" de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution 1738 (qui a été adoptée (à l'unanimité des quinze membres du Conseil), sur la protection des journalistes dans les conflits armés : "Face aux risques croissants pris par les journalistes et les professionnels des médias - au total plus de 110 d'entre eux ont trouvé la mort depuis le début de cette année -, il était indispensable de rappeler aux Etats leurs obligations liées au droit international et de les appeler à lutter contre l'impunité dont bénéficient trop souvent ceux qui s'en prennent aux journalistes"
La résolution 1738 "rappelle les principes fondamentaux de la liberté de la presse et réaffirme la nécessité de prévenir les violences commises à l'encontre des journalistes et de juger leurs auteurs",
L'Irak a été en 2006 la destination la plus meurtrière pour les journalistes en 25 ans, selon le Comité de protection des journalistes. Trente-deux ont été tués cette année dans ce pays, selon cette association basée à New York.
(AFP)
5-2 Rapport "La poudrière de Gaza : Les journalistes palestiniens pris entre deux feux".
Les journalistes palestiniens et étrangers travaillant dans la bande de Gaza sont exposés à une double menace, celle de l'armée israélienne et celle, plus récente, des différentes factions palestiniennes, selon un rapport d'enquête de RSF publié jeudi.
Reporters sans frontières (RSF) précise qu'en 2006 "l'armée israélienne a agressé ou menacé seize journalistes et détruit les locaux de trois médias, tandis que des militants palestiniens ont endommagé les bureaux de sept médias".
L'organisation de défense de la liberté de la presse rappelle également que six journalistes étrangers ont été enlevés dans la bande de Gaza.
Du 4 au 7 décembre, une délégation de RSF s'est rendue à Gaza pour enquêter sur les conditions de travail des journalistes.
Dans ses conclusions, RSF réclame l'application de la loi de la part de l'Autorité palestinienne et de l'armée israélienne. L'organisation souhaite que "des enquêtes systématiques" soient ouvertes, "leurs résultats rendus publics et les coupables sanctionnés".
RSF propose "la création d'un signe distinctif permettant de mieux identifier les journalistes". "Il est également important que toutes les factions palestiniennes s'accordent au plus vite sur une déclaration commune appelant au respect du travail des journalistes locaux et étrangers", réclame encore RSF, qui demande à Israël de "faciliter les déplacements des journalistes palestiniens à l'étranger et dans l'ensemble des territoires".
(AFP) –
6 Les brèves
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc6-1 Bilan d'une semaine d'assassinats.21-12La politique israélienne d'assassinats ciblés est revenue en force. L'armée a tué plusieurs membres de la résistance armée à Naplouse, Tulkarem et Jénine cette semaine. Ahmed Betawi, membre de l'organisation "Solidarité internationale pour les droits de l'homme" a affirmé qu'un seul groupe militaire est responsable de toutes les exécutions extra-judiciaires de cette semaine.
Au cours de ces trois derniers jours, les soldats ont tué quatre personnes. Dans le village Silat Al Harithiya (ouest de Jénine) l'armée a assassiné un jeune homme de 24 ans de Tubas et un autre de 26 ans de Sanour, tous deux membres des Brigades Al Quds.
Mardi, Mohammad Mahmoud Hamad, membre des Brigades Al Aqsa, a été tué dans le village d'Illar (Tulkarem).Les témoins rapportent que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur le jeune homme de 22 ans dès qu'elles l'ont vu.
Un adolescent de 13 ans a été assassiné près du mur à Tulkarem. Les soldats ont ensuite affirmé qu'il essayait de les attaquer. Les autorités israéliennes ont affirmé que le soldat et l'officier responsables du crime ont été démis de leurs fonctions.
Le même jour, les forces spéciales ont exécuté un membre des Brigades Al Aqsa du camp de réfugiés de Balata, blessant et arrêtant deux autres militants dans le parking d'un hôpital.
Par ailleurs les sources médicales rapportent que le jeune Amar Al Zaqzouq du camp de réfugiés d'Al Ein (Naplouse) est mort de ses blessures infligées durant une attaque jeudi dernier qui avait coûté la vie à un autre Palestinien.
Amin Abu Wardeh pour PNN
6-2 Suivant Reuters : 2006, année record pour les exportations d'armes israéliennes.
Alors que selon des experts étrangers, la guerre contre le Liban, risquait de ternir la réputation des armes israéliennes, et notamment des systèmes de détection aériens, les exportations d'armes par Israël ont atteint un niveau record en 2006, a annoncé une responsable du ministère de la Défense,
Le ministère de la Défense a déclaré que fin novembre 2006, Israël avait enregistré pour 4,1 milliards de dollars de commandes en provenance de l'étranger, dépassant un précédent record - 4,02 milliards de dollars - établi pendant la même période en 2002.
Une porte-parole du ministère, Rachel Naidek-Ashkenazi, a souligné que les chiffres complets pour 2006 ne seraient pas disponibles avant l'année prochaine, mais selon elle cette hausse des ventes devrait se confirmer en décembre.
D'après le magazine spécialisé américain Defense News, les exportations israéliennes représentent 10% des ventes d'armes mondiales, faisant de l'Etat juif le quatrième fournisseur d'armes derrière les Etats-Unis, la Russie et la France.
Defense News cite des experts de la sécurité israélienne selon lesquels une grande partie des nouveaux contrats décrochés par Israël sont liés au succès dont il est crédité dans leur guerre contre les habitants de la Palestine.
Reuters dimanche 17 décembre 2006, 13h36
(ndlr : il y a eu qq correction de la rédaction…)
6-3 Bush ratifie une loi bloquant l'aide à l'Autorité palestinienne tant qu'elle sera dirigée par le Hamas.
Voir texte précedant
Cette loi stipule clairement que l'Autorité palestinienne n'obtiendra pas d'aide américaine tant qu'elle sera dirigée par le Hamas, selon le sénateur républicain Mitch McConnell, promoteur du texte au Sénat avec le ‘démocrate’ Joseph Biden.
"Cette loi reflète la permanence de nos inquiétudes face au refus du gouvernement en place de renoncer à la violence et à la terreur, de reconnaître Israël et de respecter les accords et obligations contractés avant (son arrivée au pouvoir)", a déclaré un responsable de Bush.
Conclusion : Les Etats-Unis, l'Union européenne tout comme un certain nombre de pays ( ?) considèrant le Hamas comme une organisation terroriste ont d'ores et déjà coupé l'aide directe au gouvernement palestinien.
Nb : La nouvelle loi autorise la poursuite de l'aide humanitaire aux Palestiniens et aux organisations ou personnalités qui ne sont pas liés au Hamas, comme Abbas et son mouvement, le Fatah…
AP -22-12 & Reuters)
6-4 Michaal : Une certaine partie palestinienne reçoit une aide militaire américaine pour renverser le gouvernement élu.
Khaled Michaal, le chef du bureau politique du Hamad, a dit jeudi que son mouvement avait la preuve qu’une certaine partie palestinienne reçoit un entraînement et des armes américaines pour les utiliser contre d’autres parties palestiniennes.
Michaal parlait au début de la conférence Islam-Nationalisme à Doha, où il a dit : « Le Hamas a la preuve qui révèlera si nécessaire qu’une tendance bien connue, que nous ne nommerons pas, reçoit une aide américaine pour renverser le gouvernement palestinien ».Il a indiqué dans son discours que le Hamas n’avait pas de différend avec le Fatah, mais plutôt avec un groupe qui pose ses propres intérêts en avant et reçoit un soutien étranger.Il a de plus expliqué que même durant les discussions sur l’unité nationale, certaines parties effectuaient des contacts téléphoniques avec l’administration américaine pour vérifier si ceci ou cela était acceptable pour l’administration.Il a exprimé sa tristesse vis-à-vis de la position officielle arabe qui dépend exclusivement du consentement américain, en appelant les leaders arabes à être tels que Chavez et Castro.Il a aussi appelé les dirigeants arabes à ne pas mendier devant les Etats-Unis et à soutenir la résistance au lieu de cela, s’ils souhaitaient vraiment jouer un rôle dans l’histoire. CPI
Doha 23-12
© Déposer 2003 par palestine-info.cc
6-5 Leïla Chahid met en garde contre un risque de "guerre civile" dans les territoires palestiniens.
La déléguée générale de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne Leïla Chahid s'est félicitée que les affrontements actuels se cantonnent pour l'heure à une opposition "entre miliciens" et ne se transforment pas en affrontements "entre populations palestiniennes".
Mais "Ce qui se passe est d'une très grande gravité" "Nous avons franchi un seuil qui était un tabou, le tabou de la guerre civile, de l'affrontement militaire entre Palestiniens", "ça peut devenir une guerre civile si on n'y met pas fin très vite",
Selon la déléguée palestinienne, seule "une vraie initiative diplomatique internationale" peut ramener le calme à Gaza.
AP
6-6 L'aide humanitaire aux Palestiniens va se poursuivre en évitant toujours le Hamas.
Communiqué par le Quartet : Les Etats-Unis, les Nations unies, l'Union européenne et la Russie ont décidé de poursuivre pendant trois mois supplémentaires leur aide humanitaire directe aux projets palestiniens, tout en évitant toujours le gouvernement dirigé par le Hamas..
Dans leur communiqué, ces quatre acteurs expliquaient que les Palestiniens sont dans le besoin, et encourageaient les donateurs à répondre aux requêtes de l'ONU et d'autres organisations pour une aide…
Nb : L'aide humanitaire, délivrée par des organisations privées, a(urait) atteint 450 millions de dollars (341 millions d'euros) rien qu'aux Etats-Unis l'année dernière.
Cette aide qui devait être interrompue à la fin de l'année, sera prorogée de trois mois, après lesquels la situation sera réévaluée.
(AP- 23-12)
6-7 Elections anticipées - point de vue de Reuters.
L'appel du président Abbas à la tenue d'élections anticipées a peut-être éliminé toute chance de compromis avec le gouvernement
Il semble en effet improbable que le Hamas, accepte l'offre du président palestinien de former un gouvernement d'union nationale pendant que la commission électorale prépare des élections législatives et présidentielle anticipées.
Abbas lui-même prend, ce faisant, un risque non négligeable, moins d'un an après la victoire haut la main du Hamas.
Le Hamas a qualifié de "coup de force" l'appel d'Abbas à un nouveau scrutin et a juré d'en empêcher la tenue.
"Je pense qu'Abbas a produit l'étincelle d’une guerre civile", estime Moustafa Assaouaf, un politologue palestinien de Gaza, favorable au Hamas.
"La tension entre les deux camps est énorme. Les deux organisations veulent la guerre et tentent de mettre la main sur le maximum d'armes possible", écrit dimanche Guy Bechor, un expert (ndlr ?) du Proche-Orient, dans le quotidien israélien Yedioth Ahronoth.(ndlr …)
(17-12- Reuters).
Qaddoumi : Abbas s’occupe de la politique palestinienne d’une manière stupide.
23-12 Le chef du bureau politique de l’Organisation pour la Libération de la Palestine, Farouq Qaddoumi, a critiqué le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
a dit, dans un communiqué publié vendredi, que la décision d’Abbas de mettre fin au bureau politique de l’OLP et de fermer son bureau dans la capitale jordanienne Amman était une décision stupide qui sort des fonctions du président de l’autorité palestinienne.Qaddoumi, a été interrogé pour savoir s’il avait contacté Abbas à cet égard. Il a répondu : « Comment pourrions-nous contacter Abbas qui a arrêté d’assister aux meetings du comité central du Fatah il y a longtemps. Et il a commencé à prendre des décisions unilatérales qui causent du tort aux intérêts nationaux palestiniens ».
Déposer 2003 par palestine-info.cc
CPI
6-8 Israël envisage de libérer des prisonniers palestiniens dans les jours à venir.
Olmert : "Le temps est venu de faire preuve de flexibilité et de générosité en ce qui concerne les prisonniers",
Lors de la réunion hebdomadaire du cabinet, le Premier ministre israélien Ehud Olmert "a discuté avec des ministres de la possibilité de libérer plusieurs prisonniers palestiniens avant la libération de Gilad Shalit".
Olmert, a laissé entendre que certains prisonniers palestiniens pourraient être libérés pour le 31 décembre.
"Chaque année, il y a eu une libération de prisonniers pour des raisons humanitaires" à l'occasion de Noël et de l'Aïd el-Adha, a dit Peretz
Selon l'administration pénitentiaire israélienne, environ 8800 Palestiniens, dont 300 mineurs et 100 femmes, sont prisonniers dans les prisons israéliennes.
(ats – 23-12 & AP )
24-12
Israël fait savoir qu'il n'exclut pas de libérer Marouane Barghouthi, un haut responsable du Fatah, dans le cadre d'un échange de prisonniers.
Peretz a été interrogé par Radio Israël sur une éventuelle libération de Barghouthi dans le cadre d'un accord qui permettrait à l'Etat sioniste de récupérer le caporal Shalit : "Si quelqu'un met à l'ordre du jour une demande de libération le concernant, elle devra faire l'objet d'une discussion, conformément à la loi", Prié de dire si cela signifiait qu'il serait peut-être libéré, il a ajouté: "Tout dépendra de ce qu'on obtiendra en échange."
Rappel : Barghouthi, condamné à cinq ans d'emprisonnement pour avoir commandité (selon israel) des attaques dans le cadre de la seconde Intifada, à toujours rejeté ces charges.
(Reuters)
7 Dossier
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
7-1 Dossier M.Lemaire : Entretiens Abbas-Olmert.
23-12
La rencontre samedi soir entre le président Mahmoud Abbas et Olmert s'est achevée après deux heures d'entretiens.
Olmert est prêt à effectuer plusieurs "gestes de bonne volonté pour renforcer des éléments palestiniens modérés".
Ces mesures pourraient inclure de réduire les restrictions de mouvements imposés aux Palestiniens et de retirer plusieurs barrages en Cisjordanie, a indiqué un responsable, sous couvert de l'anonymat.
Olmert pourrait également accepter de transférer à Abbas certaines des taxes qu'Israël perçoit pour les Palestiniens, mais qui ne sont plus versées depuis mars.
Selon ce responsable, M. Olmert pourrait surtout accepter "le transfert de centaines de fusils d'assaut afin de renforcer la garde de M. Abbas".
"Israël n'est pas prêt à discuter de la libération des prisonniers palestiniens avant que le caporal Gilad Shalit ne soit relâché"..
Nabil Abou Roudeina, le porte-parole de la présidence palestinienne, a qualifié cette rencontre d'"utile". "C'est la première réunion. Il y en aura prochainement beaucoup d'autres. Nous sommes tombés d'accord sur de nombreux sujets et nous continuerons à en parler à l'avenir", a-t-il indiqué.
(afp- 20h45)
23-12
Saëb Erakat, le principal négociateur palestinien : Israël et les Palestiniens ont discuté d'une extension du cessez-le-feu " en vigueur dans la bande de Gaza ", et une " extension du cessez-le-feu à la Cisjordanie" dans le cadre des conclusions du sommet de Charm el-Cheikh (Egypte)
Saëb Erakat a fait état de la réactivation d'une "commission mixte pour étudier les normes à suivre pour la libération de prisonniers" "Nous ne voulons pas interférer dans les négociations s'agissant de Gilad Shalit mais Abou Mazen a insisté sur le fait que l'on étudie ce dossier parce que c'est la clé de tous les autres problèmes".
Toujours au sujet des prisonniers, MM. Olmert et Abbas "ont discuté de la question des députés et ministres palestiniens détenus par Israël", a-t-il poursuivi, en référence à des personnalités issues du Hamas qui ont été arrêtées par Israël ces derniers mois.
Olmert, selon Miri Eisin, a souligné qu'aucun Palestinien ne pourra être relâché avant la remise en liberté du caporal israélien Gilad Shalit,
Ils se sont dit d'accord pour parvenir à "une solution à deux Etats vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité", en conformité avec la "feuille de route".
M. Erakat a en outre précisé que M. Olmert allait octroyer plusieurs dizaines de millions de dollars aux Palestiniens pour des questions humanitaires.
"Ils ont discuté des fonds palestiniens confisqués par Israël", a-t-il dit.
Selon Erekat, M. Olmert a accepté de débloquer 100 millions de dollars (75,8 millions d'euros) provenant des taxes et droits de douanes collectés par Israël pour le compte de l'Autorité palestinienne mais gelés depuis l'arrivée au pouvoir en mars dernier du Hamas. Israël compte transférer bientôt cet argent .
Miri Eisin, porte-parole du gouvernement israélien. : M. Olmert a toutefois précisé que le transfert de cet argent se ferait par l'intermédiaire d'un "mécanisme spécial", qui doit permettre de s'assurer que les fonds ne passeront pas par les ministères contrôlés par le Hamas.
L'Etat hébreu versera en outre 35 millions de shekels (six millions d'euros) à des hôpitaux gérés par les Palestiniens à Jérusalem, a ajouté M. Erekat. MM. Abbas et Olmert ont décidé de se revoir, à une date non encore fixée, a-t-il dit.
Erakat a rappelé que les Egyptiens jouaient "un rôle important dans ces négociations".
(afp)
23-12
Un communiqué conjoint publié plus tard par la présidence du Conseil israélien a indiqué que les deux responsables s'étaient mis d'accord pour relancer "le processus de paix" israélo-palestinien.
"Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de coopérer comme de vrais partenaires dans un effort pour faire progresser le processus de paix entre Israël et l'Autorité palestinienne",.
"Le peuple israélien et le peuple palestinien ont suffisamment souffert et il est temps de faire avancer le processus de paix par des mesures concrètes.",
(afp- 22h29)
23-12
Olmert a déclaré à l'issue de son sommet avec Mahmoud Abbas que le président de l'Autorité palestinienne et lui s'étaient mis d'accord pour travailler comme de "véritables partenaires".
Les deux hommes ont insisté sur "l'importance de l'existence d'un contact direct et sérieux entre eux" et ont convenu de "se rencontrer fréquemment".
Il s'agissait de la première rencontre officielle entre les deux hommes depuis l'élection de M. Olmert en mars.
MM. Abbas et Olmert sont "convenus que cet entretien constituait une première étape pour restaurer une confiance mutuelle et une coopération fructueuse",
(AP)
23-12
Commentaires
Du côté palestinien,
a) Le ministre chargé des prisonniers, Wasfi Kabha du Hamas, a estimé que "cette rencontre n'était que de la poudre aux yeux". "Aussi bien Abou Mazen (Mahmoud Abbas) qu'Ehud Olmert sont confrontés à une crise interne et ils se sont rencontrés uniquement pour dire qu'ils espèrent reprendre des négociations", a ajouté ce ministre.
b) Un professeur de sciences politiques de l'université Bir Zeit en Cisjordanie, Ali al-Jarbawi reste également prudent. "C'est un premier pas, mais nous ne saurons s'il est important avant de voir les résultats sur le terrain. Le peuple palestinien veut du concret et pas seulement des rencontres", poursuit cet universitaire.
c) Un autre analyste, Khani al-Masri, souligne qu' Olmert n'a pas accepté de libérer des prisonniers comme le demandait Mahmoud Abbas.
"Olmert n'a rien donné de tangible à Abou Mazen", estime-t-il.
Du côté Israélien :
a) Selon la ministre des Affaires étrangères, Livni, : "Il faut que le peuple palestinien comprenne qu'il a deux options: celle qui existe actuellement avec un gouvernement terroriste qui ne peut satisfaire ses besoins quotidiens et politiques, tandis qu'il peut avoir une alternative capable de traiter de leurs besoins quotidiens et leur offre un horizon politique.
b) Le député du Likoud (droite extrème) Shalom a estimé qu'Israël "va encourager la communauté internationale, notamment les Européens à briser l'embargo financier imposé à l'Autorité palestinienne".
c) Un commentateur politique de la deuxième chaîne de télévision privé Udi Segal a, affirmé que "cette rencontre est avant tout une réunion entre deux dirigeants qui ont le dos au mur". "
d) Mahmoud Abbas a reçu beaucoup de promesses et un peu de monnaie", ajoute le quotidien Maariv.
(AFP)
7-2 Point de vue de Ilan Pappe : la situation actuelle en Israël/Palestine.
Le problème en Israël, c’est qu’entre La Paix Maintenant et Avigdor Lieberman, il n’y a, contrairement à ce qu’on dit, pas une si grande distance idéologique. C’est une question de tactique pour savoir comment assurer au mieux un Etat juif avec une forte majorité démographique, sinon exclusive.
Un cessez-le-feu précaire se maintient dans la Bande de Gaza, après quasiment cinq mois d’une dose massive d’ « Opération Pluies d’Eté » par l’armée israélienne.
Les volées de missiles, les bombardements aériens, les incursions militaires dans des zones peuplées, durant les cinq mois de ces « pluies » torrentielles, ont fait plus de 450 tués, dont un quart d’enfants, et bien au-delà d’un millier de blessés.
Depuis le début des « pluies d’été », nombreux sont ceux qui, dans le camp israélien de la paix, sont restés silencieux sur la crise en cours à Gaza et en Cisjordanie. Pourtant, une voix demeure constante dans les cercles israéliens et continue à se faire entendre en dépit des oppositions. Le professeur Ilan Pappe est professeur d’histoire à l’Université de Haïfa. Il a écrit de nombreux articles à propos du conflit israélo-palestinien et n’a cessé d’appeler ouvertement au boycott académique aussi bien que culturel d’Israël.
Ces déclarations ont fait de lui un scion, un rejet aux yeux du gouvernement israélien et du public, mais il continue d’aller de l’avant avec un espoir de réconciliation et de justice avec les Palestiniens. Sa dernière contribution consiste en un nouveau livre : « The Ethnic Cleansing of Palestine » (Oneworld Publications, 2006).
Christopher Brown, collaborateur à Electronic Intifada, a eu récemment un échange téléphonique avec le professeur Pappe à propos de la situation actuelle en Israël/Palestine.

Christopher Brown : Récemment, Ehoud Olmert a nommé au titre de vice-premier ministre, Avigdor Lieberman, un homme que certains considèrent comme « fasciste » à la lumière de ses idées à propos des Arabes, et des Palestiniens en particulier. Pourtant, c’est à peine si la presse internationale a évoqué ses déclarations extravagantes et violentes ; par exemple, que tous les Arabes devraient être expulsés des Territoires et que les députés arabes au Parlement israélien devraient être exécutés s’ils ont le moindre contact avec le gouvernement dirigé par le Hamas. Pendant ce temps, chaque mot de Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien – à propos du génocide des Juifs tenu pour un canular, à propos de la destruction d’Israël et ainsi de suite – est enregistré pour que nul n’en ignore. Votre réponse ?

Ilan Pappe : Je pense que vous avez mis le doigt sur deux points importants. Le premier point est cette idéologie à laquelle Avigdor Lieberman adhère et qui est une idéologie de nettoyage ethnique. Quelqu'un qui considère que le seul moyen de résoudre les problèmes en Israël/Palestine est d’expulser les Palestiniens d’Israël et de tout territoire qu’Israël convoite.

Je pense que le problème avec Avigdor Lieberman, ce ne sont pas ses vues personnelles mais le fait qu’il reflète ce que la plupart des Juifs israéliens pensent et ce qu’assurément la plupart de ses collègues du gouvernement Olmert pensent mais n’osent pas dire, ou considèrent, pour des raisons tactiques, qu’il n’est pas souhaitable de dire. Mais je pense réellement que nous devrions être inquiet au sujet de Lieberman, non pas parce que c’est un extrémiste fasciste mais parce qu’il représente l’humeur d’Israël en 2006.

Le second point, c’est le double standard, l’hypocrisie que vous avez relevée en comparant à juste titre les citations d’Ahmadinejad qu’on ne cesse de répéter et la manière dont des généralisations et des attitudes semblables ou pires de la part d’Israéliens ne sont pas du tout entendues. Et je pense que cela tient au statut particulier dont Israël jouit dans le monde occidental. [Mais] pas aux yeux de la société civile… [Pour] la plupart des gens qui vivent aujourd’hui en Occident, [Israël] est un pays qui viole les droits de l’homme, les droits civils, et tant son idéologie que sa politique sont inacceptables. Mais les gouvernements continuent de soutenir l’Etat parce que le monde est mené par un président américain et un groupe de gens qui ont un certain point de vue, un point de vue quasiment religieux avec lequel des idées comme celles de Lieberman s’accordent très bien.

La différence n’est pas si grande entre la politique israélienne et la politique américaine en Irak. Et je pense que tant que l’Amérique sera la super-puissance dans le monde et qu’Israël sera son plus proche allié, nous continuerons de voir ce double standard s’appliquer dans les attitudes des gouvernements et dans les principaux médias.

CB : Soixante et un universitaires irlandais ont écrit, en septembre, une lettre appelant à un moratoire de l’aide de l’Union Européenne aux universités israéliennes jusqu’à ce qu’Israël se conforme au droit international et aux normes fondamentales des droits de l’homme. En outre, un syndicat d’enseignants canadiens a également appelé à des boycotts académiques. Est-ce un moyen efficace de pression sur le gouvernement israélien afin qu’il s’attaque à l’occupation d’une manière qui amène la justice pour les Palestiniens ?

IP : C’est un moyen efficace si ce n’est pas seulement un boycott académique. Un boycott académique n’est qu’une composante de ce qu’on pourrait appeler un boycott culturel d’Israël, parce qu’il serait très difficile, dans ce monde globalisé où nous vivons, d’amener des sanctions économiques – ce qui aurait été le moyen le plus efficace pour forcer Israël à un changement de politique.

Le deuxième meilleur moyen, et davantage réalisable, est que le grand public dans ces sociétés adresse à Israël un message disant que sa politique est inacceptable, que tant qu’il continue à faire ce qu’il fait, il ne peut pas être accepté… Il ne peut appartenir à la communauté des nations civilisées.

Je pense qu’il y a une signification à la fois symbolique et parfaitement politique dans une réaction coordonnée des sociétés occidentales en faveur d’un message, un message clair, qui soit transmis sous forme de boycott de désinvestissement ou tout autre acte symbolique qui dise qu’il y a un prix à payer pour les politiques que vous poursuivez et que tant que vous poursuivrez cette politique, vous ne serez pas les bienvenus ici. Pas en tant que particuliers : vous n’êtes pas les bienvenus si vous représentez une certaine idéologie, un certain Etat, et tout particulièrement si vous vous présentez comme un représentant officiel de cet Etat. Nous ne sommes pas en train d’inventer la roue, évidemment. Le boycott culturel a été une composante tout à fait cruciale dans l’action contre l’Apartheid en Afrique du Sud. D’après des gens qui ont vécu là-bas, il a été utile et très efficace.

A propos d’actions de ce genre, la chose la plus importante dont il faut se rappeler, c’est qu’elles sont non-violentes. On doit montrer aux Palestiniens, et les Palestiniens doivent découvrir eux-mêmes, qu’il y a des options non-violentes pour la poursuite de la lutte contre l’occupation israélienne. Parce que s’ils sont non-violents, qui pourrait blâmer les Palestiniens de recourir à tous les moyens urgents à leur disposition pour essayer d’arrêter une des occupations les plus cruelles et accablantes des temps modernes ?

CB : Qu’en est-il de ceux [comme les groupes de lobbying israéliens] qui diraient que proposer un boycott culturel et académique, c’est seconder l’antisémitisme ? Que répondez-vous à cela ?

IP : Trois points sont importants, à ce propos. Le premier devrait mettre en lumière le fait que beaucoup de Juifs progressistes et libéraux, tant aux Etats-Unis qu’en Europe, sont engagés dans cette action de boycott culturel. En réalité, au nom de leur identité juive, de leur héritage, de leur compréhension des valeurs juives, ils se sont trouvés aux côtés de ceux qui manifestaient contre les violations des droits de l’homme dans le sud des Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, dans le Sud-Est asiatique : ils ne voient pas de différences quand il s’agit d’Israël-Palestine. En fait, dans ce cas, même si c’est un Etat juif qui viole des droits de l’homme, cela ne change rien à leur position. Quel que soit celui qui viole les droits de l’homme, ils se dresseront contre lui.

Le second point est que les Israéliens abusent de l’accusation d’antisémitisme contre ceux qui les critiquent. Non seulement ceux qui appellent au boycott, mais même la critique d’Israël la plus légère est dépeinte ici comme un acte d’antisémitisme. Je pense qu’à l’aide d’une bonne pédagogie, on peut diffuser l’idée qu’il s’agit d’une tactique israélienne qui a très peu à voir avec une montée réelle et actualisée de sentiments antisémites qui, assurément, prévalent dans certaines parties du monde. Peut-être un ou deux antisémites connus se sont-ils joints à la charrette mais cela ne prouve rien. Le fait est qu’Israël tient à être hors d’atteinte de toute critique. Et le bouclier utilisé est toujours l’antisémitisme.

Troisièmement, et c’est plus important, on devrait faire une différence entre sionisme et Judaïsme. Après 60 ans, les mises en œuvre de l’idéologie sioniste sur le terrain, nous pouvons les voir maintenant du point de vue palestinien.

Cette idéologie peut avoir fait quelques bonnes choses pour des Juifs dans le monde, mais s’il est assurément quelque chose qui ne permet pas aux Palestiniens de vivre en paix ou même simplement de vivre dans leur patrie, c’est le sionisme. Il a quelque rapport avec le Judaïsme, mais ne concerne pas le Judaïsme. Cela tourne autour d’une certaine idéologie coloniale encore revendiquée, au 21e siècle, par un Etat qui est un projet inachevé. L’Etat d’Israël n’a pas été bâti convenablement. Comme vous savez, nous n’avons même pas de frontières définitives.

Je pense qu’il est très important de faire comprendre aux gens que ce n’est pas d’une question juive que nous traitons ici ; nous traitons d’une certaine relique de la période coloniale, qui se voit encore autorisée à se poursuivre dans une situation post-coloniale. Et aussi longtemps que cela continue, cela complique les relations entre le monde occidental et le monde arabe et le monde musulman.

CB : Le 7 novembre, le parti démocrate a gagné des élections qui vont lui permettre de contrôler le Congrès américain. Les démocrates se sont montrés critiques à l’égard de la politique de l’administration Bush dans sa conduite de la guerre en Irak. Mais le parti a répété que les relations entres les USA et Israël ne seraient pas modifiées. Cette politique est-elle la meilleure ligne d’actions pour les deux pays – sans parler des Palestiniens ?

IP : Les résultats des élections à mi-mandat sont à bien des égards une bonne nouvelle pour le public américain. Mais je ne pense pas que les élections vont apporter quelque bonne nouvelle que ce soit dans cette partie du monde. En d’autres termes, je ne pense pas que le renversement dans l’équilibre des forces au sein des deux chambres modifiera la politique américaine à l’égard de la Palestine. Cela peut changer, et cela devrait bien sûr changer, la politique américaine en Irak. Mais je pense que le parti démocrate est aussi engagé dans la protection d’Israël aux dépens des Palestiniens que l’était l’administration républicaine. Je ne pense pas que dans un avenir prévisible, nous devions voir un quelconque changement fondamental dans la politique américaine à l’égard d’Israël.

Vous me demandez si elle devrait changer. Evidemment, elle le devrait. Elle le devrait parce que si le parti démocrate est fidèle à la nouvelle perspective qu’il apporte à la politique américaine – l’idée que les Américains devraient avoir de la retenue dans leur conduite internationale, que le recours à la force en Irak était une erreur, et que l’image et le statut de l’Amérique dans le monde sont problématiques – si c’est effectivement là le message des démocrates, alors je pense qu’ils devraient prêter attention au fait que le statut et la position des Américains dans le monde ne sont pas seulement affectés par l’invasion de l’Irak mais aussi par le soutien inconditionnel que l’Amérique accorde à Israël aux dépens des Palestiniens.

Je pense qu’ils devraient se rendre compte que seul un changement d’attitude à l’égard d’Israël et une approche plus honnête du conflit peuvent réellement apporter un changement constructif dans la relation entre les Etats-Unis et le monde arabe ; après tout, le monde musulman représente un quart de la population du globe.

CB : « La Paix Maintenant » a découvert que pour environ 40% de leur superficie, les colonies, y compris des communautés existant de longue date, sont construites sur des terres palestiniennes privées et non pas sur des terres détenues par l’Etat. La Paix Maintenant a obtenu cette information d’une source à l’intérieur de l’Administration civile qui souhaitait exposer les violations à grande échelle des droits palestiniens à la propriété par le gouvernement et les colons. Croyez-vous qu’il y a davantage de gens au sein du gouvernement à être en désaccord avec le traitement qui est fait aux Palestiniens et qui voudraient s’exprimer ouvertement ?

IP : Peut-être y en a-t-il davantage mais je crois que ce n’est pas assez. Ce genre de critique faite par La Paix Maintenant autour d’une information qu’ils nous divulguent, est très importante. Mais il ne faut pas oublier un instant que chaque centimètre carré qui a été pris par Israël est une occupation illégale et pas seulement les 40% de terres privées.

C’est peut-être une violation plus flagrante mais toute la présence israélienne là est une violation des droits civils et humains. Ce qu’il faut, c’est bien plus que ce genre de critique. Le problème en Israël, c’est qu’entre La Paix Maintenant et Avigdor Lieberman, il n’y a, contrairement à ce qu’on dit, pas une si grande distance idéologique. C’est une question de tactique pour savoir comment assurer au mieux un Etat juif avec une forte majorité démographique, sinon exclusive.

Lieberman dit : « Prenons tout territoire dont nous avons besoin et réalisons cet objectif en réduisant le nombre d’Arabes qui vivent là ». La Paix Maintenant dit : « Non, prenons moins de terres et réduisons le territoire plutôt que la population et alors, nous pourrons avoir cet Etat offrant une suprématie juive exclusive [‘supremacist’] que nous convoitons. Ces deux positions sont moralement et politiquement mauvaises et inacceptables parce qu’au bout du compte, vous avez 20 à 30 % de la population d’Israël qui est palestinienne, même dans le plus petit Etat que La Paix Maintenant convoite, et que La Paix Maintenant n’entend pas les tenir pour des citoyens égaux.

Et les gens, y compris dans La Paix Maintenant, mettront l’idée d’un Etat juif au-dessus de tout manquement à la démocratie. Dès lors, je pense que même si j’avais trouvé, au sein du gouvernement ou de l’administration, des gens qui souhaitent un mode d’occupation plus propre, une occupation plus légitimée, bien sûr je les aurais salués, mais je mets en garde sur le fait qu’ils étaient là avant : ces gens ont même été au gouvernement et ils n’ont apporté aucun changement, parce que la raison du conflit en cours entre Israël/Palestine n’est pas l’occupation par Israël de parties de la Cisjordanie et de Gaza et le fait qu’Israël ne veut pas les restituer. La raison de ce conflit, c’est l’idéologie sioniste. C’est là que le conflit commence et c’est là qu’il finit. Tant que la grande majorité des Juifs en Israël souscriront à cette idéologie, dans son interprétation actuelle, je crains que nous ne voyions venir ni paix ni réconciliation dans ce pays.

CB : Finalement, Ilan Pappe, que peuvent faire les gens qui espèrent la sécurité tant pour les Israéliens que pour les Palestiniens ?

IP : Ma foi, je pense que chacun a son rôle à jouer, en particulier ceux qui s’en soucient, ceux qui font partie d’Israël/Palestine ou qui se préoccupent d’Israël/Palestine. Je pense que les Palestiniens ont leur rôle de résistance ; les forces progressistes en Israël continuent d’essayer d’informer et de modifier le point de vue de leurs compatriotes.

Mais la société extérieure doit jouer le même rôle que celui joué, en Occident, par le mouvement anti-apartheid, à l’apogée de l’Apartheid. Nous avons besoin d’un lobby puissant à l’intérieur du monde occidental – en particulier aux Etats-Unis mais aussi en Europe. Ce lobby devrait envoyer un message clair à l’adresse d’Israël, disant : votre politique et votre idéologie sont inacceptables, en particulier si vous voulez faire partie du monde démocratique, et il est nécessaire pour nous que vous modifiiez votre politique et ayez, sur le terrain, une société beaucoup plus démocratique.

Israël a besoin d’un appel au réveil. Les Israéliens ne savent pas ce que le monde pense d’eux et je pense que les sociétés civiles dans le monde peuvent être, et qu’elles devraient être, leur réveille-matin.
Ilan Pappe
The Electronic Intifada, 11 décembre 2006
http://electronicintifada.net/v2/article6206.shtml
* Christopher Brown est un journaliste indépendant qui vit à San Francisco, CA. Il tient un blog sur la Palestine : www.cbgonzo.blogspot.com
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
8-1 L’Iran critique le silence de l’ONU sur les armes nucléaires israéliennes.
15-12
L’Iran a critiqué le silence de la communauté internationale vis-à-vis de l’aveu du premier ministre
d’occupation israélien Ehud Olmert qui a reconnu qu’Israël possédait de telles armes.
Le ministre iranien des affaires étrangères Manouchehr Mottaki a dit que la communauté internationale devait réagir d’une façon appropriée concernant les armes nucléaires israéliennes.
L’Iran voit un double langage dans les appels occidentaux pour que l’Iran accepte des contrôles sur un programme nucléaire destiné à une utilisation pacifique, tandis qu’ils restent silencieux vis-à-vis des armes nucléaires d’Israël.
Nb : Israël pourrait posséder plus de 250 missiles nucléaires, une chose que les Israéliens ne confirment pas, mais qu’ils ne nient pas non plus.
2006-12-15 22:15:27
Al-Manar
Traduction : manar-fr.com
8-2 L'Iran demande à l'ONU de forcer Israël à renoncer à l'arme nucléaire.
L'Iran a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de condamner "le développement clandestin et la possession d'armes nucléaires" par Israël et d'envisager des sanctions à son égard si l'Etat hébreu ne renonce pas à son arsenal.
Dans une lettre au président du Conseil pour décembre, l'ambassadeur du Qatar Abdulaziz Al-Nasser, qui a été rendue publique, l'ambassadeur d'Iran, Javad Zarif, a cité la récente déclaration du Premier ministre israélien Ehud Olmert, dans laquelle ce dernier a paru admettre pour la première fois qu'Israël possède l'arme atomique.
"Le développement clandestin et la possession d'armes nucléaires par le régime israélien non seulement viole les principes fondamentaux du droit international, la Charte des Nations unies, le TNP (Traité de non prolifération nucléaire) et les résolutions du Conseil de sécurité, mais est clairement en contradiction avec les exigences de la majorité des Etats membres", affirme-t-il.
"La paix et la sécurité ne peuvent être instaurées au Proche-Orient alors que l'arsenal nucléaire massif d'Israël continue de menacer la région et au-delà", ajoute la lettre.
L'ambassadeur iranien appelle le Conseil à "condamner le développement clandestin et la possession d'armes nucléaires par le régime israélien, le forcer à abandonner ses armes nucléaires, et exiger qu'il adhère sans tarder au TNP et qu'il place rapidement toutes ses installations nucléaires sous la supervision et les garanties de l'AIEA" (Agence internationale de l'énergie atomique).
"Si le régime israélien ne s'y conforme pas, le Conseil devra agir avec décision aux termes du chapitre VII de la Charte" (de l'ONU, qui prévoit des sanctions), ajoute M. Zarif dans sa lettre.
L'apparente admission par M. Olmert de l'existence d'armes nucléaires israéliennes a semblé constituer une rupture avec la politique d'ambiguité sur ce sujet observée de longue date par l'Etat hébreu..
20-12
(Afp- 02h33)
8-3 Le Premier ministre canadien Harper qualifie le Hamas de "génocidaire"
Dans un entretien de fin d'année avec la chaîne CTV, M. Harper a souligné que le dialogue était nécessaire pour parvenir à une solution du problème israélo-palestinien, mais qu'il était très difficile de dialoguer avec des organisations comme le Hamas et le Hezbollah.
Les objectifs d'organisations comme le Hamas et le Hezbollah sont "en fin de compte génocidaires", a déclaré le Premier ministre conservateur de droite canadien Stephen Harper dans une interview.
"Nous n'allons pas discuter avec des gens dont les objectifs sont en fin de compte génocidaires", a-t-il dit, dans "On ne résoudra pas le problème israélo-palestinien - aussi difficile soit-il - par le biais d'organisations qui prônent la violence et veulent faire disparaître Israël de la face de la terre", a-t-il ajouté.
"Je pense que tout le monde civilisé convient - et pas seulement le Canada - qu'on ne peut traiter avec des organisations dont le principe et le seul objectif est le terrorisme et l'éradication de l'autre partie", a encore dit M. Harper.

nb : Harper, arrivé au pouvoir en janvier dernier, avait adopté une position fermement pro-israélienne lors du conflit au Liban l'été dernier.
Au tout début de la guerre, il avait jugé "mesurée" la riposte israélienne, ce qui lui avait valu des critiques au Canada, notamment au sein de l'importante communauté d'origine libanaise.
Le Canada avait en outre été le premier pays, avant même les Etats-Unis, a suspendre fin mars toute aide financière au Hamas, lors de la formation du gouvernement formé par le mouvement palestinien.
L'ancien président américain Jimmy Carter a qualifié récemment l'interruption de l'aide de "crime contre le peuple de Palestine".
M. Harper s'est vu reprocher par l'opposition d'avoir abandonné une ligne médiane qui permettait, selon elle, au Canada de jouer un rôle de médiateur impartial dans le conflit. Mais M. Harper a souligné qu'Ottawa n'avait jamais joué un tel rôle.
"Mon évaluation du rôle du Canada au Proche-Orient au cours de la dernière décennie est que nous avons été totalement absents. Je ne vois aucune indication que nous ayons joué un rôle", a-t-il dit.
source : quotidien the Globe and Mail -21-12
8-4 Yediot Aharonot : Israël craint un soutien égyptien au "Hamas".
Le quotidien israélien Yediot Aharonot a dit dans son édition de dimanche, qu’un rapport des renseignements, préparé par les services de sécurité israéliens, avertit contre un mouvement dans la position égyptien à l’égard du retrait du soutien au président palestinien Mahmud Abbas en faveur de l’ouverture de voies avec le Hamas concernant le futur de l’Autorité.
D’après le rapport qui a été présenté aux tenants des décisions en Israël, l’Egypte craint une nouvelle victoire du Hamas dans les élections anticipées auxquelles Abu Mazen (Abbas) a appelées la semaine dernière. Ainsi, il préfère maintenir les liens avec le mouvement du Hamas avec une coordination avec Abbas.
Le rapport ajoute que le Caire a conclu qu’Abu Mazen était faible et incapable de garder ses promesses. Par conséquence, l’inquiétude est la suivante : « S’ils le supportaient lui seulement, ils remarqueront un jour que le Hamas a établi un pays terroriste anti-Egypte derrière leurs frontières ».
Le rapport a supposé que les Egyptiens n’excluaient pas la possibilité pour le Hamas de remplacer Abu Mazen et le "Fatah" dans l’Autorité. Ainsi, ils veulent indirectement dire qu’ils préfèrent négocier avec le "Hamas" en tant que parti stable au gouvernement au lieu de faire face à un autre gouvernement extrémiste ou à la montée du chaos.
Le rapport israélien a aussi averti contre l’adoption d’une telle politique égyptienne envers le "Hamas", qui préparait le chemin pour le renforcement de la position du mouvement dans l’arène palestinienne.
Al-Manar
Traduction : manar-fr.com
9 Annexes
Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
9-1 Al-Sayyed Nasrallah appelle à l’unité des musulmans.
Al-Sayyed Nasrallah dit que cette saison de pèlerinage est l’occasion de cesser la séparation entre les musulmans.
Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a publié un communiqué à l’occasion de la saison du pèlerinage musulman, le Hajj.
« La responsabilité portée par les pèlerins cette année est plus grande et plus importante que toute année précédente, en raison de ce dont nos pays arabes et islamiques sont témoins, des dangers, des malheurs, des conflits, des situations critiques et des sérieux défis, au-dessus desquels se trouvent l’agression israélienne continue contre notre peuple en Palestine, l’occupation américaine de l’Irak et la flagrante interférence étrangère dans nos affaires et nos sorts, ainsi que l’effort persistent poussant à la séparation afin que nous nous tuons l’un l’autre et que nous nous combattions l’un l’autre, et que notre occupant et ennemi devienne notre allié, ami et refuge recherché par les frères les uns contre les autres. »
2006-12-26 23:56:01
Al-Manar
Traduction : manar-fr.com